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Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

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Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Pour les Mosellans, un test antigénique est désormais obligatoire, s’ils souhaitent se rendre en Allemagne.

Installation d’un centre de test antigénique pour les travailleurs transfrontaliers, à Sarrebruck, en Allemagne. Photo de : JEAN CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Dans la nuit du dimanche 28 février au lundi 1er mars, les Mosellans ont subi la décision de l’Allemagne qui impose aux frontaliers une « quasi-fermeture » de la frontière. Par cette mesure, l’Allemagne a tenté de se protéger face à la forte circulation des variants du Covid-19 dans ce département, a rapporté Europe 1.

Une décision radicale de la part de Berlin 

Berlin a décidé d’imposer un test antigénique aux frontaliers mosellans à partir du dimanche 28 février, car le département est considéré comme étant à « haut risque Covid ». En effet, la Moselle connaît un fort taux de propagation des variants, surtout le variant sud-africain. Cela inquiète l’Allemagne qui connait depuis plus de deux mois de fortes restrictions, notamment la fermeture des écoles. L’Allemagne a annoncé qu’un test antigénique est suffisant, mais il doit être de moins de 48 heures.

Un fort mécontentement de la part des travailleurs frontaliers

La fermeture n’est pas totale, mais la colère est grande chez les frontaliers. La police allemande s’est engagée à ne pas bloquer tous les frontaliers à la frontière. En effet, les policiers vont plutôt procéder à des contrôles aléatoires au sein de la Sarre, afin d’éviter les embouteillages. Toutefois, les populations frontalières se sont senties directement impactées par cette mesure. De nombreux frontaliers vont faire leurs courses chaque semaine en Allemagne, car les prix sont moins chers. Pour les travailleurs frontaliers, il s’agit d’une véritable perturbation, comme c’est le cas pour Corina Mörsdorf, nous a rapporté le Républicain Lorrain. En effet, elle habite à Petite-Rosselle, et elle se rend tous les jours en Sarre pour son travail en tant que dirigeante de l’entreprise de formation TUV Nord Bildung (Volklingen). Elle trouve la situation dure et déprimante, et cette mesure rajoute une pression supplémentaire

Corina Mörsdorf, directrice du TUV Nord à Völklingen, est Franco-Allemande. Elle traverse la frontière tous les jours pour son travail en Sarre.  Photo DR

 

Coralie Weber


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