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Répressions militaires en Birmanie : une guerre qui n’en fini plus.

Ce mercredi a été qualifié de « journée noire » en Birmanie. Trente-huit manifestants ont été tués par les forces militaires du pays. La répression armée face aux manifestants démocrates n’en fini plus.

Des manifestants pleurent l’un des leurs qui a été tué, lors d’une manifestation contre le coup d’Etat militaire, à Rangoun, en Birmanie, le 3 mars.Des manifestants pleurent la perte de leurs proches, tués lors de la répression de Rangoon en Birmanie le 3 mars (STRINGER/REUTERS).

Des violences sans fin.

Depuis le premier février, les violences font rage en Birmanie. En effet, le putsch militaire ayant eu lieu le mois dernier a entrainé de nombreuses représailles. Aujourd’hui, le pays est en deuil. Les journalistes de l’AFP étaient sur place pour le journal « France24 », ils rapportent des témoignages : « Hier a été une journée horrible… c’est très triste de constater que l’armée birmane n’a pas changé » déclare une militante démocrate.

Depuis le début de l’insurrection, 50 victimes sont à déplorer en Birmanie, dont 38 pour la journée d’hier seulement. Les forces militaires du pays sont intervenues dans les rues du pays afin de disperser des manifestants démocrates. A balles réelles, ils n’hésitent pas à tirer sur la population birmane.

La police birmane tire à belles réelles sur les manifestants et manifestantes.

La Police tire à balles réelles sur la population birmane manifestante – AP/SIPA (20minutes.fr).

Une crise qui touche à l’international.

Les violences militaires font élever les voix de nombreux dirigeants. En France, Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux et notamment twitter appelle à « l’arrêt immédiat de la répression ». Les Etats-Unis se joignent à cet appel se disant « horrifiés et révulsés ». Selon le journal Midi Libre, L’Union Européenne qualifie cette répression de « violation flagrante du droit international ».

Des révoltes d’autant plus persistantes.

Si les violences touchant la population birmane sont inédites, elles n’empêchent pas la mobilisation des manifestants. Les rues sont encore aujourd’hui pleines de monde. La population demande le départ des putschistes et la libération de centaines de détenus emprisonnés depuis le début de la crise.

Selon une ONG d’assistance aux prisonniers politiques, environ 1500 personnes ont été arrêtées, inculpées, condamnées depuis le putsch du 1er février. Aujourd’hui, ces chiffres sont considérés comme largement sous évalués rapporte le journal France24.

 

A. BENEDETTO.


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