Clean Walk au lycée

A l’initiative des éco-délégués, une Clean Walk a rassemblé mardi 9 mars une trentaine de lycéens et d’étudiants, ainsi que cinq enseignantes.

Retour en image sur cette opération propreté menée avec succès (malheureusement !) dans tous les coins et recoins du lycée et des extérieurs :

Merci à Berivan Balti et Kamel Aourag, étudiants en BTS CI1 pour le reportage et le montage vidéo.

photo Berivan Balti et Kamel Aourag

 

Ecologie : un lycée responsable ?

Quand on pense lycée Condorcet, le plus ancien lycée de Belfort, on ne pense pas immédiatement à un lycée engagé dans les économies d’énergie et le développement durable. En hiver, on peut y trouver simultanément des radiateurs allumés et des fenêtres ouvertes, épidémie ou non – le couloir du premier étage en est le meilleur exemple.
Fidèle à son nom, notre lycée peut également évoquer les Lumières. En effet, le Condorcet, c’est aussi des salles de cours fréquemment éclairées en plein jour, qu’elles soient exposées Nord, Sud, Est, ou Ouest. En ce qui concerne l’internat, l’éclairage des chambres des garçons est centralisé, et il est fréquent qu’elles ne soient pas éteintes lorsqu’il est temps d’aller manger. La nuit, des veilleuses éclairent les couloirs en continu. Pratique pour les éventuels fantômes de guerre*…

Mais le Condorcet ne se repose pas sur ses lauriers pour autant : depuis la circulaire n°2019-121 du 27 août 2019, et dans le cadre de « l’éducation au développement durable », chaque établissement du secondaire doit se doter de plusieurs éco-délégués. Aujourd’hui, on compte un binôme par classe. Son rôle ? « Promouvoir les comportements respectueux de l’environnement dans sa classe. » L’Éducation Nationale illustre ses propos en mettant en avant des tâches telles que l’extinction des lumières, ou encore l’usage « raisonné » des chauffages. La vigilance des éco-délégués est donc requise ! Cinq missions sont censées leur avoir été attribuées : limiter la consommation d’énergie, protéger la biodiversité, éviter le gaspillage alimentaire, réduire et trier les déchets, et engager son établissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour cela, leurs actions doivent être coordonnées. Les établissements doivent devenir des lieux « exemplaires en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité » tout de même, et de manière « systématique » !

Réunion des éco-délégués (image Léa D)

C’est pourquoi, le mardi 10 novembre, ces quelques dizaines d’élèves ont été réunis au CDI, à l’initiative de Mme Séréna, CPE et de Mme Morey,  afin que leurs missions leur soient expliquées, pour qu’ils puissent mener à bien des actions concrètes cette année. Un bilan sur les actions du lycée a été dressé, notamment par Mme Morey, professeure de physique-chimie, et M. Grosclaude, gestionnaire du lycée.

Des initiatives favorables à l’environnement ont déjà été prises

Une campagne de sensibilisation à la pollution de l’eau, due aux mégots, a déjà été mise en place en 2018, ainsi qu’une braderie qui a permis aux élèves de se débarrasser d’anciens vêtements, et d’en trouver de nouveaux. Chaque année, des bouchons en plastique sont collectés à des fins paramédicales, pour que l’entreprise Récuplast située en haute-Saône les recycle pour la fabrication de matériel à destination de l’APF (Association des paralysés des France): des fauteuils roulants et des coques pour les nouveau-nés, par exemple. En 2019, une très efficace Clean Walk a été mise en place, et son succès fut tel qu’il semble évident de la renouveler dès 2021.

Outre les actions effectuées par les éco-délégués, il est important de souligner que, malgré ses apparences parfois insouciantes, le lycée Condorcet est fondamentalement environnement-friendly. Il est un des deux seuls établissements du département chauffés avec une chaudière à bois, sollicitant alors une énergie renouvelable. Par ailleurs, il a procédé à une opération de « relamping » donc est passé à un éclairage moins consommateur, plus écologique (Voilà qui explique peut-être pourquoi les lumières sont autant allumées…).
Il est aussi exemplaire en ce qui concerne l’alimentation. La cantine utilise des produits bio et locaux : ses fruits viennent d’Alsace, sa viande de Haute-Saône, et ses yaourts de Bessoncourt, commune du Territoire de Belfort. La commission bimensuelle des menus est d’ailleurs ouverte aux élèves éco-délégués, afin qu’ils puissent établir, notamment avec le chef cuisinier, les menus des deux prochaines semaines ! (On compte sur vous ;))

C’est déjà beaucoup, n’est-ce-pas ?

image Léa D

Et pourtant, le Condorcet ne s’arrête pas là. Il est presque irréprochable en matière de tri et de traitement des déchets : les déchets organiques sont récoltés par une société alsacienne de méthanisation, le papier est en principe recyclé grâce aux poubelles bleues présentes dans chaque salle de classe, et les déchets verts sont également triés et récupérés par une entreprise (Sundgau compost).

Il s’agira, pour notre chère équipe d’éco-délégués, de faire perdurer et d’améliorer les efforts de l’établissement et de tous les élèves du lycée, en ce qui concerne le respect de l’environnement ! Des projets vont être construits, donnez vos idées, par l’intermédiaire des éco-délégués 🙂

 

Léa D

 

* pour les incultes, pendant la Première Guerre mondiale, le lycée a servi d'hôpital pour les soldats blessés !

Vacances de la toux-sain, fin d’un premier acte

Alors que les premières vacances de l’année scolaire arrivent, les lycéens vont pouvoir souffler. C’est donc le moment de faire le point sur cette rentrée inédite, et la première partie d’une année qui s’annonce particulière.
Comment le lycée s’est adapté et va s’adapter au port du masque ? 

image : Quentin Baud

Le premier acte d’une pièce au rythme endiablé touche à sa fin. Alors que 45 % des élèves du lycée souffrent d’une rhinopharyngite inquiétante, et que le quart de ces malchanceux a dû se laisser enfoncer des cotons-tiges dans les narines pour au final lire le mot « négatif » en noir sur blanc sur un fichier PDF protégé, l’entracte semble bien mérité. Cette rentrée fut une première dans l’histoire du XXIème siècle, tant elle a été conditionnée par l’audacieux Covid-19. Alors que la file d’attente de la cantine rivalise avec celles d’Europa-Park, et que la proximité des élèves en son sein rappelle la foule des Eurockéennes, les lycéens et les professeurs doivent respecter les mesures sanitaires mises en place. Du gel hydroalcoolique est mis à disposition dans chaque pièce de l’établissement, des salles de classe en passant par les chambres de l’internat, mais la mesure la plus spectaculaire reste celle du port du masque. Obligatoires à l’extérieur, et à l’intérieur, les masques sont partout, et apportent de nouvelles contraintes. Sérieux, les secondes ont dû avoir des frayeurs quand ils ont enfin pu découvrir les visages complets de leurs nouveaux amis, vous imaginez ? Il faut aimer les surprises ! Et pour les premières et les terminales, on en vient même à oublier le visage de nos profs…

Après une rentrée hors du commun, c’est donc enfin le moment de faire tomber les masques, et pas que pour deux jours, promis.

Alors que certains voient en ces vacances l’occasion de rentabiliser leur abonnement Netflix et leur plaid au maximum, ou de vider leur playlist « à regarder plus tard » sur YouTube, d’autres sont impatients de retrouver la routine absolument parfaite qu’ils avaient respectée sans aucun écart pendant le confinement et jusqu’à la fin de l’été (snif). Mis à part ça, il se peut que certains individus pleins d’espoir qui croient encore en l’esprit de l’Halloween français, attendent impatiemment le 31 octobre, mais bon… – n’hésitez pas si vous avez besoin d’en parler. Ces vacances sont bien réelles, et vous seul pouvez vous les approprier à votre façon.

Mais qu’est-ce qui nous attend après les vacances ? 

Imaginez. L’entracte est terminé. Nous sommes le lundi 2 novembre, avant 7h50. Heure d’hiver. Alors que vous êtes armés pour affronter le deuxième acte, et que vous sortez dans la nuit, vous vous rendez compte que vous avez oublié votre masque. Vous le récupérez, et vous osez vous projeter dans l’avenir.

Est-ce que nous continuerons à afficher uniquement la moitié supérieure de notre visage en mai ou en juin ? C’est vrai quoi, c’est pratique de pouvoir  cacher deux ou trois boutons par ci par là, mais le mois de mai, paroxysme du printemps, mérite mieux que ça. Après huit mois passés avec ce nouvel élément de votre outfit, arriverez-vous toujours à supporter d’être couvert, avec l’arrivée du beau temps ? (On se rappellera toujours des derniers jours d’été, à la rentrée, qui nous ont bien fait souffrir jusqu’à ce qu’un professeur nous rappelle qu’il y a de quoi relativiser… « On n’est pas à Auschwitz Birkenau. ») Peut-être que chacun d’entre nous aura d’ici là acquis une collection de masques qui matchent parfaitement avec chacun de nos vêtements, certes, mais au-delà de ça, un problème majeur s’impose…

Comment passer le Grand Oral, ou celui de français avec le visage à moitié couvert ? Il semble compliqué de s’affirmer ou même tout simplement de se faire comprendre dans de telles conditions. Le Ministre de l’Éducation Nationale (oui oui Jean-Mi) pourrait donner le droit aux élèves de retirer leur masque le temps de leur prestation, le jour J, car la distanciation sociale sera largement respectée entre les futurs bacheliers et leur jury, mais sachant qu’il n’a apparemment pas donné ce droit aux professeurs, qui sont pourtant à distance suffisamment éloignée de leurs élèves pendant les cours, la question se pose réellement…

Le bac 2021 n’avait pas besoin du Covid-19 pour avoir un caractère inédit et controversé, mais désormais, les enjeux sont multiples. (Les 2003 en sueur)

Alors, dans quelles conditions se déroulera le très fameux bac 2021 ?

LsD

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