Dans les coulisses du CNRS de Grenoble !

Aujourd’hui, nous avons eu la chance de visiter les laboratoires du CNRS de Grenoble afin de mieux comprendre la géologie, plus précisément l’analyse des minéraux. Nous avons en effet été chaleureusement accueillis par Géraldine SARRET, organisatrice de notre journée dans le campus. Accompagnés de Mme Bariller et de Mr Gicquel, nous avons suivis la présentation du Dr en géosciences et ingénieur chimiste German Montes Hernandez. Dr Hernandez nous a montré que le carbonate de calcium, facilement repérable dans les montagnes du Vercors, pouvait prendre différentes formes (animale ou minérale). En guise d’exemple nous pouvons citer le corail, les coquillages ou encore de la calcite. Après un rapide bilan sur le réchauffement climatique ainsi que les énergies renouvelables où nous avons découvert que la magnésite était 20 fois plus résistante que la calcite aux intempéries alors que leur stockage de CO² est le même, le chercheur nous a expliqué le principe de la spectroscopie en Raman.

Grâce à lui nous avons appris qu’en bombardant un échantillon de photons nous les récupérons avec des caractéristiques de longueurs d’ondes différentes nous permettant alors de déterminer si l’énergie renvoyée est d’intensité égale, supérieure ou inférieure. De ce fait, nous pouvons déterminer les liaisons qui le composent ainsi que quantifier ses vibrations. Pour cela, nous avons suivis le docteur dans son laboratoire pour une démonstration sur la machine en question. Le scientifique a mélangé devant nous deux solutions aqueuses (du carbonate de sodium et du carbonate de calcium). La présence d’une sonde dans la solution et d’un logiciel lui étant relié nous a permis de constater l’évolution en temps réel de la création des cristaux. Le but de ces chercheurs est de nous montrer qu’il serait possible de piéger le CO² afin de réduire le réchauffement climatique.

 

Nous avons ensuite retrouvé Mme SARRET qui nous a présenté cette fois la micro fluorescence X. Ce procédé nécessite l’utilisation de rayon X afin d’exciter les électrons de la couche électronique externe d’un atome.

Tous les types d’échantillons peuvent être analysés (roches, sols, végétaux, tissus, composants électroniques, bijoux…) sous différentes formes (poudre, carotte de sédiments, lames minces…).Cette technique est d’une grande aide dans diverses domaines tels que la police scientifique, la géologie, les sciences de l’environnement ou encore la médecine légale. Une élève a pu assister Mme SARRET lors de l’utilisation de la machine.

 

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