Feu dans la cheminée, Jean-Loup le berger, perdu dans ses pensées .
Errant dans le pré, un vieux loup égorgeait pendant que louveteau s’amusait.
Un beau jour, le berger vint à se plaindre de cette sinistre mascarade
Arguant que cela suffisait et qu’il fallait commencer la fusillade.
Ô grand loup si tu savais ,quelle erreur tu as fait.
Tu ne pensais plus qu’à toi et le destin à fait un choix.
Celui d’ôter une vie, celle de ton petit.
Pourquoi manger et continuer à t’empiffrer
Alors que le berger guettait pour tirer.
Tu as eu de la chance, caché dans la neige blanche.
Pas vu pas pris, c’est ta progéniture qui a été punie .
Ô grand loup comme tu es bête, un jeune innocent tué à bout portant.
Pauvre de lui, tu n’en fais qu’à ta tête ,sauve toi avant le mauvais temps.
L’hiver portant conseil, maître loup revient au printemps.
Un jour il y aura grand changement.
Sans te faire rejeter mais plutôt en te faisant aimer.
Tuer est un pêché mais tes actions peuvent te rattraper.
Sur ce, maître loup prend son courage à deux mains,
Revêt sa tenue de lynx et part de bon matin pour soigner son chagrin.
Que me veux-tu lynx ?Ne crois-tu pas que du loup j’en ai assez ?
Viens-tu me proposer un marché ,Toi qui a l’œil si avisé ?
Sans doute, je viens pour vous aider berger,
Et croyez que le pacte sera suivi des actes.
Plus jamais brebis ne mourra, grâce à ma patte, jeune mouton vivra.
Tu as raison félin, mon âge est bien passé, n’aie crainte, je vais t’adopter.
Sur ce ,maître loup tombe le masque au grand désarroi de Jean Loup
Je vois tes craintes Jean Loup mais je te serai fidèle ; parole de loup !
Le mal n’est pas ou on le croit, l’habit ne fait pas le moine
Et de l’entendement naît le bien.
Mathis, Alexis, Clémence et Nolwenn de La Fontaine
