1ère géo. Dakar, héritière de la colonisation, métropole en recomposition

Une étude de cas à la croisée de l’histoire et de la géographie.

Héritière d’un passé colonial, confrontée à une croissance rapide et mal contrôlée, Dakar cherche à repenser sa géographie par un plan d’aménagement à l’échelle régionale. (Voir en bas de page un récapitulatif et une mise en page des documents)

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1ère partie Histoire

  • Thème 3 chapitre 3 : Métropoles et colonies
  • Ce chapitre vise à étudier la politique coloniale de la IIIème République et le fonctionnement des sociétés coloniales (affrontements, résistance , contacts) »

 

Comprendre Dakar par ses origines coloniales. (2ème moitié du XIXème S et 1ère moitié du XXème S)

Bilan : les leçons d’une histoire. Qu’est-ce que Dakar nous apprend de l’histoire coloniale sous la IIIème République?

  • Née sous le IInd Empire (1857), Dakar s’est développée sous la IIIème R sans rupture apparente. Elle illustre donc une forme de continuité d’un régime à l’autre dans le domaine colonial
  • Sa création témoigne de l’intensification des échanges transatlantiques et des progrès de la navigation maritime (Une escale sur la route Europe-Brésil)
  • Son développement dynamisé par sa fonction portuaire combinée au transport ferroviaire illustre un changement de dimension dans la politique coloniale de la France. La translation de Gorée -l’île comptoir- à Dakar, fondée sur le continent, montre la volonté d’une conquête intérieure contrôlée depuis la ville principale. Ce processus a abouti à faire de Dakar la capitale de l’AOF, oeuvre de la IIIème R, en 1903.
  • L’édification d’une ville « à l’européenne » montre de quelle manière la France a puexporter une manière de vivre et des pratiques culturelles (Ex : champ de courses) y compris dans des colonies qui n’étaient pas considérées comme des colonies de peuplement.
  • Reflet d’une réalité coloniale en déni des idéaux républicains, Dakar a aussi illustré une société urbaine fondée sur la ségrégation, renforcée en particulier par les risques d’épidémies. Cette politique de ségrégation a également révélé des capacités de réaction au sein de la société indigène sous forme de violences et d’affrontements. Elles ont généré des solutions négociées mettant en évidence les limites d’un pouvoir exclusivement coercitif.
  • A titre de mise en perspective, on a constaté que l’amorce d’un aménagement urbain social dans les années 1950 (SICAP)  incarnait une sorte de 2ème âge colonial dans l’esprit de la IVème République, soucieuse d’atténuer la ségrégation. La particularité de la colonisation sous la IIIème République se lit ainsi davantage en regard de son époque ultérieure qu’antérieure.

Transition de l’histoire à la géographie : quel héritage la ville coloniale a-t-elle laissé à la ville d’aujourd’hui? Télécharger le schéma et sa légende

Géographie 

Dakar d’un passé récent à une ville en devenir : comment (s’) en sortir?

1) Le passé récent : une croissance urbaine mal contrôlée, une agglomération prise au piège de l’enfermement. (Voir lien)

2) Une métropole en devenir

a) De la ville-métropole à la région-métropole : le triangle Dakar-Thies-Mbour.

Voir lien. L’utilisation pas à pas du SIG de l’ANAT (Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire du Sénégal)

b) Diamniadio, le pari d’une Ville Nouvelle.

c) Ouverture : un type d’aménagement régional qui s’inscrit dans un processus de mondialisation

« Yennenga, projet de ville Nouvelle à 15km de Ouagadougou » (France Info)

 

BILAN (Voir lien)

  • Un schéma de synthèse sur le plan d’aménagement régional.
  • Une réflexion d’ensemble : la recomposition dakaroise est-elle effective?