La Révolution française de Châteaurenard à Paris

https://sites.google.com/site/archivesethistoires          (site personnel)

La Révolution à Châteaurenard est abordée essentiellement à partir des documents consultés aux archives communales. Les textes des fichiers joints donnent un aperçu des événements qui se sont déroulés dans la  Commune ; ils ont été recopiés dans le style et l’orthographe de l’époque. 

La présentation des sources est complétée  par des documents iconographiques et des extraits d’œuvres cinématographiques. Sans être exhaustif, ce site est un « outil » de découverte, qui propose des ressources très fiables, d’un grand intérêt historique.

La bibliographie proposée permet la contextualisation et la compréhension des événements révolutionnaires, de l’échelle locale à l’échelle nationale, elle offre aussi la possibilité d’approfondir les connaissances sur cette période historique.

Le fonds ancien déposé à Marseille.

Les Archives départementales des Bouches-du-Rhône sont chargées, conformément au code du patrimoine, de collecter, traiter, conserver, communiquer et valoriser les archives historiques publiques constituées : par les services déconcentrés de l’Etat, départementaux et régionaux, les juridictions, le Conseil général et ses établissements publics, les officiers publics et ministériels. Elles reçoivent également en dépôt les archives des communes et les versements des établissements publics de santé, des établissements publics nationaux qui ont leur siège dans le département.

Lors d’une visite conseil, en février 2016, Madame la directrice des AD13 avait préconisé que les archives du fonds historique, qui ne disposaient pas des conditions optimales de conservation, soient transférées à Marseille. C’est chose faite depuis le 12 décembre 2016.

Une aide spécifique lors du retour des déportés

Le Stalag XIII-C est un camp de prisonniers de guerre de l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale construit sur ??ce qui avait été le camp d’entraînement à Hammelburg en Allemagne. Comme c’est l’usage dans les stalags, la plupart des prisonniers se trouvent dans des Arbeitslager (camps de travail), dans des exploitations agricoles ou à proximité des usines et des installations industrielles. Le stalag a servi de base à la croix rouge internationale pour la distribution de colis et de courrier. Un hôpital prend en charge les prisonniers malades ou blessés.

Le camp est libéré par le 47e bataillon de chars de la 14e division blindée américaine le 6 Avril 1945.

Le secrétariat de Camp du Stalag XIII B situé à Paris est un organisme disposant de fonds attribué aux familles dont l’un ou plusieurs membres sont morts en déportation. Dans la lettre ci-dessus, une aide est proposée pour une famille de Châteaurenard demeurant au quartier des Lonnes.

Archives Municipales de Châteaurenard-W221-1941-1945.

Accueillir et aider les rapatriés

En 1945, les communes de France font face au retour des soldats, des prisonniers de guerre et des déportés. Ces personnes  doivent être accueillies dans de bonnes conditions. L’imprimé ci-dessus, édité par le « comité d’accueil des Bouches-du-Rhône », a pour but de faciliter le retour des rapatriés, avec égards et sollicitude.

Archives Municipales de Châteaurenard-W221-1941-1945

 

L’abus d’alcool est-il dangereux pour la santé ?

Le ravitaillement et le rationnement en produits alimentaires et de première nécessité est une obligation en temps de guerre. Dans son courrier, le maire de Châteaurenard réclame la livraison de la ration de vin pour ses administrés. Espérons que les quantités d’alors ne sont plus les mêmes aujourd’hui…

Archives communales de Châteaurenard-W221-Guerre mondiale période 1941-1945

Un avis partisan du conseil municipal sur les relations entre la France et le Vatican

Après la première guerre mondiale et malgré la mésentente entre la France et le Vatican, notamment depuis la loi de séparation des églises et de l’Etat en 1905,  l’heure semble être à  la reprise des relations diplomatiques. Mais d’après l’opinion de certains châteaurenardais,         « il vaudrait mieux jamais que tard »...

« Lors d’une séance du 10 avril 1920 le conseil municipal, sur la proposition de monsieur Puech, adopte un vœu demandant à maintenir le statu quo en ce qui concerne les relations avec le Vatican, estimant que point n’est nécessaire de troubler l’état de paix dans lequel nous vivons depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat. L’Etat n’ayant certainement aucun avantage à en retenir de cette reprise de relations diplomatiques. »

Archives communales de Châteaurenard-D26-Délibérations 1912-1926.

Contrôle des mesures sanitaires pour éviter la propagation de la peste

Le 17 janvier 1722, les autorités, placées sous les ordres du marquis de Brancas, accordent aux novais le droit de commercer à nouveau avec Châteaurenard.

Monsieur de Moustan, [représentant le roi dans la viguerie de Tarascon], commandant à Noves d’une part et messieurs du bureau de santé de l’autre.

Vues les précautions qui ont été prises pour la désinfection des maisons [depuis le 16 août 1721] qui étaient infectées et celles qui ne l’étaient pas,

Vus les parfums qui ont été donnés à tous les meubles après avoir été mis à l’air pendant vingt jours et vingt nuits […]

Vues aussi les quarantaines de santé et les vingt jours s’être écoulés sans avoir donné aucune marque de la contagion.

A ces causes, […] nous avons accordé aux habitants de Noves la liberté de commercer avec leurs voisins jusqu’aux barrières pendant un mois au bout duquel ils pourront entrer dans les villes et villages […].

Archives communales de Châteaurenard-GG18-Peste.

Des travaux de « Défense passive » pour se préparer à l’offensive allemande

Le 3 septembre 1939 débute la seconde guerre mondiale. L’offensive allemande sur le front ouest commence quelques mois plus tard, le 10 mai 1940. Durant les premiers mois d’une période sans combat, appelée par les historiens « la drôle de guerre », les châteaurenardais se préparent en effectuant des travaux de défense passive.

« Lors de la réunion du conseil municipal le 26 septembre 1939, monsieur le maire  expose qu’il y a lieu d’effectuer certains travaux urgents de défense passive, tels que creusement de tranchées et aménagements d’abris. Pour permettre de payer le montant de ces travaux évalués à 15 000 francs, il propose de demander a monsieur le préfet l’autorisation de prélever sur les crédits des chemins vicinaux ordinaires de l’exercice en cours […] une somme de 15 000 francs qui serait employée par voie de régie administrative ».

Archives communales de Châteaurenard-D30-1936-1942.

 

Demande de sursis pour le directeur de la Minoterie du Moulin Neuf

Dans une lettre adressée à monsieur le Général commandant la 15ème région territoriale à Marseille, le maire de Châteaurenard réclame le prolongement du sursis accordé au minotier Mathieu, directeur du « Moulin neuf », marié et père de trois enfants. Monsieur le maire affirme que, sans lui, l’alimentation de base des châteaurenardais ne pourrait être assurée…

La minoterie Mathieu est assurément l’une des plus importantes de la région, livrant des farines non seulement à la commune et dans le canton, mais encore au delà.

L’arrêt de ce moulin causerait une perturbation pour l’alimentation de notre population, et afin de parer à cet inconvénient je viens vous solliciter et vous prier mon général de bien vouloir accorder un nouveau sursis d’appel à cet homme […]. le 9 février 1916.

Archives communales de Châteaurenard-H21-Guerre de 1914-1918-Extrait de lettre demandant des sursis d’appel.

Le monument aux morts pour la Patrie : une histoire à rebondissements. Acte 3

Acte 3 : le choix revient aux châteaurenardais

Le dernier rebondissement de cette « affaire » se déroule le 21 novembre 1920. Tout commence par un droit de réponse du maire Chapelle aux critiques portées par certains administrés. Le maire semble excédé mais fait preuve d’esprit de conciliation en proposant un nouveau site, celui du cimetière, qui est en train de s’agrandir et qui dispose de suffisamment de place pour accueillir la nouvelle construction.  L’opposition du comité étant trop vive, monsieur le maire décide de donner la parole aux citoyens. Ils doivent s’exprimer sur le choix du site et donner leur préférence entre les Allées, la place de l’église et le cimetière…

« Messieurs, dans notre délibération du 5 août dernier nous avions décidé de faire ériger le monument aux Allées, depuis, vous le savez on a voulu m’accuser de faire renaître les questions de quartier […]. Pour ne pas proposer un emplacement qui aurait pu aller à l’encontre des désirs des femmes, pères et mères de nos grands morts, j’ai demandé à toutes les familles de vouloir bien nous faire connaître par écrit leur idées sur ce sujet. J’ai donné connaissance du résultat de ce vote qui se décompose comme suit : 186 familles consultées, 159 ont donné leur signature pour le projet du cimetière, 14 ont désigné une place publique et 9 seulement ont approuvé le projet du boulevard du 4 septembre [souhaité par le comité du monument] . Vous avez maintenant à vous prononcer d’une façon définitive sur le choix de l’emplacement ou sera élevé le monument de nos grands morts […]. Sur 16 conseillers présents 14 déclarent voter pour l’emplacement du cimetière et deux se sont abstenus. »

Le choix du cimetière est donc retenu définitivement pour accueillir le monument aux morts pour la Patrie.

Archives communales de Châteaurenard-D26-Registre des délibérations 1912-1926-Extraits des délibérations concernant l’emplacement du monument aux morts pour la patrie.

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