Attaque au couteau à Annecy

Le jardin de l’Europe à Annecy où a eu lieu l’agression / photo Krzysztof Golik, CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0, via Wikimedia Commons

Ce jeudi 8 juin, à Annecy, un homme, réfugié syrien venu du Suède, a attaqué six personnes dans un parc très fréquenté. Les victimes sont des enfants allant de 1 à 3 ans et deux adultes. Lors de son attaque, l’homme aurait évoqué Jésus Christ. Il portait également sur lui la croix du Christ, un permis de conduire ainsi qu’un peu d’argent.

Depuis, la procureure d’Annecy a annoncé que l’état des victimes n’est plus engagé.

Dès l’annonce de l’évènement, l’Assemblée Nationale a souhaité faire une minute de silence pour ces victimes. Le maire d’Annecy leur a aussi rendu hommage ainsi que des centaines de citoyens de la ville, le dimanche 11 juin.

L’homme à l’origine de l’attaque est en quartier d’isolement à la maison d’arrêt d’Aiton et ses motivations restent encore inconnues mais le psychiatre diligenté auprès de lui n’a pas relevé la présence d’éléments délirants francs.

Puisque sa nationalité a été maintes fois mentionnée, cet acte remet donc le sujet de l’émigration au centre des débats. Certaines personnalités politiques de droite et d’extrème droite se sont saisies de cette affaire afin d’alimenter leur programme politique en terme d’immigration. Éric Ciotti a dit que l’homme «n’aurait pas dû être en France» et Éric Zemmour a parlé de «francocide».

La question que l’on se pose est donc : quand s’arrête l’hommage et où commence la récupération politique ? A mon sens, il y a hommage lorsque le message délivré est UNIQUEMENT en faveur des victimes.

Titouan

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