De la censure à Radio France ?

Ecoutez-vous l’émission Le grand dimanche soir présentée par Charline Vanhoenacker le dimanche de 18h à 20h ? Aimez-vous les chroniques de Guillaume Meurice ou êtes vous un de ses détracteurs ? Peut-être avec vous entendu sa blague où il a comparé Benjamin Nétanyahou à une sorte de « nazi sans prépuce » ? Vous savez alors qu’une plainte a été déposée contre lui. Or la justice a classée cette affaire sans suite.

Guiillaume Meurice / image Tour de France Inter à Dijon 008.jpg  : François de Dijontravail dérivé : LllC, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Lors de l’émission du 28 avril, il a alors répeté ses propos en disant :  »Si je dis : Nétanyahou, c’est une sorte de nazi, mais sans prépuce, c’est bon, le procureur l’a dit cette semaine. Allez-y, faites-en des mugs, des tee-shirts, c’est ma première blague autorisée par la loi française. »

Il a été mis à pied pour deux semaines ne pouvant donc pas participer à l’émission d’avant-hier soir.
Il est convoqué à un entretien pour une sanction disciplinaire qui pourrait aller jusqu’au licenciement.

Dimanche dernier, l’émission a donc été  organisée autour de cette sanction. La chaise de l’humoriste a été laissée vide. Charline Vanhoenacker lui a consacrée son billet d’ouverture. Djamil le Schlag, as des chroniqueurs, a même annoncé sa démission en direct à l’antenne, dénonçant la décision de la direction de la radio et expliquant qu’il ne se sentait plus dans sa  »safe-place » à France Inter.

Cette mise à pied pose la question de la liberté d’expression et c’est ce que l’équipe du Grand Dimanche Soir a très bien démontré hier soir. Cela ressemble à de la censure, soit une limitation de la liberté d’expression. Et par rapport aux questions posées plus haut, même si vous n’appréciez pas Guillaume Meurice, cette censure devrait vous offusquer et vous ne devriez pas y rester insensible.

Faustine

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