Critique du film

 

La Promesse de l’Aube est un film tiré du roman du même nom écrit par Romain Gary en 1960. Le livre est une autobiographie, mais l’auteur raconte également l’histoire de sa mère, qui a eu une place très importante dans sa vie. En effet, la mère de Romain Gary place de grandes espérances en son fils et lui prodigue un amour incommensurable – elle est convaincue que celui-ci deviendra un grand dignitaire et qu’il sera ambassadeur de France. Son fils va s’efforcer toute sa vie de la satisfaire du mieux qu’il peut, d’où le titre du livre et du film : La Promesse de L’Aube fait référence à la promesse qu’il s’est faite, à l’aube de sa vie, de devenir ce qu’elle veut qu’il soit et d’être digne de son amour.

 

Le film est très fidèle au livre, on retrouve exactement les mêmes personnages et les mêmes situations. Je trouve que l’atmosphère du livre est bien rendue.

Nina, la mère de Romain, est interprétée par Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney joue Romain Gary. Malgré la différence d’âge trop peu importante entre les deux acteurs, tous deux sont convaincants dans leurs rôles respectifs de mère et fils.

J’ai bien aimé ce film même s’il est un peu trop long, on ne s’ennuie à aucun moment, puisque l’on suit plusieurs étapes de la vie de Romain Gary et que l’on découvre de nouveaux personnages, différents pays – Romain Gary voyage beaucoup, de la Pologne à l’Afrique, en passant par la France. Ceux qui ont lu le livre apprécieront de retrouver cet univers, et si vous ne connaissez pas l’histoire, je vous conseille d’aller la découvrir, c’est un agréable moment à passer.

 

Alma