Petit glossaire d’une petite grammaire franco-allemande

Cette page a vocation à être complétée au fur et à mesure des demandes des élèves, n’hésitez pas à me poser vos questions car tout n’est pas encore fini. Vous trouverez une version pdf de ces lignes en bas de page.

Vous ne comprenez pas les termes grammaticaux ? Les lignes ci-dessous sont pour vous !

Mise à jour du 06/05/2017

Les vraies grammaires avec du vrai papier font plus de 150 pages et les lignes suivantes ne les remplacent pas complètement. Vous trouverez ici quelques repères pour vous y retrouver un peu mieux dans la grammaire. Parfois, les connaissances grammaticales font défaut et bloquent ou freinent les progrès. Pour comprendre le fonctionnement d’un moteur, vous devez connaître le nom de certaines pièces et avoir quelques notions de mécanique. Pour comprendre le fonctionnement d’une langue, un petit passage par la grammaire s’avère indispensable. Et comme pour la définition d’un mot inconnu, on tombe parfois sur une explication avec d’autres mots inconnus. Un vrai dédale ! Vous ouvrez un tiroir et vous tombez sur un autre tiroir. Vous avez le droit de vous y perdre de temps à autre mais n’ouvrez pas tous les tiroirs en même temps, soyez patients et revenez vers ces pages quand il le faudra.

Posez-vous à chaque fois la question : est-ce que je comprends bien chaque mot de la définition que je lis ? Tous ces efforts font partie de l’apprentissage. Courage !

 

Ceci n’est qu’un complément du cours, tu trouveras dans ton cours aussi des informations. Continue à être attentif, à prendre des notes et à les organiser de manière compréhensible.

 

Lien : pour bien apprendre, vous devrez aussi comprendre ! Et puis ensuite de nouveau apprendre par cœur !

 

Mise en garde : les petits articles suivants sont conçus pour des débutants de la grammaire et ne visent pas l’exhaustivité. La simplification souhaitée est source d’approximations mais permet de baliser les premiers pas des apprentis grammairiens et leur permettre de remettre le pied à l’étrier !

 

Je ne peux que vous conseiller, pour approfondir vos connaissances, de consulter la Grammaire française impertinente de Jean-Louis Fournier. Je la trouve rigolote. Il y a aussi tout un tas de grammaires de l’allemand, par exemple ACH SO ! Les bases de la grammaire allemande (Ellipses) ou l’allemand de A à Z (Hatier).

 

Reportez-vous au terme à approfondir, ils sont classés par ordre alphabétique.

 

Accusatif : ne fuyez pas déjà même si on commence par parler de déclinaisons 😉 ! L’accusatif est l’un des 4 cas et il est employé en allemand pour exprimer le complément d’objet direct (COD) et après (les prépositions) durch, für, gegen, ohne, um. C’est à savoir par cœur ! Mais attention, il n’y a une différence de forme entre le nominatif et l’accusatif que pour le masculin. Pour le neutre, le féminin et le pluriel, on aura exactement la même forme (de déterminant ou de pronom) pour le nominatif que pour l’accusatif. Pas très logique, vous me direz, mais c’est comme ça ! Retrouvez le tableau des déclinaisons.

L’accusatif est aussi utilisé après certaines prépositions en opposition avec le datif. Ces prépositions dites mixtes (AUF / IN / HINTER / ÜBER / NEBEN / AN / ZWISCHEN / UNTER / VOR) sont suivies de l’accusatif ou du datif. Suivies de l’accusatif, elles expriment l’idée de déplacement vers un point. On parle alors de relation directive.

En français, on ne parle pas d’accusatif, il n’y a pas de déclinaison, c’est l’ordre des mots dans la phrase qui indique – le plus souvent – la fonction par rapport au verbe.

 

Adjectif : l’adjectif est un petit mot qui vient le plus souvent compléter un nom. C’est alors un adjectif épithète. Ex : Das ist ein netter Lehrer. C’est un professeur sympa. Comme en anglais, l’adjectif épithète se place toujours avant le nom qu’il complète. En français, cet adjectif épithète est tantôt devant, tantôt après le nom et c’est un vrai casse-tête pour les non-francophones (eh oui, vous n’êtes pas les seuls à en baver !!). Ex : une grande voiture rouge. Ein großes, rotes Auto. Et comme souvent, vous copiez le français, c’est ici une source d’erreur. Pour une fois que c’est simple (adjectif épithète TOUJOURS avant le nom qu’il complète), profitez-en ! Cet adjectif épithète se décline (et ce n’est pas le point le plus simple de la grammaire allemande). Je ne l’aborderai pas ici, des tas de sites le font déjà très bien.

Parfois, l’adjectif complète un verbe d’état (souvent sein ou werden ou aus/sehen) et devient un attribut du sujet. Dans cette position-là, il ne s’accorde pas avec le sujet comme en français. Ex : Er ist schön. Il est beau. Sie ist schön. Elle est belle.

Attention, en allemand, l’adverbe a parfois la même forme que l’adjectif. Voir adverbe.

Adverbe : c’est un mot invariable (invariable = qui ne change pas de forme, qui ne s’accorde pas) qui va donner une information supplémentaire sur un autre mot ou un groupe de mots (Ex : une précision sur un verbe (il parle rarement), sur un adjectif (il est très beau)). L’adverbe complète rarement un nom, c’est surtout l’adjectif (variable) qui le complètera. Attention, en français certains mots peuvent être utilisés comme adverbe et comme préposition selon le contexte. Ex : Avant, j’étais beau. C’est ici l’adverbe. Mais dans la phrase « Avant le cours d’allemand, j’étais à la cantine », avant est une préposition. Selon les cas, on traduira différemment en allemand l’adverbe et la préposition. (C’est pourquoi une prise de conscience progressive de la nature des mots est nécessaire pour faire des progrès). En allemand, il n’a pas – comme en français – la distinction entre l’adjectif et sa forme modifiée en adverbe (rare (adjectif) ? rarement (adverbe) – joli ? joliment…). Ex : er ist schön. Er singt schön. Traduction : il est joli. Il chante joliment.

L’adverbe est important car il ajoute une précision sur la manière, le temps, la quantité, le lieu. Il permet à vos phrases d’être plus précises, plus exactes, plus vraies !

 

Article (défini et indéfini) : il ne s’agit pas de l’article de journal ici, ni non plus de l’article de sport ! Attention à tous ces mots qui cachent plusieurs sens, c’est certes très profitable pour les jeux de mots mais ça peut aussi embrouiller les esprits, notamment quand on chercher un équivalent en allemand. L’article indique le genre (il y en a trois en allemand : féminin, neutre et masculin) ou le nombre du nom qu’il précède. Les articles se déclinent et je ne parle ici que des formes au nominatif.

Il y a les articles définis (der (masculin), die (féminin), das (neutre) et pour le pluriel die). Vous remarquerez tout de suite que die peut servir aussi bien pour le féminin que le pluriel. Comment distinguer un die féminin d’un die pluriel ? Il faudra être vigilant et surveiller la terminaison du verbe (s’il s’agit du sujet) et/ou la marque du pluriel (sur le nom) pour distinguer l’un ou l’autre. Pour ne pas provoquer de confusion, tous les noms féminins ont une forme du pluriel différente de celle du singulier (ex : die Frau – die Frauen).

Les articles indéfinis sont moins précis. Ein sert aussi bien pour le nominatif masculin que neutre, eine pour le nominatif féminin. Au pluriel, l’absence d’article indéfini (ou l’article Ø) marque le pluriel (en français des). Ex : Ich esse Kartoffeln.  Je mange des pommes de terre). Retrouvez les formes de ces articles dans le tableau des déclinaisons.

Auxiliaire : voir verbe auxiliaire

Cas (grammatical) : attention, le français compte de nombreux mots qui ont plusieurs sens selon le contexte de la phrase. On appelle cela la polysémie. Quand un élève est un cas, c’est tout autre chose que le cas grammatical qui nous intéresse ici ! L’allemand compte quatre cas grammaticaux. Comprenez quatre catégories pour classer les groupes nominaux (ou pronominaux). Pas grand-chose à comprendre dans un premier temps, il faut les connaître : nominatif, accusatif, datif et génitif. Ils sont utiles ensuite pour comprendre le système des déclinaisons. Chacun des cas est repris spécifiquement dans un article.

 

Complément d’objet direct et complément à l’accusatif : en français, le complément d’objet direct (COD) est l’élément de la phrase qui répond à la question qui ou quoi placée après le verbe (c’est important de le placer après le verbe !!). Ex : Albert mange des spaghettis. Albert mange quoi ? Des spaghettis est le COD. Le professeur interroge l’élève. Le professeur interroge qui ? L’élève est le COD. Attention, si le « qui » est placé avant le verbe, il pose la question sur le sujet et non le COD. La plupart du temps, le COD en français sera exprimé en allemand à l’aide d’un accusatif mais il n’y a pas toujours concordance entre les deux langues.

 

Conjonctions de coordination : souvent vous connaissez la liste des conjonctions de coordination en français et c’est un excellent point de départ. Ce sont les très fameux « Mais ou et donc or ni car ?». La conjonction de coordination permet de relier (de joindre, de faire la jonction) deux ou plusieurs mots ou deux propositions.

Ex : Ich esse Salat und Erbsen. Je mange de la salade et des petits pois. Er kommt nicht, denn er ist krank. Il ne vient pas car il est malade.

Pour plus de simplicité, ne retenez pour l’instant les équivalents que de mais (aber), ou (oder), car (denn), et (und). Sachez juste qu’en allemand, denn peut aussi avoir d’autres significations.

La place des mots (et surtout du verbe conjugué) en allemand après denn, oder, und et aber : quand ces conjonctions de coordination relient deux phrases, il n’y a pas d’inversion du verbe. On dit que la conjonction de coordination occupe la place « zéro », ensuite vient le sujet et le verbe. (Ce sera différent avec les conjonctions de subordination !) Les deux phrases reliées par des conjonctions de coordination peuvent fonctionner indépendamment l’un de l’autre.

Ex : Er ist nicht in die Schule gegangen, denn er ist krank. Il n’est pas venu à l’école car il est malade. Er ist zu Hause geblieben und seine Mutter hat den Arzt angerufen. Il est resté à la maison et sa mère a appelé le médecin.

Retrouvez la liste des conjonctions de coordination sur le site gris : http://samuel.rauline.pagesperso-orange.fr/8conjdesubetdecoord.htm

 

Conjonctions de subordination : Comme les conjonctions de coordination, les conjonctions de subordination relient deux phrases mais la seconde phrase (on l’appelle la proposition subordonnée, elle est « subordonnée » à la première et très souvent mais pas toujours en 2ème position) dépend de la première (qu’on appelle proposition principale).

Les conjonctions de subordination sont très intéressantes et nécessaires parce qu’elles expriment des relations de but, de cause, de temps, de condition de comparaison ou de conséquence entre les idées. Elles sont au cœur du raisonnement.

Après les conjonctions de subordination (autrement dit, dans les propositions subordonnées), le verbe conjugué occupe (à l’écrit au moins !) la dernière place. Ex : Der Schüler versteht nicht, weil der Lehrer schlecht erklärt. L’élève ne comprend pas parce que le professeur explique mal. Da der Schüler doof ist, versteht er nicht. Comme l’élève est idiot, il ne comprend pas. Attention, l’élève est peut-être parfois idiot mais il a des raisons de se tromper. Dans le dernier exemple, on trouve la conjonction de subordination da (puisque, comme) mais da peut aussi être un adverbe (qui signifie là). Retrouvez la liste des conjonctions de subordination sur le site gris : http://samuel.rauline.pagesperso-orange.fr/8conjdesubetdecoord.htm

 

Conjugaison : C’est la liste des formes que prennent les verbes pour modifier la personne (je, tu, il, elle…), le nombre (nous, vous, ils, elles), le temps (passé, présent, futur), le mode (conditionnel, subjonctif) et la voix (passive ou active). En allemand comme en français, presque chaque personne est associée à une terminaison. Ce couple là (personne + terminaison) est primordial en allemand pour vous faire comprendre car le sujet n’est pas toujours avant le verbe.

Ex : Die Hunde mag mein Bruder gern. Mon frère aime les chiens. Ce sont les chiens que mon frère aime. C’est entre autres la terminaison du verbe qui nous indique que mein Bruder est sujet.

 

Datif : c’est le 3ème cas grammatical des déclinaisons allemandes après le nominatif et l’accusatif. Dans les dictionnaires et les manuels, il est souvent indiqué « dat » et dans un groupe verbal, quand un complément est au datif, on trouve souvent l’abréviation jdm (pour jemandem, quelqu’un).

Le datif est utilisé systématiquement après les prépositions AUS, NACH, MIT, BEI, SEIT, VON, ZU (à connaître par cœur). Inutile de réfléchir, après ces prépositions, vous ressortez le tableau (ou vous l’apprenez !) http://lewebpedagogique.com/ressourcesallemandherriot/files/2016/12/Tableau-des-d%C3%A9clinaisons-en-allemand-1.pdf et choisissez le bon genre singulier ou le pluriel. Concrètement, cela signifie que les associations suivantes sont toutes incorrectes : mit die / mit das / von die / von das / mit eine / von eine / von ein… car die, ein(e) et das ne sont jamais une forme de datif. Certaines prépositions aussi peuvent être suivies du datif dans la langue courante : dank (grâce à), wegen (à cause de), außer (hormis).

Le datif est aussi utilisé pour exprimer le destinataire de l’action, le complément d’objet indirect (COI) ou le complément d’objet second (COS). Ce sont des compléments qui s’ajoutent au COD.

Ex : Ich gebe dem Kind ein Geschenk. Je donne un cadeau à l’enfant.

Notez que le complément au datif (ici dem Kind) précède celui à l‘accusatif (ein Geschenk) alors qu’en français on trouve le COD avant le COI. Comme souvent, le calque ne marche pas entre les deux langues.

Certains verbes en allemand sont construits avec un complément au datif même si l’équivalent français n’utilise pas de COI ou de COS, c’est juste une manière différente de voir les choses en allemand. Les verbes les plus fréquents avec un complément au datif sont : jdm begegnen (recontrer qn par hasard) – jdm helfen* (aider qn)- jdm glauben (croire qn) – jdm zu/hören (écouter qn) – jdm danken (remercier qn) – jdm gratulieren (féliciter qn) – jdm folgen (suivre qn) – jdm gefallen* (plaire à qn) – jdm gleichen* (ressembler à qn). Les * indiquent les verbes forts (ou irréguliers).

Au datif pluriel, il y a une marque de cas non seulement sur le déterminant mais aussi sur le nom (mit den Kindern).

Pour les prépositions mixtes, on utilise le datif pour exprimer la relation locative. Que de termes sur lesquels se pencher…

 

Déclinaisons : perfidie des Allemands pour emmerder les Français… ou système différent du français pour exprimer les relations au sein de la phrase. C’est selon ! Déjà des infos sur la page suivante : http://lewebpedagogique.com/ressourcesallemandherriot/parlez-moi-de-declinaisons/

 

Déterminant

 

Directif : voir relation directive

 

Double infinitif :

 

Fonction : elle détermine les relations du mot par rapport au verbe de la phrase. Si Roger est bien un homme (cf. exemple avec nature), sa fonction varie : s’il est avec sa mamie, il sera petit-fils, s’il est avec sa tante, il sera neveu, s’il est avec sa sœur, il sera frère. La fonction d’un mot varie selon sa place dans la phrase. Cette fonction déterminera souvent le cas grammatical et l’emploi des déclinaisons. Je vous disais que tout était lié !! Les fonctions les plus utiles à reconnaître seront pour vous le sujet, le complément d’objet direct ou COD, le complément d’objet indirect ou COI, le complément d’objet second ou COS. Et ensuite les compléments circonstanciels, l’attribut, le complément du nom et le complément d’agent utile pour le passif.

 

Génitif : c’est un des 4 cas grammaticaux, le moins utilisé. On le trouve après certaines prépositions (dont les plus courantes sont wegen (à cause de), (an)statt (au lieu de), dank (grâce à), trotz (malgré) et während (pendant)) et pour exprimer la relation du complément du nom. Ex : le chien de mon frère. Der Hund meines Bruders. On trouve aussi parfois le génitif après certains verbes ou après certains adjectifs. Retrouve les formes du génitif dans le tableau des déclinaisons.

 

Infinitif : c’est la forme du verbe non conjuguée, celle qu’on trouve dans le dictionnaire. En français, la confusion existe notamment pour les verbes du 1er groupe (en -er) entre l’infinitif et le participe passé. Ex : J’ai mangé (participe passé ou II) – Je vais manger (infinitif). Rappel de la règle pour distinguer les 2 : remplacez le verbe du 1er groupe par un verbe du 2ème et la différence sera nette. Ex J’ai pris – Je vais prendre. L’infinitif (sans zu) accompagne le plus souvent les verbes de modalité. Ex :  Ich will nach Hause gehen. (Je veux aller à la maison). Comme vous pouvez le voir dans cet exemple, l’infinitif occupe la dernière place du groupe infinitif. Alors qu’en français, il occupe la 1ère place ! Affaire de priorité pour chaque langue. Le français commence par l’élément important, l’allemand finit avec.

En allemand, le verbe à l’infinitif se termine par -en (essen, machen, lesen…) ou -n (sein, klingeln, sich erinnern…).

A l’infinitif, la particule verbale (ou préverbe) reste collée au radical. Ich will Daniel anrufen. Je veux téléphoner à Daniel.

 

Locatif : voir relation locative

 

Nature : c’est le type d’un mot indépendamment de tout contexte, en dehors de la phrase. Ce sont nos pièces de base de mécanique (boulons, écrous, vis, batterie…) ou l’ADN du mot. Roger est un homme, ce serait sa nature, comme « petit » est un adjectif ou « longtemps » un adverbe ou « car » une conjonction de coordination. Il faut bien distinguer nature et fonction, notamment pour comprendre les déclinaisons.

 

Nom

 

Nominatif : c’est le cas du sujet ou de l’attribut du sujet. Retrouvez les formes du nominatif dans le tableau des déclinaisons.

 

Parfait

 

Participe passé ou participe II : peu importe à votre niveau comment vous l’appelez, participe passé ou participe II, il faut surtout le reconnaître ! Et c’est là que les ennuis commencent… Eh oui, parfois en français, vous confondez l’infinitif et le participe passé, en tout cas pour les verbes du 1er groupe (verbes dont le radical termine en –er (sauf aller)). Vous connaissez la règle, il faut remplacer le verbe du 1er groupe par un verbe du 2ème ou 3ème groupe et vous entendrez automatiquement la différence. J’ai mangé s’écrit en –é (et non –er) car en le remplaçant par vendre, on a j’ai vendu. Ce n’est donc pas l’infinitif. Si cette règle n’est pas assez bien assimilée en français, il y a de grandes chances que vous négligiez les remarques suivantes. Il faut donc bien savoir quand vous traduisez, si vous avez affaire à un infinitif ou à un participe passé, c’est la priorité.

Le participe passé est l’élément qui fonctionne avec l’auxiliaire conjugué pour les temps composés du passé.

Une fois que vous savez qu’il s’agit bien d’un participe passé, voici en allemand les différents cas de figure. Si vous voulez qu’on reconnaisse votre forme verbale comme un participe passé, collez un ge- devant le radical et ajoutez-lui au hasard  –t ou –en (ex : gemacht (fait) – gefahren (allé)). Évidemment, il y a des règles plus précises et quelques exceptions pour rendre l’apprentissage des langues plus passionnant ;-)…

En allemand, pas de problème comme en français avec l’accord ou pas du participe passé, il est toujours invariable quand il est utilisé avec un verbe auxiliaire.

Pour la terminaison :  –t ou –en ?

Les verbes faibles ou réguliers prennent –t (ex : gemacht – gestellt (posé) – geliebt (aimé)…) ainsi que les verbes mixtes (gebracht, genannnt, gedacht…)

Les verbes forts ou irréguliers prennent –en (ex : gesehen (vu), gefunden (trouvé), gesprochen (parlé)…).

Les verbes de modalité ont deux formes possibles, une régulière (gemusst, gewollt) et une qui ressemble à l’infinitif, c’est le fameux double infinitif (point que je complèterai plus tard !!).

Quand n’y a-t-il pas le ge- ?

Les verbes qui commencent pas les préfixes suivants (toujours inaccentués à l’oral) ne prennent pas de ge-, c’est la fameuse liste (J’ai mis Cerbère en enfer) : ge-, miss-, zer-, be-, er-, ent-, emp-, ver-. Exemple : ich habe Deutschland entdeckt (et bon geentdeckt). J’ai découvert l’Allemagne. Ich habe nicht verstanden. Je n’ai pas compris.

Les verbes qui finissent en -ieren ne prennent pas non plus de ge-. Ex: Ich habe mit Sven telefoniert.

Pour savoir où placer le ge- pour les verbes avec une particule ou un préverbe séparable, lisez l’article ci-dessous !

Pour rappel : le participe passé des verbes irréguliers ou forts s’apprend tout simplement car la voyelle peut changer. Sais-tu où trouver une liste avec les verbes irréguliers ?

Retrouvez la liste des verbes irréguliers sur les pages ressources : http://lewebpedagogique.com/ressourcesallemandherriot/verbes-irreguliers/

 

Particule séparable ou préverbe séparable : quel bonheur de côtoyer de petits êtres merveilleux qui n’existent pas en français ! Elle sert à préciser ou modifier le sens du verbe. Ex : auf/machen (ouvrir) – zu/machen (fermer). Il faut parfois attendre la fin de la phrase pour la trouver. Eh oui, en allemand, l’important est très souvent placé à la fin ! En français plutôt au début. A l’oral, les particules séparables sont toujours accentuées.

La particule séparable peut être collée au verbe ou séparée de ce verbe. A l’infinitif, et au participe passé, elle est collée au verbe. Ich soll den Fernseher ausschalten. Je dois éteindre la télé. Er hat das Licht angemacht. Il a allumé la lumière. Dans ce dernier cas, on intercale la marque ge- du participe passé entre la particule séparable et le reste du verbe. Dans les subordonnées aussi, la particule séparable sera collée au verbe. Ex : Es bleibt dunkel, weil er das Licht nicht anmacht. Cela reste sombre parce qu’il n’allume pas la lumière. Si l‘infinitif est accompagné de zu, ce dernier s’intercale entre la particule séparable et le radical. Ex : Er geht weg, um das Licht nicht anzumachen. Il s’en va pour ne pas allumer la lumière.

Dans les autres cas, à savoir les phrases simples et les propositions principales, la particule séparable est détachée du verbe. Ex (weg/gehen) : Er geht weg. Il s’en va.

La particule (ou préverbe) séparable est souvent indiqué dans les listes de vocabulaire avec un / (auf/machen). Less préverbes suivants (unter – sont soit séparables, soit inséparables.

 

Chaque particule séparable a un ou plusieurs sens. Voici les plus courants :

ab indique (souvent) l’idée de partir, de perdre, p. ex. ab/fahren (partir) – ab/nehmen (maigrir)

an indique un contact, p.ex. an/machen (allumer)

auf indique l’idée de monter, p. ex. auf/gehen ou d’ouvrir (auf/machen).

aus exprime l’idée de sortir d’un lieu ou de finir un processus, p.ex. aus/gehen (sortir) – aus/schlafen (faire la grasse matinée) ;

ein exprime l’idée de rentrer (dans un lieu ou un processus), p.ex. ein/treten (entrer) – ein/schlafen (s’endormir)

her indique un rapprochement, p. ex. her/kommen (venir)

hin indique un éloignement, p. ex. hin/gehen (aller)

los indique l’idée de détachement, d’éloignement, p. ex. los/machen (détacher)

mit indique l’idée d’accompagnement, p.ex. mit/machen (participer), mit/kommen (accompagner)

unter indique l’idée de descendre (unter/gehen, se coucher, descendre)

zu indique l’idée de fermer ou d’ajouter, de prendre, p.ex. zu/machen (fermer) – zu/nehmen (prendre du poids)

zurück indique l’idée de retour, p. ex. zurück/kommen (revenir)

 

Pluriel des noms : depuis la maternelle, vous connaissez bien la différence entre le singulier et le pluriel, la différence entre un bonbon et plusieurs bonbons 😉 ! Dans votre dictionnaire papier ou en ligne, sachez repérer la forme du pluriel dans la parenthèse qui suit le nom. Le pluriel est souvent le deuxième élément de la parenthèse

Hund <-[e]s, -e>, comprendre que le pluriel de Hund est Hunde. Dans les listes de lexique des manuels ou les aides lexicales des textes, le pluriel est souvent indiqué après le nom entre parenthèses : Hund (e).

En français, la plupart des pluriels se forment en ajoutant un -s final au nom, bien sûr, il y a des exceptions (journaux, choux…). En allemand, l’article die marque aussi bien le féminin singulier que le pluriel. Ex : Die Mutter kommt. La mère arrive. Die Schüler lesen ein Buch. Les écoliers lisent un livre. Il faut donc différencier sur le nom (particulièrement les féminins) le singulier du pluriel. N’y allons pas par quatre chemins, le pluriel est à connaître – donc à apprendre – tout comme les formes irrégulières des verbes et le genre. Pas grand-chose à comprendre là-dedans ! Mais en cas de doute ou d’oubli, vous devrez indiquer à votre interlocuteur ou à votre lecteur que vous faites la différence entre le singulier et le pluriel. Comment ? A défaut, ajoutez un -n ou -en, ce ne sera peut-être pas exact mais vous serez compris.

En vrai, les marques du pluriel sont nombreuses en allemand :

-e ; -er ; ou aucune différence entre singulier et pluriel : der Hund ? die Hunde – das Kind ? die Kinder – der Schüler ? die Schüler. Dans ce dernier cas, c’est seulement l’article qui marque la différence entre le singulier et le pluriel !

-¨e ; -¨er ; ¨ : die Maus (¨e) ? die Mäuse – das Buch (¨er) ? die Bücher – der Garten (¨) ? die Gärten

-en; -n (sans inflexion (ou Umlaut) : die Frau (en) ? die Frauen – der Name (n) ? die Namen

Attention, le datif pluriel est le seul cas qui ajoute une marque sur le nom (en plus de l’article), cette marque est un -n mais ce n’est pas la marque du pluriel (sauf s’il y a déjà un -n au pluriel). Ex : mit den Kindern (-er est la marque du pluriel et -n la marque du datif pluriel) – mit den Damen : on n’ajoute pas de 2ème -n !

 

Préposition

 

Prétérit : Inutile de chipoter, c’est certes partiellement inexact mais je vais dire ici que le prétérit correspond à l’imparfait. (Si c’était vrai, vous pensez bien que les grammairiens l’eussent appelé aussi imparfait). C’est donc un temps simple (pas de verbe auxiliaire) du passé.

 

Formation pour les verbes faibles ou irréguliers : radical de l’infinitif + te + les terminaisons pour chaque personne dans l’ordre 1ère, 2ème, 3ème au singulier et idem au pluriel (Ø, st, Ø, n, t, n). Ex : Ich machte (je faisais) – du hörtest (tu entendais) – er/sie/es kaufte (il/elle achetait) – wir verkauften (nous vendions) – ihr suchtet (vous cherchiez) – Sie/sie spielten (vous jouiez (forme de politesse) / ils ou elles jouaient).

Cela vous perturbe mais il n’y a pas de -t pour la 3ème personne (comme au présent) et cette 3ème personne du singulier est semblable à la 1ère personne (ich machte – er machte).

 

Si par malheur, vous ne savez pas si un verbe est régulier ou irrégulier, vous pouvez toujours utiliser cette construction-là pour former un passé. Ce sera peut-être faux mais on comprendra le verbe comme un passé.

Retrouvez la liste des verbes irréguliers sur les pages ressources : http://lewebpedagogique.com/ressourcesallemandherriot/verbes-irreguliers/

 

Formation du prétérit pour les verbes forts ou irréguliers : le radical change et il faut l’apprendre (cf. lien ci-dessus). A ce radical modifié, on ajoute les marques de chaque personne comme pour le prétérit des verbes faibles (Ø, st, Ø, n, t, n). Ex : ich nahm (je prenais) – du sahst (tu voyais) – er gab (il donnait) – wir aßen (nous mangions) – ihr sangt (vous chantiez) – Sie/sie schliefen (forme de politesse vous dormiez ou 3ème personne du pluriel, ils/elles dormaient).

 

Pour les verbes de modalité (können – dürfen – müssen – sollen – mögen et wollen), on prend le radical SANS Umlaut et on ajoute les marques Ø, st, Ø, n, t, n. Ex : Ich musste – du konntest – er sollte…

Attention, si vous ajoutez (par mégarde) à cette forme le Umlaut (ou inflexion en français), vous formez le subjonctif II (l’équivalent du conditionnel). Ich müsste (je devrais).

 

Certains verbes changent de radical et prennent les terminaisons des verbes réguliers. Ce sont les verbes mixtes. Les plus connus sont : denken (penser), bringen (apporter), brennen (brûler), kennen (connaître), senden (envoyer, to send) et nennen (nommer). Là aussi, il faut les connaître. Ex : ich dachte (je pensais) – du brachtest (tu apportais) – sie kannte (elle connaissait) – wir brannten (nous brûlions) – wir sandten (nous envoyions) – sie nannten (ils/elles nommaient).

 

Pronoms

 

Pronoms personnels

 

Pronom relatif

 

Proposition

 

Radical d’un verbe

 

Relation directive et relation locative : les prépositions spatiales n’ont pas les mêmes précisions en français et en allemand. Pour faire vite, le fonctionnement des prépositions est plus précis en allemand car certaines nuances en français sont exprimées par le verbe. Pour expliquer le pourquoi du comment en allemand avec les prépositions spatiales, on a recours au concept de relation directive et relation locative.

La relation directive ou le directif, c’est quand on se déplace vers un lieu. Ex : Ich gehe in das (ins) Kino. Je vais au cinéma. Les prépositions mixtes seront alors suivies de l’accusatif.

La relation locative ou locatif, c’est quand on est dans un endroit. Ex : Ich sitze in dem (im) Kino. Je suis assis au cinéma. Pour le locatif, les prépositions mixtes sont suivies du datif. On peut ainsi avoir des nuances. Ex : Ich gehe in den Wald. Je vais vers la forêt. Ich gehe im Wald. Je me promène dans la forêt (sans la quitter).

Les prépositions spatiales à, en, chez ne font pas la différence en français entre le locatif et le directif. Pour les traduire en allemand, il faudra avoir en tête cette relation locative ou directive.
Retrouvez le tableau sur la version pdf !

 

Subjonctif II : C’est le mode de l’irréel et de l’hypothétique, souvent il traduit le conditionnel en français mais il peut aussi traduire l’imparfait dans les phrases en si (wenn) exprimant un condition.

Ex : S’il venait, nous pourrions nous entraîner. Wenn er kommen würde, könnten wir trainieren.

Le subjonctif II présent peut se présenter sous deux formes différentes. Pour les verbes de modalité (können, dürfen, wollen, mögen, müssen et sollen) ainsi que les verbes auxiliaires (sein, haben et werden), on utilise la forme simple. On prend la base du prétérit (d’où la nécessité de le connaître), on ajoute l’inflexion (= l’Umlaut), le -e- et les terminaisons (Ø, st, Ø, n, t, n). Exemples :

  • Auxiliaires sein, haben, werden : ich wäre, ich hätte, ich würde, du würdest
  • Modaux : ich könnte, ich müsste, ich dürfte, ich möchte,

Attention exception : ich sollte, ich wollte (sans inflexion!), du solltest…

Dans la langue parlée, le -e- a tendance à disparaître. Ich wär’ so gerne Millionär

La deuxième forme est utilisée le plus souvent pour les autres verbes (sauf auxiliaire et verbes de modalité). C’est une forme composée. On utilise l’auxiliaire werden au subjonctif II avec l’infinitif du verbe à conjuguer. : würde + infinitif : er würde machen. Ex : Er würde gern einen Kuchen backen. Il ferait/cuirait bien un gâteau.

Pour les verbes forts, on peut aussi trouver une forme simple formée sur le même modèle que pour les auxiliaires  (radical du prétérit + éventuellement l’inflexion + e + Ø, st, Ø, n, t, n (ich käme, du kämest, er käme, wir kämen…). C’est une forme littéraire.

 

Pour former le subjonctif II passé, il suffit de mettre l’auxiliaire du parfait au subjonctif II : er hätte geglaubt, du wär(e)st gekommen. Il aurait cru, du serais venu.

Attention ! Contrairement au français, dans la phrase conditionnelle, les deux verbes, celui de la principale et celui de la subordonnée qui commence par wenn, sont au subjonctif II. Cf. exemple du début d’article.

 

 

Sujet

 

Verbe : le verbe est une magnifique créature qui a la faculté d’exprimer une action ou un état. Il permet de jongler avec les temps (présent, passé, futur) en variant les personnes (je, tu, il, nous…)  au singulier ou au pluriel. En allemand comme en français, les conjugaisons sont relativement difficiles (beaucoup plus qu’en anglais !) car il faut associer le bon pronom avec la bonne terminaison. Mais rien d’impossible non plus. A minima, retenez qu’au présent, les terminaisons les plus courantes sont : -e ; -st ; -t ; -en ; -t ; -en. Un article spécifique traite du prétérit. Le groupe verbal peut aussi avoir deux « morceaux », on parle de temps composé, par exemple avec un auxiliaire et un participe passé ou un infinitif. Particularité en allemand, il y a des verbes avec un petit morceau peut se balader et se détacher du verbe, le préverbe séparable (appelé aussi particule séparable).

En français, le classement des verbes se fait en 3 groupes (1er groupe, verbes à l’infinitif en -er (ex : manger, marcher… sauf aller) ; 2ème groupe, verbes en -ir avec le participe présent se termine en -issant (ex : finir, en finissant) ; 3ème groupe, tous les autres verbes plus ou moins farfelus !). En allemand, on trouve d’autres catégories :

1)      Les verbes réguliers (ou verbes faibles, p.ex. machen, wohnen…) : leur radical ne change pas, on ajoute des terminaisons pour former les temps et comme pour tous les verbes parfois un autre verbe auxiliaire.

2)      Les verbes irréguliers (ou verbes forts, p.ex. essen, gehen, treffen…),

3)      Les verbes de modalité (wollen, mögen, können, dürfen, müssen, sollen)

4)      Les verbes mixtes (nennen, brennen, kennen…) qui mélangent les spécificités des verbes forts et faibles.

 

Verbe auxiliaire : être et avoir sont les deux verbes auxiliaires en français. Ils perdent leur sens initial pour aider à former certains temps, par exemple le passé composé (je suis allé – j’ai mangé) ou pour former le passif (le prof est frappé par l’élève). En allemand, il y a 3 verbes auxiliaires : sein, haben et werden.  Voir l’article sur la voix passive.

 

Virgule

 

Voix active

 

Voix passive : C’est une phrase du genre « Le professeur est frappé par l’élève » ou « La souris est mangée par le chat ». Une fois encore, le problème est double. Il vous faut soit le reconnaître, soit le construire dans vos phrases. Mais remarquez bien que très souvent, vous pouvez vous en passer dans vos productions en le remplaçant par la voix active…

Pour le reconnaître : le passif en allemand se forme avec l’auxiliaire ‘werden’ (et non ‘sein’ qui serait l’équivalent de l’auxiliaire du passif ‘être’) et avec le participe passé (qui reste invariable). Faites un tour à l’article sur le participe passé si besoin.

Ex : Der Lehrer wird vom dem Schüler geschlagen. Le professeur est frappé par l’élève.

Ne confondez pas avec le futur qui lui se construit avec werden (au présent uniquement) et l’infinitif ! Voir l’article consacré.

L’auxiliaire ‘werden’ peut bien sûr se conjuguer aussi car il n’y a pas que le présent à la voix passive.

Passif prétérit : Die Maus wurde von der Katze gefressen. La souris fut mangée par le chat.

Remarquez bien le complément d’agent qui fonctionne souvent avec le passif est introduit avec la préposition par en français et avec von en allemand (et non bei qui serait une (mauvaise) copie de l’anglais by).

Pour rigoler, on peut aussi construire le passif parfait et le passif futur…

Au passif parfait, vous devrez faire chauffer votre cerveau, je m’explique : en français, l’auxiliaire être se conjugue au passé composé avec avoir (il a été) ? Il a été frappé par le professeur (on change un peu !)

En allemand, l’auxiliaire du passif werden se conjugue lui avec l’auxiliaire ‘sein’ et son participe passé pour le passif est worden. Ex : Er ist vom dem Lehrer geschlagen worden. C’est-à-dire que ist traduit a et que worden traduit été. Avec l’ordre des mots spécifiques à l’allemand. Je vous avais prévenu qu’on allait rigoler ;-)) !

Pour le futur, on se trouve avec le double emploi de l’auxiliaire werden. Une fois pour le passif et une fois pour le futur.

Ex : Der Schüler wird vom dem Lehrer geschlagen werden. L’élève sera frappé par le professeur.

On a bien l’auxiliaire du futur werden mais au lieu de l’infinitif, on met l’infinitif passif avec le participe passé et werden (être frappé).

Pour le former dans vos productions, vous aurez d’abord besoin de repérer le passif en français car vous l’utilisez sans forcément vous en rendre compte. Avouons que ce n’est pas toujours simple. Dans la phrase, la porte est ouverte, on ne sait pas s’il s’agit d’un état ou d’une action (elle est ouverte par quelqu’un). En allemand, cela se traduira différemment.

Die Tür ist geöffnet ou die Tür wird geöffnet.

 

Globalement, le passif est plus utilisé en allemand qu’en français car il sert aussi pour des expressions impersonnelles du genre ‘Hier wird nicht geraucht‘ (Ici, on ne fume pas).

Et en cadeau, la version pdf  du 06/05/2017 Petite grammaire francoallemande au 06052017