Les règles du jeu en classe

Les règles du jeu de la classe

Vous trouverez ci-dessous la plupart des règles dans ce grand jeu qu’est la vie en classe. J’espère que vous trouverez ces règles évidentes mais parfois les évidences ont besoin d’un petit rafraîchissement.

Cette page a pour but de supprimer certaines incompréhensions (par exemple lors du bilan effectué au conseil de classe) entre élèves et enseignants. Les premiers prétendent travailler tandis que les seconds jurent qu’ils ne font rien ! Reprenons certaines bases sur lesquelles les enseignants (souvent) s’appuient.

1) Qu’est-ce qu’un enseignant (et plus particulièrement votre professeur d’allemand) attend de vous en classe ?

En entrant dans la classe, installez-vous rapidement sans vous énerver, asseyez-vous quand on vous le demande et sortez vos affaires. Sortir ses affaires, sa trousse, ouvrir son cahier (ou prendre sa feuille de cours), c’est montrer au prof qu’on est prêt à travailler. C’est montrer qu’on connaît les règles secrètes de fonctionnement d’une classe. En ouvrant votre cahier, vous pouvez entrer dans le monde merveilleux du cours d’allemand, vous ouvrez la porte de ce nouvel univers ! Essayez, vous verrez, cela produit un effet magique et garantit un début d’heure sans encombre.
La classe est un endroit propice au travail, aux progrès et le calme est souvent de rigueur. Je sais bien qu’à votre âge, il est parfois difficile de rester toute une journée assis sur une chaise. D’ailleurs, les jeunes allemands de votre âge prendraient ça pour de la torture… Profitez des créneaux hors classe pour vous défouler si vous en ressentez le besoin, faites du sport, de la musique…
Le calme n’est pas toujours synonyme de silence, vous devrez parfois parler avec votre voisin (en allemand, occasionnellement en français) et vous ferez tous un peu de bruit, c’est bien normal. Ce brouhaha-là est autorisé !

Généralement, le début d’heure est consacré à un rapide bilan du cours précédent. Et oui, vous aviez maths avant, français et EPS et le dernier cours d’allemand remonte à 3 jours, ça mérite bien un petit tour de chauffe. C’est l’occasion pour les moins à l’aise de prendre la parole à ce moment-là car il n’y a encore rien de nouveau. En principe, comme vous avez appris votre cours, cette phase peut se faire cahier fermé !

Votre cahier est votre partenaire de vos progrès et il peut vous accompagner pendant les trois années du lycée. Un peu de vocabulaire, quelques règles de grammaire, vous devez prendre des notes ou recopier les passages prévus en classe et savoir où se situe quoi. Comme la langue représente un tout, je ne classe pas le cours en différentes parties (vocabulaire, grammaire…). Je distribue aussi quelques photocopies que vous devrez classer (ou coller) dans le projet.
En règle générale, en une année, nous traiterons entre 5 et 8 projets. Amenez en cours toujours l’intégralité du projet travaillé et replongez-vous dans les anciens projets, une fois de temps en temps, par exemple durant les vacances !
Si un morceau du cours vous manque (suite à une absence ou à un oubli de cahier), consultez le cahier de texte en ligne et recopiez-le ou demandez un cahier à l’un(e) de vos camarades.
Votre cahier, vos traces écrites, votre trieur, c’est votre mémoire secondaire, c’est votre appropriation du cours, c’est votre bébé que vous chérissez, votre petite île de bonheur où vous aurez plaisir à lire et relire car pour comprendre et apprendre, vous devrez y revenir régulièrement. Bien sûr que vous disposez aussi d’autres supports comme le cahier de texte en ligne et l’ENT mais ces derniers ne remplacent pas encore votre propre cours ! Et en recopiant, vous retenez aussi mieux, c’est en plus une phase de cours plus calme, utile pour vous ressourcer. Prévenez-moi si vous êtes dyslexique ou dys-kekchose, nous modulerons en fonction de votre handicap.

Nous varions les activités et travaillons la compréhension de l’oral, la compréhension de l‘écrit, l’expression orale (en continu et en interaction) et l’expression écrite. Si vous êtes moins fort dans une de ces activités, pas de panique, vous essaierez de compenser avec une autre tout en cherchant à limiter au maximum les dégâts !

La dose des questions (du professeur ou d’un camarade) adressées à toute la classe diminue fortement (on privilégie le travail de tout le groupe et non d’un seul élève) mais si vous êtes un fin tacticien, vous limiterez vos interventions en classe à une ou deux par heure. Cela vous assurera une participation satisfaisante. Eh oui, une ou deux phrases par heure !!

Cette partie visible de l’iceberg, c’est votre comportement en classe : un peu de calme, ouvrir son cahier, prendre des notes ou recopier et participer (même de manière minimale). Quiconque respectera ces 4 règles s’assurera une bonne dose de bienveillance de la part de son professeur !

2) Le travail en dehors de la classe
Nous abordons ici la partie cachée de l’iceberg, le monde obscur où professeur et élèves ne sont plus ensemble et où les incompréhensions demeurent les plus grandes.
Le travail à la maison peut prendre des formes différentes : mémorisation de vocabulaire, lecture d’approfondissement ou de découverte, exercices, recherches, travail de compréhension de l’écrit ou de l’oral, expression écrite ou orale.
Toutes ces activités ont pour but de vous faire progresser.
De plus en plus, ce travail s’articulera autour de l’ENT mais pas uniquement. Le CDI dispose de nombreux livres, vous savez les livres 😉 !
Une mauvaise note en devoir de vocabulaire veut-elle dire que vous n’avez pas appris ? Non, ça veut juste dire que vous n’avez pas retenu et que vous devrez peut-être changer vos méthodes ou augmenter votre temps de mémorisation. Idem pour la recherche ou la compréhension, vous aurez peut-être cherché mais pas trouvé. Mais alors comment vous différencier de celui qui n’a pas du tout cherché ?
Montrez à chaque fois votre bonne foi, montrez que vous avez (et c’est le minimum !) essayé (sans prendre non plus trop souvent vos professeurs pour des idiots, ils n’aiment pas beaucoup), discutez avec le professeur entre deux exercices ou à la fin du cours si malgré vos efforts, vous n’avez pas réussi ce qu’on vous demandait et surtout s’il vous semble qu’il y a une incompréhension entre votre prof et vous quant à votre prétendue absence de travail ! Et de préférence avant le conseil de classe ou la fin du trimestre. Vous pouvez aussi comparer avec vos camarades, notamment ceux qui sont à l’aise dans la matière : combien de temps ont-ils travaillé pour tel ou tel projet ? Comment s’y sont-ils pris ? Qui a pu les aider ? Qui pourrait vous aider ?
Une relation d’échanges doit s’établir entre le professeur et les élèves afin de clarifier les demandes et de dissiper tout malentendu.

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