Le lien entre l’identité et les vêtements

Après la lecture de cet extrait, une succession de plusieurs questions m’est venu à l’esprit : c’est quoi réellement une identité ? L’identité, se limite-t-elle à l’apparence ? Sommes-nous réellement ce que notre apparence reflète ? Pourquoi autant de jugement sur l’habit du Persan ? N’est-il pas libre de s’accoutrer comme bon lui semble ? N’avons-nous pas le droit d’avoir un style vestimentaire propre à nous, sans pour autant avoir le poids du jugement des autres ? Il est vrai qu’à première vue, l’identité va de pair avec l’habit, elle est ici en quelque sorte un langage muet qui reflète notre identité et notre culture notamment à travers les habits traditionnels qui est propre à chaque communauté et permet une relation de proximité entre les personnes qui peuvent facilement se reconnaître à travers donc l’habit. D’autre part, cet extrait de texte met en évidence la question de la perception de ce qui est étranger, qui ici est une source de curiosité, d’émerveillement, mais aussi de rejet et de mépris, on peut constater cela à la fin avec le discours direct « comment peut-on être Persan ? ». En tant que lecteur, on est poussé à mener une réflexion profonde sur la question des droits culturels, mais aussi du patrimoine commun qui, même à l’heure actuelle fait encore objet de hiérarchisation dans notre société d’où l’étonnement, le critique et le jugement négatif de certains.

Personnellement, je trouve ça médiocre de juger les personnes sur l’apparence parce que l’identité va au-delà de celle-ci et comme nous le savons tous « L’habit ne fait pas le moine ». Je peux un matin me réveiller avec une envie de m’habiller en uniforme de police ou bien même de mettre un habit traditionnel japonais parce que tous simplement j’aime bien, et non parce que j’ai des origines japonaises ou que je suis une policière. Pour ma part, l’identité est une notion assez vaste et complexe qui ne se repose pas que sur l’apparence.

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