Napoléon Ier et la presse

Le 30 mai 1631 la Gazette publiée à Paris marque la naissance de la presse française.

En 1799, Napoléon Ier (appelé également « Napoléon Bonaparte ») est devenu le Premier Consul, il a renversé le Directoire et a pris le pouvoir. Il installa par la suite, un régime autoritaire placé sous son influence personnelle. Il faut savoir par ailleurs qu’après un attentat lors duquel il s’est échappé, Napoléon était très méfiant et inquiet, il voulait tout savoir sur tout le monde. Il va donc créer une police secrète, il leur ordonna de surveiller les cafés, les théâtres mais surtout la presse ! La police put faire fermer des établissements, ruiner les industries, sans autre motif que sa volonté ; tout cela n’était que de petites choses aux yeux du pouvoir, les intérêts privés devaient se confondre dans la suprême loi de la dictature.

Le 17 janvier 1800, dès son arrivée au pouvoir il décida d’instaurer la censure de la presse. A Paris, 60 journaux sur 73 ont alors subitement été supprimés par décret. Napoléon décrète la censure pour s’assurer la mainmise sur l’Esprit et les consciences des Français. Il n’a pas de justification particulière car comme il le disait si bien : « Je suis l’empereur après tout ». Ce qui laissait sous-entendre que le peuple devait obéir car c’est lui le plus puissant et celui qui « commande ». On parle alors par la suite, de liberté de presse et la liberté d’expression. Le combat pour la liberté de la presse va agiter tout le XIXème siècle. À partir de 1803, un système de censure préalable sera mis en place. Les services du préfet de police pourront ainsi examiner deux exemplaires de tout livre à paraître, huit jours avant sa mise en vente, l’objectif étant de censurer les livres avant plutôt qu’après leur publication. Mais pendant la Révolution française, la presse put enfin devenir libre lors d’une nouvelle loi instaurer qui est celle du 29 juillet 1881. Concrètement, cette loi permet à la presse d’être libre en quelque sorte grâce à l’article 11 de la DDHC (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen) de 1789 qui proclame : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté… »  Alors, évidemment, elle ne sera pas pour autant respectée pendant toute la révolution, loin de là.

https://francearchives.fr/fr/pages_histoire/40099         https://www.lumni.fr/video/la-censure-sous-napoleon#:~:text=La%20censure%20de%20la%20presse,journal%20doit%20payer%20ce%20censeur.   https://gallica.bnf.fr/html/und/presse-et-revues/presse-durant-la-revolution-et-lempire?mode=desktop 

Emma, 4e3