2- Les maladies dégénératives

La maladie d’Alzheimer

Qu’est-ce que c’est?

 La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative du cerveau où s’accumulent des substances chimiques anormales responsables d’une détérioration progressive de la mémoire et des capacités intellectuelles. Elle provoque des lésions dans le cerveau. Celles-ci sont irréversibles et conduisent à un déclin des fonctions cognitives, qui servent à traiter l’information, et comportementales au fur et à mesure de la progression de la maladie.

Des moyens de détection de la maladie avec des nanoparticules?

 Des chercheurs ont développé une méthode ultrasensible pour la détection de protéines liées à la maladie d’Alzheimer. Fondée sur l’utilisation de nanoparticules, cette technique a été employée pour dépister des ligands spécifiques dans le liquide céphalo-rachidien mais elle pourrait être applicable à des prélèvements sanguins. Ce test serait plus de 100 000 fois plus sensible que les techniques de détection conventionnelles.

Des traitements avec des nanoparticules?    

 Résultat de recherche d'images pour "barrière hémato-encéphalique" Grâce aux nanoparticules, les chercheurs ont été en mesure d’emprisonner le principe actif à l’intérieur de celles-ci. De plus, elles peuvent être recouvertes d’une couche supplémentaire permettant à des protéines présentes dans le sang de se fixer sur les nanoparticules, leur permettant ainsi de franchir la barrière hémato-encéphalique. Le taux d’administration de ces principes actifs est ainsi multiplié par 4 par rapport à une injection de principe actif libre. Plusieurs thérapies montrent une amélioration de leurs résultats grâce aux nanoparticules:                                  

Résultat de recherche d'images pour "curcumine" La curcumine, provenant de l’épice curcuma mais également puissant antioxydant, a certaines propriétés intéressantes pour combattre la maladie d’Alzheimer. En effet, le stress oxydant aurait également un rôle important dans les mécanismes de mort neuronale lors des maladies neurodégénératives. Malheureusement, la curcumine est détruite très rapidement dans le tractus digestif puis après son passage dans le sang. De manière très prometteuse, la curcumine a donc été encapsulée dans ces nanoparticules, pour traverser la barrière hémato-encéphalique.

-L’effet de nanoparticules « éponges » à radicaux libre a également été étudié. En effet une des causes de la maladie d’Alzheimer est la gangrénisation de radicaux libres qui sont des oxydants. Ces radicaux libres possèdent un ou plusieurs électrons non appariés sur leur couche externe, oxydent l’ADN, les protéines, les hydrates de carbone et les lipides entraînant parfois leur destruction.

Résultat de recherche d'images pour "insuline"

-Le cas de l’insuline: les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, aussi connue sous le nom de “Diabète de type 3”, développent, comme les diabétiques, une résistance à l’insuline cérébrale. Ce phénomène est un facteur de risque pour le développement de la maladie. L’étude, publiée dans Biomaterials, a permis de réaliser des nanoparticules polymères (nano-gels) capables de transporter l’insuline directement au cerveau, permettant d’éviter les effets indésirables des thérapies ordinaires. Les chercheurs sont parvenus à créer des nano-gels capables d’incorporer, de protéger et de transporter l’insuline directement au cerveau, et qui peuvent être administrés grâce à un spray nasal.

La maladie de Parkinson:

Résultat de recherche d'images pour "lysosome"Au cours des dernières années, de nombreuses preuves se sont accumulées pour suggérer que le dysfonctionnement des lysosomes à l’intérieur des neurones peut contribuer à la maladie de Parkinson. Les lysosomes sont des organites responsables de la dégradation de molécules et de micro-organismes indésirables dans le cytoplasme des cellules. Lorsque leur fonction est altérée, par exemple en raison de mutations dans des gènes codant des enzymes nécessaires à leur fonction, les déchets s’accumulent dans les neurones, ce qui entraîne des lésions nerveuses et la mort de la cellule. Les chercheurs ont démontré que l’utilisation de nanoparticules  restaure la dysfonction lysosomiale. Les nanoparticules sont importées efficacement dans la cellule et dirigées vers les lysosomes dont elles sont capables de corriger le pH anormalement élevé, induit par différentes mutations impliquées dans la maladie de Parkinson. Enfin, les résultats montrent que ces nanoparticules peuvent être détectées dans les neurones après injection intracérébrale et sont capables de les protéger.

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