Homonymes, paronymes, synonymes et antonymes

Les homonymes

Les noms propres

  Quand on parle d’homonymes, on pense d’abord à deux personnes qui n’ont pas de lien de parenté mais qui ont le même nom.

Les noms communs :

   Un homonyme est un mot ou un signifiant qui a une prononciation et/ou une graphie identique à celle d’un autre mais un signifié différent.

  • un coq, une coque, un coke

  • une geste, un geste

  • se fier, il est fier

Voici des outils permettant d’étudier les homonymes quand il s’agit de noms communs :

  Les homographes sont des mots qui s’écrivent de la même façon, les homophones ont la même prononciation.

Les homographes homophones

  Certains homographes se disent aussi de la même façon :

  • une pêche (un fruit)

  • une pêche de poissons.

  Ces mots n’ont pas la même origine.

Les homographes non homophones

  D’autres homographes (parfois nommés hétéronymes) se prononcent différemment : Il est à l’est.

  Vous trouverez les homographes non homophones dans ces pages :

Les homophones non homographes

  • Quand tu auras le temps d’aller à Caen, il faudra qu’en partant du camp tu me préviennes.

  Les homophones non homographes, généralement appelés homonymes, sont étudiés plus souvent.

  Voir : Découverte des homophones.

Les paronymes

  Beaucoup de mots se ressemblent phonétiquement mais n’ont pas le même sens, ce sont des paronymes.

  • une gallérie (= un insecte)

  • une galerie (= un lieu de passage ou de promenade, plus long que large ; une salle aménagée pour une exposition ; un magasin de vente d’œuvres d’art ; …)

  Vous en trouverez de nombreux exemples dans le Dictho.

Les antonymes

  Quand un mot a un sens contraire à un autre, ils sont antonymes.

  • grand, petit

  Voir : Synonymes et contraires.

 Monsieur,

 Professeur en retraite depuis maintenant plus de quinze ans, je ne maîtrise pas suffisamment l’informatique pour correspondre directement sur vos sites et je vous prie de m’excuser pour le dérangement que cela pourra vous causer.

 Je ne peux que souligner la richesse de ce que vous présentez :

  • l’usage du bon sens plutôt que l’énoncé de règles conventionnelles pour les mots composés, les accords dans le groupe nominal, …..

  • la signification des mots terminés en al, ail,….. à l’occasion de leur mise au pluriel.

  • une longue liste d’homographes non homophones

 Et bien d’autres détails, notamment les fluctuations des règles de grammaire au cours des siècles passés qui constitueraient une savoureuse conclusion à votre exposé « du singulier au pluriel » .

 Cependant il est une question sur laquelle même des spécialistes restent plutôt muets :

 Les nuances de la phonétique dans les homophones

« Les homonymes sont des mots qui se prononcent de la même façon mais qui n’ont pas la même signification ».

 Alors, après écoute attentive des voyelles,

  • patte et pâte : longueur du son

  • pomme et paume : ouverture

  • pêcher (du poisson) et pécher (faute) : ouverture

  • du lait (lè) dans le Nord et du lait (lé) dans le Midi : ouverture

  • ou et houx : expiration

  • haie et hé ! : intonation

 Ces mots forment-ils des couples d’homonymes

  • à l’école primaire ?

  • au lycée ?

  • en faculté ?

 En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs

 Bonsoir Monsieur,

 Étant également retraité, cela me permet d’aborder les questions linguistiques  sans les contraintes de l’enseignement qui pourtant a guidé ma démarche. Aussi j’apprécie vraiment votre message et votre ouverture.

 Je suppose que vous faites référence à ma tentative de clarification des contenus enseignés que ce soit en grammaire, conjugaison, vocabulaire et orthographe. Il y a tellement de temps perdu avec des apprentissages inutiles et des contradictions…

 Cependant, ma « priorité » pour deux ou trois ans encore est le Dictho que j’utiliserai ensuite pour parfaire ces réflexions sur la validité des règles. La conception de ce dictionnaire est de permettre de trouver l’orthographe d’un mot même si on n’en connait qu’approximativement la prononciation ou de découvrir ce mot au moyen des familles étymologiques.

 Dans cette optique, s’imposent les archiphonèmes afin de tenir compte des différences de prononciation entre régions, entre pays et même entre voisins… C’est pourquoi y figure souvent la mention « Prononciation plus ou moins proche selon les régions ».

 Dans le Dictho, la démarche est de faire figurer le plus grand nombre de mots avec des définitions qui aident à reconnaitre la graphie correcte (ou les graphies), et en mettant en évidence les similitudes ou ressemblances phoniques.

 Cela ne signifie pas d’effacer les différences phonologiques que vous mettez justement en valeur mais d’aider à la réflexion et au choix. Par exemple, une des causes d’échec dans l’apprentissage de la lecture est le fait que l’enseignant impose une prononciation alors que la plupart des mots (votre exemple du lait est tout-à-fait révélateur) sont prononcés différemment selon les élèves. Un bon lecteur a compris que beaucoup de mots peuvent être dits de plusieurs façons.

 Le degré d’homophonie que vous mettez en évidence est un élément fondamental de la langue française mais le tort est d’imposer une norme de prononciation alors que c’est un moyen de comparer et d’enrichir la langue. Et ces oppositions sont intéressantes dès la maternelle si ce n’est pas une volonté d’imposer un savoir : cela constitue alors un enrichissement par la mise en valeur des différences et de l’évolution de nos échanges oraux.

 En espérant que mon courriel vous est parvenu (les adresses e-mail étant tellement usurpées), je vous adresse l’expression de mes cordiales salutations.

 Gilles Colin

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