Le Romain Rolland Webzine

Dans le cadre de l’enseignement « Littérature et société » du lycée et grâce à nos professeurs et des intervenants de La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), nous avons découvert l’histoire des soldats fusillés pour l’exemple lors de la première guerre mondiale : il nous a été proposé d’écrire une plaidoirie pour défendre le soldat de notre choix.
Nous avons ainsi choisi une dizaine de cas. La classe s’est séparée en plusieurs groupes d’élèves et chacun a donc choisi un soldat puis étudié son histoire. Les chefs d’accusation étaient variés : mutilation volontaire, abandon de poste, refus de port d’un pantalon usagé pris sur un soldat mort…
Le travail de recherche a été difficile, car pour la plupart des cas, il n’y avait que peu d’informations. Même en jonglant entre les livres et internet, ce n’était pas toujours facile… Nous avons réfléchi également aux arguments en faveur ou non des soldats de façon à pouvoir les défendre.
Nous étions aidés pour cela par nos professeurs et une avocate qui a eu la gentillesse de venir nous présenter son métier et nous donner des conseils.
Une fois les plaidoiries écrites, nous avons répété dans la salle polyvalente du lycée, sous l’oeil attentif des professeurs et des intervenants de la Ligue des Droits de l’Homme. Ce moment a été difficile car il a fallu commencer à prendre la parole en public, à la manière d’un avocat !

Le jour de l’audience, nous avons plaidé à la salle Romain Rolland de la mairie de Clamecy, en présence de nombreux élèves du collège et du lycée, du Principal et du Proviseur, de parents d’élèves, de journalistes (merci à Pierre Brérard du Journal du Centre, qui nous a autorisé à publier ses photos dans l’article), de nos professeurs et de membres de la LDH. Chacun a présenté son cas à la barre, vêtu d’une véritable robe d’avocat aimablement prêtée pour l’occasion !

Malgré l’appréhension de passer devant un tel public, c’était une bonne expérience et nous sommes fiers d’avoir fait ce travail. Cela a même aidé certains d’entre nous à savoir ce qu’ils voulaient faire plus tard !

Nous aimerions remercier tous les intervenants de nous avoir poussés à aller jusqu’au bout !
Nous souhaitons également rendre hommage à Raymond Kerpedron, président de la LDH, section Clamecy Haut-nivernais, à qui nous dédions cet article.

Vous êtes lycéens et vous devez donc le savoir, la grande majorité des étudiants (de collège, lycée…) a un sac Eastpak. Vous vous êtes sûrement demandés pourquoi ? Nous avons enquêté.

Tout d’abord, grâce à nos recherches, nous avons trouvé que ce phénomène peut s’expliquer par l’ancienneté de la marque, créée il y a 64 ans, en 1952. Elle s’appelait alors Eastern Canvas Products. A cette époque, l’entreprise produisait des sacs pour l’armée des Etats-Unis, ce qui peut expliquer leur solidité. Ceci est encore aujourd’hui un argument de vente, intéressant pour les parents au niveau des dépenses. C’est en 1976, que Mark Goldman, le fils du créateur a proposé de faire une nouvelle ligne de sacs pour les campus des écoles américaines, cette fois sous le nom de Eastpak.
Les produits Eastpak sont arrivés sur le marché européen pour la première fois en 1986 grâce au français Kostia Belkin. La marque parvient à s’imposer presque instantanément dans la capitale française où les premiers produits se vendent en seulement quelques jours après leur lancement. Puis dans le reste de la France, la tendance Eastpak devient incontournable à partir des années 1990.

Mais à votre avis, quelle est l’autre raison ?

« L’effet de mode » bien sûr ! Autrement dit les jeunes suivent une tendance lancée par quelques autres du même âge. Au bout d’un certain temps, un grand nombre de gens finissent par suivre cette mode.
Et comme on le voit dans notre lycée, l’effet de mode reste la première raison de ce phénomène car peu de personnes n’ont pas d’Eastpak. Par exemple, dans notre groupe de travail, environ 73 % des élèves en ont un.

De plus, beaucoup d’élèves ne changeraient pas leur sac, même si la solidité proposée par une autre marque était meilleure, ce qui confirme que la qualité n’est que secondaire !