Archive for the ‘Le coin des écrivains’ Category

Printemps des poètes !

lundi, mars 31st, 2014

Il faut que je te parle. Il faut que je t’explique.
Mais j’ai peur.
J’ai peur de ton refus,
J’ai peur de ton incompréhension,
J’ai peur de ta peur.
J’ai peur que tu me dises que tu ne comprends pas.
Ou que tu ne dises rien du tout.

Tu sais, c’est difficile.
J’aimerais mieux ne pas être dans cette situation.
À chaque moment je veux venir te voir, te prendre dans mes bras.
Et te dire que je t’aime.
Mais c’est si difficile.
J’ai tellement peur.

Et puis, qu’adviendrait-il de moi ?
Qu’adviendrait-il de moi si cela se savait ?
Pardonne-moi d’avoir peur.
Pardonne-moi de t’aimer.
Je suis désolée.

Tu vois, je n’ai toujours pas réussi à te le dire.
À te dire que je t’aime.
Mais ce n’est pas si grave finalement,
je continuerai de rêver de toi,
je continuerai de vivre dans le doute.
Plutôt vivre dans le doute que d’être rejetée.

Printemps des poètes !

vendredi, mars 28th, 2014

A une mère…

S’il te plaît, écoute-moi juste un instant,

J’ai quelque chose à te demander.

Pour moi c’est important,

Et… j’avais besoin de t’en parler

Réponds franchement, tu m’as oubliée pas vrai ?

De toute manière, si tu disais non, je ne te croirais pas.

Parce qu’au fond de moi je sais que c’est le cas…

T’as tout oublié,

Nos sourires, nos secrets,

Nos fous rires, nos moments de complicité,

Ta vie, la mienne.

Et pourquoi ? Parce que ta tête fait des siennes…

Malgré tout ça

J’ai encore l’espoir.

Je sais, c’est naïf

Mais j’ai besoin d’y croire…

Printemps des poètes !

jeudi, mars 27th, 2014

La vie

Je ne savais pas ce que c’était la vie

Je cherchais des hypothèses et des mythologies

Je demandais à tout le monde leur avis

Je me suis vieilli à la recherche de la vie

J’étais fatigué et je me suis assis

Et, enfin je pris une feuille et j’écrivis :

« Ne cherchez pas à savoir ce qu’est la vie, car

Vous perdez du temps sans avoir rien appris »

 

Printemps des poètes !

mercredi, mars 26th, 2014

I love you

 

L’amour me pousse

à décrocher la lune

Mais je suis humble et je saisis ma plume

Tu mérites bien tout l’or et les diamants

Moi je n’ai rien, qu’un très beau sentiment

Je ne suis pas roi

Tu es plus qu’une reine

Qui plus que moi

Pourrait te dire « Je t’aime » ?

Coups de foudre et de canons

lundi, décembre 9th, 2013

        Nos regards se croisèrent, j’étais hypnotisée. Ce garçon aux cheveux blonds  avec un fusil à la main m’avait sous son emprise. Sous le sifflement des balles, nous nous regardâmes pendant un long moment puis un déclic sembla se faire, je laissai tomber par terre la casserole avec laquelle j’avais frappé sauvagement les ennemis et je courus. Je courus vers ce camp adverse contre lequel j’étais sensée me battre et, surtout, je courus vers le garçon aux cheveux blonds.
Je vis qu’à son tour, il lâcha son fusil et se mit à courir. Il courut tel un Ulysse, les yeux enflammés, déterminé à arriver à son but. Et j’étais ravie de savoir que ce but, c’était moi.
J’étais essoufflée, mais à la vue de sa touffe de cheveux blonds qui se rapprochait, je persévérai.
Plus que quinze mètres nous séparaient quand, soudainement, une balle s’enfonça dans sa poitrine. Il s’écroula, la main sur sa blessure, essayant d’empêcher le sang de sortir. Ma fatigue avait disparu, je courus les derniers mètres en quelques secondes et je m’agenouillai à coté de lui. Une flaque de sang rouge s’était formée, comme si elle voulait m’empêcher d’approcher le garçon aux cheveux blonds. Je ne savais pas qui lui avait tiré dessus, le champ de bataille était confus, je ne voyais qu’une masse de soldats qui criaient comme des bêtes. Le sang tacha ma robe, je me penchai au-dessus de lui et lui donnai un baiser. Je sentis son dernier souffle sur mon visage.
Je venais de perdre l’amour que j’avais trouvé, au milieu des soldats et des canons, un instant plus tôt.

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