Archive for the ‘Le coin des écrivains’ Category

Printemps des poètes 2019 !

jeudi, mars 21st, 2019

Le rire

Toi qui t’amuses à te moquer,

Tel une hyène perversifiée,

Toi qui t’amuses à te moquer

Pour lui rappeler de cesser d’exister.

 

Tout le temps, tous les jours, tu rigoles et fais rire les autres,

Parce qu’il est trop gros, trop grand, trop bête ou trop intelligent,

Parce qu’il préfère les garçons, parce qu’il est noir ou blanc,

Et, tous les jours, tu ris et tu ris encore

Pour lui rappeler qu’il est différent.

Tu l’insultes, tu le frappes et rapidement tu n’es plus seul,

Les autres t’aident et le regardent sournoisement,

Gémir au sol, du sang au coin des lèvres.

Il ne vit plus normalement, la peur au ventre constamment que

Toi et tes amis le frappent violemment.

Petit à petit, des idées noires apparaissent…

Son sourire angélique disparaît…

Ses parents ne comprennent pas…

Ils le questionnent mais il ne répond pas…

Puis un jour il fit un simple achat,

Et sa vie changea

Toi qui t’amuses à te moquer,

La faucheuse devrait t’emmener

Toi qui t’amuses à te moquer,

Comme elle l’a fait avec lui – parce qu’il lui a demandé.

Placebo

lundi, décembre 17th, 2018

Il prenait ces pilules blanches tous les jours.
Lui qui s’était toujours enfermé ou retrouvé enfermé était enfin sorti de là : il avait trouvé une échappatoire. Ces pilules blanches avaient effacé toutes les pensées noires, cette bête noire qui lui rongeait le crâne ; éclairant les marques blanches de ses bras. Il avait appris à relever ses manches, et souriait dorénavant. Plus rien ne pouvait l’empêcher de sourire maintenant. En ayant été aussi bas, il ne pouvait que remonter, n’est-ce pas ? Et ces pilules représentaient ses appuis pour sortir de là. Il avait poussé son bourreau du haut de la falaise, comme celui-ci l’avait fait à tant de personnes, pour enfin se débarrasser de ses dernières chaînes.
Il allait mieux. Il avait l’air d’aller mieux.
Seuls ceux proches de lui étaient exposés aux changements, et ces derniers les prenaient en pleine tête sans rien pouvoir faire. Sa maigreur en avait alerté plus d’un, tout cela dû aux effets secondaires auxquels il n’avait jamais pensé.
Quoi que…
Si, justement. C’est justement parce qu’il y avait pensé que cela arrivait.
Il était devenu migraineux. Celles-ci s’accentuant toujours plus, rendant son suivi en classe de plus en plus compliqué. Il sentait comme un pic-vert percer son crâne à répétition pour atteindre son cerveau. Son sang battait tapait dans ses tempes à une vitesse hallucinante.
« Ça va ? » lui demandait souvent son voisin de classe. Ce à quoi il répondait toujours par un simple sourire, représentant pour lui la plus belle des réponses, lui qui n’avait plus souri aussi facilement depuis si longtemps.
Parce qu’il allait mieux.
Ses heures de sommeil avaient grandement réduit, s’étant parsemées d’insomnie. Pour lui qui n’avait jamais été insomniaque et étant d’ailleurs plutôt attaché à son sommeil, ne plus pouvoir dormir l’affectait beaucoup, et sous tous les angles. Le tic toc de l’horloge le rendait fou, malade. Sa perte de poids excessive s’expliquait par ses nausées nocturnes, causant aussi en grande parties ses insomnies. Il n’avait jamais eu de problèmes de boulimie, même au plus bas.
Tout cela s’était installé petit à petit, jusqu’à en devenir une routine malsaine.
Il était conscient que tout se passait dans sa tête, juste à cause de ces pilules blanches. Seulement, elles lui avaient tellement apporté qu’il ne les arrêterait pour rien au monde. Elles avaient pris ses inquiétudes, ses doutes, ses différentes crises, et surtout lui permettaient d’être près d’elle. Elles l’avaient rendu addict à la vie. Alors il préférait se tromper encore un peu avant de se décevoir lui-même.
« C’est quoi ces pilules blanches que tu prends tous les jours ? » lui demanda-t-elle un jour.
– Un placebo. »

Le piano

jeudi, novembre 15th, 2018

Je te connais depuis toujours.

Tu as toujours été à mes côtés. Tu m’as toujours compris et réconforté.

Maman ne voulait pas que je t’approche au début. Tu étais fragile et à papa, qui est parti trop tôt. Un jour, j’ai joué avec toi, malgré la punition qui planait au-dessus de ma tête. J’ai ressenti comme un torrent d’émotions, comme si papa était de retour. Et quand maman m’a vu, elle a simplement souri. Depuis ce jour-là, je ne t’ai plus quitté.

Tu étais mon nouveau papa, et j’ai ri et pleuré avec toi comme avec lui en des temps dont je ne me souviens malheureusement que peu.

Mais j’ai grandi, et je t’ai délaissé pendant des années. Tu sais, ces années où les seules choses que l’on recherche sont la liberté et l’amour. Tout ce que tu m’apportais.

C’est d’ailleurs à la fin tragique d’un certain amour que je suis revenu te voir.

Et tu m’as tendu les bras.

Ce soir-là, j’ai pleuré ; et tu m’as réconforté. Alors que je t’avais tourné le dos. Alors que je m’étais lassé de toi ; tu étais là.

J’ai continué à grandir, et je ne t’ai plus jamais quitté. Tu étais devenu tout ce que je n’avais pas, plus : une épaule pour pleurer, un ami avec qui rire, mon père. J’ai vécu à travers toi.

Le jour où tu t’es brisé, je ne savais plus quoi faire ; j’étais perdu. J’avais tout perdu de mes propres mains, dont mon père une seconde fois.

Ce soir-là, alors que j’avais chuté à genoux face à toi, tu m’as dit :

« Ne sois pas désolé, tu t’en sortiras sans moi. Tu me retrouveras sous une autre forme, et je serai là pour t’accueillir. »

Et je t’ai laissé partir.

Je t’ai cherché pendant des années, à tourner en rond, sans jamais trouver. Tu m’en auras fait faire des tours et des détours. Honnêtement, j’ai même pensé abandonner, j’avais complétement perdu espoir. Mais quand j’ai vu cet antiquaire, je me suis dis « pourquoi pas une dernière fois. »

Et je t’ai retrouvé.

J’ai laissé traîner mes doigts le long de tes touches noires et blanches, laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres quand je t’entendis me dire :

« Me revoilà. »

Dis-moi dix mots : Nouvelles écrites par les lycéens

mardi, mai 9th, 2017

Cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir et lire les nouvelles écrites à l’occasion du concours « Dis-moi dix mots » par Léa, Lisa, Manon, Charlotte, Maxence, Carla, Laurie, Emilie, Alexia, Noémie, Marianne, Lola, Alicia, Clémentine, Aurore, Arsela, Angèle, Thaïs, Ludivine et Yanelle !

L’hébergeur des petits fureteurs

Quelques poèmes pour le « Printemps des poètes » !

jeudi, mars 31st, 2016

Quand je suis avec toi,

Dans tes bras je m’abandonne

Et j’oublie mes soucis

Mais quand je m’éloigne de toisimple-heart

C’est comme un grand vide.

Je suis tellement éprise de toi que mon coeur chavire

A chaque fois que je te vois

Et mon plus beau souvenir

C’est quand je t’ai vu pour la première fois

 

Quand je t’ai vu la première fois

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé

Mais à cause de cela, je ne peux plus vivre sans toisimple-heart

Le rêve

mardi, mars 29th, 2016

J’ai fait un rêve

Où tu étais dedans

J’ai rêvé qu’on était sur la grève

De la plage de Fécampimagine

Et on marchait lentement

En regardant le mouvement

De la mer qui allait et venait

Tu m’as prise dans tes bras,

Et tu m’as embrassée…

Puis quand je me suis réveillée

Et que tu n’étais pas à mes côtés

J’ai été dégoûtée

De savoir que cela n’était pas arrivé

Dans la réalité.

Morgane

Ma vie est une larme…

mardi, mars 29th, 2016

Ma vie est une larme

Qui ne cesse de tomber

Et je suis une femme

Qui ne cesse de pleurer

A cause de toi

Toi qui me fais souffrir

A cause de tes soupirs

Toi qui me fais souffrir

Avec tes sourires

Je voudrais t’enlever de ma tête

Mais tu y restes

arbre_oa_0Je ne peux plus me passer de toi

Tu es ancré dans mon esprit

Mais que ferais-je sans toi ?

                                Je n’en sais rien…

Je pense tellement à toi…

jeudi, mars 24th, 2016

Je pense tellement à toi

Que même parfois

J’ai l’impression d’entendre le son de ta voix,

fleeting-starQue tu es à côté de moi.

Plus le temps passe,

Plus j’ai l’impression que tu ne me vois pas.

Je suis tombée amoureuse de toi,

Mais je ne sais pas pourquoi

Peut-être grâce à ton sourire

Ou peut-être à cause de ton regard

Je n’en sais rien…

Mais ce que je ne savais vraiment pas,

C’est que si je tombais dans tes bras

Ce serait si douloureux…

Voyage à Clamecy

lundi, octobre 12th, 2015

Textes écrits par les jeunes correspondants allemands en visite à Clamecy :

Le coin des écrivainsGelnhausen et Clamecy
un symbole de l’amitié
depuis la guerre,
la guerre mondiale.
La France et l’Allemagne
un symbole de l’amitié.
Le futur de l’amitié
ce sont nous
les garçons et les filles
de Gelnhausen et de Clamecy.
Le futur de l’amitié,

                                                                  ce sont nous.

Je t’aime, Clamecy, coup-de-coeur
il y a beaucoup de boulangeries
et j’aime aussi les pâtisseries.
Mais aujourd’hui
je suis parti.
Tu vas me manquer
mon Clamecy.

Chaque jour…

mardi, novembre 25th, 2014

Chaque jour sous mon cuir

Mon coeur me déchire la peau

Car à chaque fois que je te vois

Il s’emporte sans que je ne

Puisse le contrôler tant il est

Comblé par la beauté de ton

Visage rayonnant de joie.

La lumière de ma vie, sentir

Ton parfum chaque matin

Me réchauffe le coeur pour

Toute la journée et me fait

Avancer jusqu’au lendemain

Pour te revoir et t’aimer

Car cela est la plus belle chose

Qui me soit arrivée, fleurissant

Mon coeur comme les roses

Embellissent le jardin d’Eden

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