Rencontre avec Franck Courtès

mai 12th, 2014

Nous avons rencontré cet auteur au lycée pour son recueil de nouvelles  Autorisation de pratiquer la course à pied .

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Rencontre avec Franck Courtès

Franck Courtès nous a confié n’avoir fait aucune études littéraires : il a passé un CAP et suivi des études de photographie.
L’envie d’écrire lui est venue naturellement, il ne sait pas d’où elle vient. Il a alors découvert une nouvelle façon de travailler : « Lorsque tu es écrivain, surtout dans ce métier d’expression, tu ne peux compter que sur toi-même», il faut savoir s’organiser et s’obliger à travailler en permanence.
Sa famille ne l’a pas du tout influencé dans son choix de carrière. Au contraire, ses parents et sa sœur étaient très littéraires et il se sentait assez complexé, loin derrière eux… Il a aimé écrire avant de lire.
Il écrit car c’est sa façon à lui de s’exprimer, il écrit ce qu’il ne peut dire. Petit, il écrivait des journaux et des carnets…
«J’ai commencé à écrire à environ huit ans mais cela n‘aboutissait à rien alors vers vingt ans j’ai arrêté. A vingt-quatre ans, je me suis mis à la photographie et grâce aux légendes de mes photos, l’envie d’écrire m’est revenue du jour au lendemain et depuis trois ans, je n’ai pas arrêté.»
A vingt-quatre ans, il est devenu photographe parce que c’est pour lui un moyen d’expression comme l’écriture. L’écriture lui laisse plus de liberté aujourd’hui : on peut parler de ce que l’on veut sans les contraintes posées maintenant par les règles du droit à l’image dans le monde de la photographie…
Son but est de reproduire la réalité, il veut reproduire une littérature très visuelle : rendre les choses plus réelles. « Regarder les gens et non les apparences ». Il rend l’émotion plus palpable.
«J’écris des nouvelles car j’ai plein d’idées, pas une grande idée mais plusieurs. De plus, je ne savais pas si ça allait plaire, si ça allait être publié. Avec les nouvelles, on sait tout de suite si cela aboutit. C’est plus proche de la photo, ce n’est pas comme un roman, c’est plus court et j’avais déjà les idées pour la fin. Mais actuellement, mon éditrice m’a lancé comme un défi d’écrire un roman qui est en cours, ainsi qu’un deuxième recueil de nouvelles»

Tous les élèves ont été touchés par la sincérité de Franck Courtès et nous sommes ravis de l’avoir accueilli chez nous. Voici quelques paroles d’élèves suite à cette agréable rencontre :

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Rencontre avec Franck Courtès

« Quand nous l’avons vu rentrer dans la salle, je l’ai vu un peu calme, presque timide. Il l’a confirmé en disant plus tard dans l’interview «j’aime les gens mais j’en vois peu, j’aime la solitude, aucun rendez-vous, aucune obligation…». C’était touchant de voir qu’il était presque aussi timide que nous. »

« Il nous a conseillé et encouragé à écrire quoiqu’il arrive : «En travaillant, on peut à peu près faire ce que l’on veut, apprendre en faisant les choses, s’acharner à le faire !» Cela m’a redonné envie d’écrire ! »

« J’espère le revoir à Dijon pour la cérémonie de remise des Prix »

« Cela m’a donné envie de relire ses nouvelles après avoir entendu ses explications et la façon dont il les a imaginées »

Rencontre avec Erwan Lahrer

avril 4th, 2014

Notre classe de seconde 4 a rencontré l’écrivain Erwan Lahrer le lundi 17 mars.

Il est l’auteur du livre L’abandon du mâle en milieu hostile, roman très apprécié par les lycéens qui participent au Prix littéraire. Cette rencontre s’est passée dans une ambiance très agréable, nous avons pu lui poser toutes nos questions et il y a répondu avec plaisir.

Dès son arrivé, l’homme à « LA coiffure improbable » nous a mis à l’aise avec des blagues et une joie débordante.Erwan Lahrer 1

Seconde 4 : «Comment l’envie d’écrire vous est venue ?
Erwan : – J’ai lu très très tôt, et j’adorais ça, en fait. J’allais piquer des livres dans la bibliothèque de mes parents dans le genre Moi, Christiane F. , droguée, prostituée et à 10 ans je ne comprenais pas la plupart du livre.»

Seconde 4 : «Quelles sont vos inspirations ?
Erwan : – Ce qui m’inspire c’est l’absurdité du monde, la connerie des gens ( la mienne y comprise), l’incapacité de vivre ensemble,etc… […] Quand j’ouvre le journal, j’ai plus de motifs pour être en colère contre mes semblables que l’inverse.»

Seconde 4 : «Quels sont vos livres préférés ?
Erwan : – J’ai une mémoire de poisson rouge alors je lis des livres et après … je les oublie […] Les bouquins ou les gens qui vous expliquent ce que doit être la vie, c’est chiant. Sinon, j’adore George Orwell, Fiodor Dostoïevski et LE mec qui a tout compris à la vie et qu’il faut lire absolument c’est Albert Camus. »

Seconde 4 : «Comment écrivez-vous un roman ?
Erwan : – Avec un stylo ! »

Seconde 4 : «À quel age avez-vous écrit votre premier roman ?
Erwan : – À 14 ans, il était nul, tout pourri ! Mais j’ai beaucoup retravaillé depuis.»

Seconde 4 : «Pour vous, que représente l’écriture ?
Erwan : – L’écriture est mon arme. C’est comme si j’étais pâtissier, mais ma matière première, ce n’est pas la pâte à pain, ce sont les mots.»

Voici quelques témoignages d’élèves de notre classe après son passage :

Maëva : « Il était cool, avec lui tout devenait intéressant. »

Erwan LahrerCharlotte et Léa le trouvent « ouvert d’esprit, kiffant, il a des réponses adaptées à notre époque. »

Amandine « C’est Kev Adams (mais en plus vieux !). Il m’a remotivée pour écrire encore et encore ! »

Manon ajoute que « C’est un auteur franc, cash, amusant, original et intéressant ! »

Printemps des poètes !

mars 31st, 2014

Il faut que je te parle. Il faut que je t’explique.
Mais j’ai peur.
J’ai peur de ton refus,
J’ai peur de ton incompréhension,
J’ai peur de ta peur.
J’ai peur que tu me dises que tu ne comprends pas.
Ou que tu ne dises rien du tout.

Tu sais, c’est difficile.
J’aimerais mieux ne pas être dans cette situation.
À chaque moment je veux venir te voir, te prendre dans mes bras.
Et te dire que je t’aime.
Mais c’est si difficile.
J’ai tellement peur.

Et puis, qu’adviendrait-il de moi ?
Qu’adviendrait-il de moi si cela se savait ?
Pardonne-moi d’avoir peur.
Pardonne-moi de t’aimer.
Je suis désolée.

Tu vois, je n’ai toujours pas réussi à te le dire.
À te dire que je t’aime.
Mais ce n’est pas si grave finalement,
je continuerai de rêver de toi,
je continuerai de vivre dans le doute.
Plutôt vivre dans le doute que d’être rejetée.

Printemps des poètes !

mars 28th, 2014

A une mère…

S’il te plaît, écoute-moi juste un instant,

J’ai quelque chose à te demander.

Pour moi c’est important,

Et… j’avais besoin de t’en parler

Réponds franchement, tu m’as oubliée pas vrai ?

De toute manière, si tu disais non, je ne te croirais pas.

Parce qu’au fond de moi je sais que c’est le cas…

T’as tout oublié,

Nos sourires, nos secrets,

Nos fous rires, nos moments de complicité,

Ta vie, la mienne.

Et pourquoi ? Parce que ta tête fait des siennes…

Malgré tout ça

J’ai encore l’espoir.

Je sais, c’est naïf

Mais j’ai besoin d’y croire…

Printemps des poètes !

mars 27th, 2014

La vie

Je ne savais pas ce que c’était la vie

Je cherchais des hypothèses et des mythologies

Je demandais à tout le monde leur avis

Je me suis vieilli à la recherche de la vie

J’étais fatigué et je me suis assis

Et, enfin je pris une feuille et j’écrivis :

« Ne cherchez pas à savoir ce qu’est la vie, car

Vous perdez du temps sans avoir rien appris »

 

Printemps des poètes !

mars 26th, 2014

I love you

 

L’amour me pousse

à décrocher la lune

Mais je suis humble et je saisis ma plume

Tu mérites bien tout l’or et les diamants

Moi je n’ai rien, qu’un très beau sentiment

Je ne suis pas roi

Tu es plus qu’une reine

Qui plus que moi

Pourrait te dire « Je t’aime » ?

Le Prix littéraire des lycéens de Bourgogne

février 21st, 2014

Connaissez-vous le Prix littéraire de Bourgogne ?

C’est un prix organisé par le Conseil Régional de Bourgogne et décerné par les lycéens : une sélection de six romans et quatre bandes dessinées sont proposées et les élèves qui participent au projet élisent leur livre préféré.

Notre lycée a été sélectionné cette année et c’est une  classe de seconde qui est inscrite.

Deux auteurs seront accueillis au lycée dans l’année et les élèves  assisteront ensuite à la cérémonie de remise des prix à Dijon.

Les livres proposés sont disponibles au CDI :

Sélection prix littéraire

Sélection prix littéraire

Sélection catégorie roman

Hoai Huong Nguyen – « L’ombre douce »
Franck Courtès –  « Autorisation de pratiquer la course à pied »
Erwan Larher – « L’abandon du mâle en milieu hostile »
Samira Sedira – « L’odeur des planches »
Sandrine Collette – « Des nœuds d’acier »
Arnaud Dudek – « Les fuyants »


Sélection catégorie bande-dessinée

Lionel Richerand – « Dans la forêt »
Jean-Luc Loyer – « Sang noir »
J.L. Thouard & S. Michaka – « La somnambule »
P. Weber & Nicoby – « Ouessantines »

 

A très bientôt pour quelques commentaires sur nos lectures !

La somnambule

février 18th, 2014

Cette bande dessinée est l’adaptation par Thouard et Michaka d’une nouvelle écrite par Helen McCloy (1974).

L’histoire se déroule à Boston en mars 1974 alors que Marian Tansey achète une voiture. Un matin, elle retrouve sa voiture garée de travers et des mégots dans le cendrier. Elle se rend alors compte que quelqu’un a conduit son véhicule pendant la nuit.120px-Pp_interrogation

Commence alors une histoire mystérieuse :

Marian mène l’enquête mais tout devient devient

de plus en plus difficile à comprendre.

 

Le graphisme et les couleurs de la couverture du livre attirent l’oeil du lecteur. Les vignettes sont très colorées ou à l’inverse très sombres suivant ce qui se passe dans l’histoire : flashback, cauchemar de Marian…

Une fois commencée, nous sommes instantanément  plongés dans l’histoire alors n’hésitez pas et venez découvrir cette bande dessinée !

Interview exclusive de Soizic

janvier 21st, 2014

Soizic est l’héroïne de la bande dessinée Ouessantines, de Weber et Nicoby : c’est une femme d’une trentaine d’années qui avait besoin de changer de vie. Nous l’avons rencontrée et elle a accepté de répondre à nos questions :

« -Bonjour Soizic. Merci de nous recevoir. Une première question pour commencer : pourquoi êtes-vous partie sur l’île d’Ouessant ?
– J’avais besoin de changement mais je ne voulais pas non plus partir trop loin du continent car ma famille y vit.Soizic (par Nicoby)

– Avez-vous été bien accueillie sur l’île ?
– Les habitants ont eu du mal à m’accepter, mais grâce au soutien de Marie et d’Erwan, j’ai réussi à m’intégrer.

– Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir une maison d’hôtes ?
– Cette idée me trottait dans la tête depuis longtemps et j’en ai convenu que c’était le bon moment pour le faire. J’aime beaucoup le contact avec les gens.

– Est-ce que votre maison d’hôtes se porte bien ?
– Oui, nous avons beaucoup de clients, grâce au bouche à oreille. Pour anecdote et contre toute attente, le deuxième couple est revenu déjà plusieurs fois. (Rire)

– Nous savons que vous avez été agressée : qu’avez-vous ressenti à ce moment ?
– La seule chose dont je me souviens, c’est d’avoir reçu un coup violent sur la tête et après plus rien, quand je me suis réveillée, j’étais déboussolée.

– Avec toute cette histoire, n’avez-vous pas eu l’impression d’être une enquêtrice ?
– C’est vrai que j’ai eu ce sentiment et je dois dire que cela m’a beaucoup plu d’ailleurs.

– Vous êtes désormais un des piliers d’Ouessant, votre popularité ne nuit-elle pas à votre vie privée ?
– De temps en temps, nous sommes pris en photo avec ma famille, mais cela ne me dérange pas plus que cela.

– Pouvez-vous nous expliquer vos affinités avec Marie ?
– Dès mon arrivée, elle m’a accueillie à bras ouverts. C’était une femme très gentille et généreuse, mais depuis ce terrible accident… Je me suis sentie très seule, heureusement qu’Erwan était là.

– Et ce fameux Erwan, où en êtes-vous tous les deux ? Sans être indiscret.
– Nous nous sommes mariés et nous avons eu 1 petite fille depuis, elle a maintenant deux ans.

– Nous avons vu dans la bande dessinée que si vous aviez une fille vous l’appelleriez Marie, avez-vous tenu cette promesse ?
– Oui, nous l’avons appelé Marie, et aujourd’hui, c’est son anniversaire ! (Sourire)

Le rêve de Soizic : Chambre d'hôtes 

Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps. Nous vous souhaitons tout le bonheur possible pour votre maison d’hôtes et votre famille. Et bien sûr un Joyeux Anniversaire à votre petite Marie ! Au revoir ! » 

« L’abandon du mâle en milieu hostile » d’Erwan Lahrer

janvier 19th, 2014

Ce roman raconte une partie de la vie d’un jeune garçon qui ne trouve d’intérêt que dans les études jusqu’au jour où il tombe amoureux d’une jeune fille punk.

Malgré leurs différences, il va tenter de se rapprocher d’elle et de changer sa vision des choses. Mais c’est sa propre vision de la vie qui va évoluer et la jeune femme va lui montrer sa façon à elle de profiter de la vie.

Un roman qui aborde les différences entre les milieux sociaux et des sujets choquants avec les bons mots.

NB : Une rencontre avec son auteur est programmée au lycée en mars

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