Portraits d’anciens #54 Gabriel Courtot

Parcours professionnel, successivement :

Dans une unité d’un grand groupe fabriquant de biens d’équipement pour l’industrie, adaptés aux besoins des clients.

Soutien technique du réseau d’agences technico commerciales sur secteurs France. En liaison avec le réseau d’agences, les services juridiques, bureaux d’étude, achats, ateliers, contrôle, comptabilité.
Responsable technico commercial sur secteurs France, dont exportation indirecte puis France et export .
De l’appel d’offre et sa mise au point avec le client, élaboration de solutions et devis, négociations des commandes et suivi interne jusqu’à la livraison et paiement par le client.
Mise en place de fabrications partielles à l’étranger dans le cadre de financements étrangers pour des affaires à l’export.

Gérant d’une société d’ingénierie
Actuellement retraité.

En quelle année avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? 1962


Combien d’années y êtes-vous resté ?   Interne de la 5è à la terminale


Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Beaucoup de bons souvenirs – peu de mauvais souvenirs. Ce serait long à décrire.
Je ne sais pas dire quel est le meilleur et le plus mauvais.

Des profs de qualité à de rares exceptions près.
Au début, des cours dans des préfas mal chauffés l’hiver, donc le manteau en cours ; des cours de gym sous le préau, le long du faubourg de Lyon, au froid l’hiver, bien sûr.
C’était avant les constructions qui ont transformé ce lycée.

Quelques anecdotes d’interne. Internat sous contrôle !

Escalades d’un mur d’enceinte du fort de la Miotte lors de promenades hebdomadaire ; bien sûr, à l’abri du regard du surveillant. (C’était sûrement un peu dangereux !)

Les deux surveillants généraux veillaient à la discipline.
L’un d’eux faisait du zèle : il a probablement marqué nombre d’entre nous. On le craignait, mais on en riait.


Il nous attendait périodiquement en embuscade dans les escaliers, quand on descendait du dortoir pour aller au petit déjeuner :
– pour vérifier que nos chaussures brillaient
– pour vérifier que nos pieds étaient propres : on devait mettre un pied à nu, et il regardait entre les orteils. (Les douches, c’était une fois par semaine, dans un local très embué).

Quelques fois, on a du s’aligner dans la cour du haut, en fin de journée, puis il nous a fouillés à la recherche de cigarettes. La première fois, on ne connaissait pas son but, mais quelques-uns, qui se sentaient en défaut, avaient pris soin de jeter leur paquet, un peu loin avant qu’il arrive à eux.

Les contrevenants avaient, bien sûr, droit à une colle.

On le trouvait parfois, sur le lieu de destination prévu, de la promenade du mercredi, où il venait contrôler le comportement des potaches et de l’encadrement.

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