Une ancienne du lycée, auteure primée !

Elsa Malkoun, ancienne « Illuminée », a obtenu le bac en 2021, et étudie aujourd’hui en classe prépa littéraire. Sa passion depuis toujours : écrire. Raconter, imaginer, rêver, s’exprimer, souvent sous forme de nouvelles, et dans des registres très variés.

Plusieurs de ses écrits ont été primés, lors de concours d’écriture, notamment.

Son texte récompensé en 2020 par le « Prix Maupassant de la Jeune Nouvelle », organisé par l’AMOPA90, est en ligne sur https://amopa-90.pagesperso-orange.fr/2020/Concours-Copie-Malkoun.htm : allez découvrir les aventures du pirate Loup-Rouge, pirate cruel et assassin, tout perturbé et surpris de découvrir la tendresse et la bonté dans le regard d’un petit enfant naufragé qu’il a recueilli…

Vous pouvez aussi lire les nouvelles de son livre L’Aurore,  paru en 2021 aux éds Sydney Laurent, livre disponible au CDI.

En attendant les prochaines publications !

Joue-la comme Beckam

Dans ce film réalisé par Gurinder Chadha en 2002, on suit Jesminder « Jess » kaur Bhamra (jouée par Parminder Nagra), une jeune femme d’origine indienne vivant à Londres, qui essaie de se faire une place dans le foot féminin, sa passion, malgré les réticences de sa famille.

4 raisons de voir ce film, en espérant qu’après votre lecture,
vous courrez au CDI pour l’emprunter !
  1. Parlons du sujet principal du film ; le football féminin. C’est en Angleterre qu’il est né, mais il était décrit comme un sport nocif, et incompatible avec les femmes, allant même jusqu’à être interdit pour ces dernières de 1921 à 1971. Ces idées vont rester dans les consciences collectives, et elles ont un impact encore aujourd’hui : il est possible pour un homme de vivre de ce sport s’il joue en pro, mais comme le prouve le film avec l’exemple d’une grande joueuse Anglaise, les femmes, même professionnelles, doivent avoir un travail à côté. Mais il y a une exception, un oasis au milieu du désert, et il est nommé Etats-Unis. Un des seuls pays où les femmes peuvent vivre du football, et c’est pourquoi ce pays est le but ultime pour les filles de l’équipe de Jesminder. Dans le film on voit tous les différents avis de plusieurs personnes complètement différentes sur le foot féminin, représentant une époque pas si lointaine, et des idées qui n’ont pas vraiment évolué.
  2. Deuxièmement, quand nous regardons un film, nous le regardons à travers les yeux du réalisateur ou de la réalisatrice. Ici, comme il fut réalisé par une femme, le film fait preuve d’un « female gaze », expression que l’on peut traduire par « regard féminin ». Ce regard a principalement une importance dans la façon dont les femmes sont filmées, maquillées et habillées, ce qu’elles renvoient à l’écran.
    Dans ce film, il y a une scène précise où les regards féminins et masculins se confrontent. Durant le match, la caméra se concentre sur le jeu, les actions, et les joueuses évidemment mais d’une façon respectueuse, alors qu’on entend des remarques faites par un group
    e de spectateurs masculins sur le corps des joueuses, accompagnées d’allusions sexuelles. Et c’est à cela que beaucoup de femmes, dans le milieu du cinéma, du sport, mais dans tant d’autres aussi sont confrontées.
    L’exemple le plus connu du
    « male gaze » à travers une caméra se trouve dans la série Alerte à Malibu, où les actrices devaient porter un maillot trop petit, manger très peu, et ceci pour une seule raison, plaire au « regard masculin ». Et sportivement parlant, on se souvient très bien, pendant les derniers JO, de l’amende de 1500 euros à l’encontre de l’équipe de volleyball norvégienne car elles ont refusé de jouer en bikini pour raison de confort. S’ensuivirent des centaines de commentaires, venant principalement d’hommes, sur le fait que personne ne regarderait un sport féminin si on ne pouvait voir leur corps.
    C’est pourquoi ce film est différent et
    rafraîchissant dans la façon de filmer les personnages sportifs féminins.

  3. Le regard de la réalisatrice influe aussi beaucoup sur la représentation de la culture indienne. Etant elle-même d’origine indienne, elle arrive à faire rire, mais sans se moquer, et ceci sur les deux cultures présentées. Elle aborde par exemple le culte de la femme bonne à marier, la pression familiale face aux études, et la vision de l’homosexualité qui est mauvaise, que ce soit dans la famille de Jess ou dans la famille de son amie Jules. Cependant, le personnage principal arrive à faire un équilibre entre la culture de sa famille et de son pays, sans qu’une d’entre elles soit rejetée. Elle montre aussi les difficultés vécues par les indiens arrivés en Angleterre dans les années 1980, comme le père de Jess, rejeté d’une équipe de cricket à cause de son turban, mais des difficultés aussi vécues dans les années 2000 par Jess qui subit des injures racistes en plein match sans que ceci soit sanctionné.

  4. Vous pouvez le citer dans des devoirs de SES !

       Lisa

Poème

                 Réfugié

Heureux, chanceux, joyeux,
Voilà la vie que tu veux.
Horrifié, traumatisé, abandonné,
Voilà la vie que tu as.

Où peut donc se trouver ta place ?
Quand te libéreras-tu de tes angoisses ?
Continue de marcher.
Continue de chercher.

Mais quelle est ta destinée ?
Vivre ou mourir, il faut lutter chaque jour,
Tous tes démons sont des vautours.
Tu te caches pour éviter de les voir,
Et fais ainsi renaître l’espoir.

A.M

Nous, des héros ?

Ce jeudi 20 mai, le lycée Condorcet a ouvert ses portes à Thibault Quartier, journaliste pour le journal « Le Trois », afin de nous exprimer son espoir et sa confiance en notre génération pour garantir un meilleur futur à tous. Il nous a fait cette « déclaration d’amour » à l’occasion de sa venue au lycée accompagné de la romancière Dominique Manotti, de Mathilde Nassar, élue municipale à Belfort, et de Clarisse Holweck, lycéenne en Première G3 ici même.

La rencontre avec ces quatre personnalités engagées

Le début du commencement

Tous sont engagés de différentes manières. Où est-ce que tout a commencé pour eux ?

Dominique Manotti nous a d’abord parlé de son vécu, de ce qui l’a poussée à s’engager; elle nous a fait part de son tout premier engagement, qui était de « ne plus croire aux grands discours qu’elle pouvait entendre et de juger les gens uniquement par leurs actes et non leurs paroles ». 

Mathilde Nassar a surenchéri en nous parlant de son passé en tant que bibliothécaire. Les budgets de la bibliothèque de Belfort ayant été coupés, et la culture étant très importante de son point de vue, elle décida de ne pas rester les bras croisés et de rassembler du monde partageant son avis, afin de se faire entendre. Une chose en entrainant une autre, elle se lança aux élections municipales pour devenir maire de Belfort. 

Clarisse Holweck, elle, ne s’est pas d’abord engagée pour les autres mais plutôt dans le but de soulager sa conscience. Ayant énormément peur du réchauffement climatique et de ce qu’il pourrait engendrer dans les années futures, elle décida de réguler sa vie quotidienne en fonction de ses valeurs pour « avoir fait sa part des choses ». Elle s’engage en manifestant et en faisant des réunions avec un groupe belfortain adhérant au mouvement Youth for Climat.

Nos quatre invités (photo Peter Lhuillier)

Thibault Quartier lui, ne savait pas avant sa venue ici qu’il était engagé, il faut croire qu’il l’a appris en même temps que nous ! Il nous a partagé une histoire personnelle qu’il aurait vécu avec son oncle étant plus jeune. Ayant fait des études d’histoire à l’étranger, il a dû les payer. Son oncle, travaillant en tant que médecin, lui a donné de l’aide dans le financement. Thibault s’est toujours demandé comment il aurait pu lui rendre ceci. Quand il a posé la question à son oncle. il lui a simplement répondu que le jour où il aura le pouvoir d’aider quelqu’un à son tour, il le fera. Alors c’est ce qu’il fait aujourd’hui en plaçant tant d’espoir en nous, les jeunes, et en voulant les aider à faire ce qu’ils souhaitent.

Où vont nos impôts ? Ne pourraient-ils pas servir à meilleur escient ? 

« Voilà une bonne définition du mot politique,  qui les paye et où vont-ils? » nous a dit Dominique Manotti. 

La réponse est que bien souvent ceux qui gagnent le plus d’argent en paient le moins. Comme les joueurs de football par exemple, nous avons longtemps parlé d’eux avec Dominique Manotti et Thibault Quartier. Et il semblerait qu’ils sont peu nombreux à les payer ou alors qu’ils ne le montrent pas forcément.

Mathilde Nassar, elle, nous a parlé de son point de vue personnel, qui tournait autour d’une seule question « devons nous donner pour que tout le monde puisse en profiter ou alors garder, et chacun se débrouiller ? ». Elle part plutôt sur le principe de la solidarité où nous devons tous nous entraider. 

Le changement c’est maintenant !

Tous ont été à peu près d’accord pour dire que la société changeait et qu’elle avait déjà bien avancé.

Les générations ne sont plus les mêmes, elles n’ont pas forcément les mêmes principes et idées. Et nous, la nouvelle génération, serions ceux qui aurait le pouvoir de faire bouger les choses avant qu’il ne soit trop tard. Comme Clarisse par exemple, qui s’engage dans la lutte pour le climat. Si comme Clarisse chacun donnait un peu de lui-même pour faire changer les choses, peut-être que tout cela aurait des conséquences, de bonnes conséquences. 

(photo Peter Lhuillier)

Nous avons pu parler des manifestations notamment, car nous étions beaucoup à penser qu’il n’y avait pas de résultats ou alors qu’ils n’étaient pas voyants. Mathilde Nassar nous a répondu qu’il fallait beaucoup de patience, et continuer les efforts, car c’est en persistant, que plus de monde se joindra à nous. Elle a également rajouté que chaque personne compte quand il s’agit de choses aussi importantes que celles là.

Agissons ensemble !

Pour conclure, ces interventions nous ont permis pour certains, d’acquérir une toute autre vision de ce qu’est l’engagement. Nous avons pu entendre différentes facettes et opinions que nous ne connaissions pas avant (comme pour le journalisme). L’engagement c’est savoir s’impliquer et se lever face aux problèmes, que l’on soit homme ou femme, nous pouvons tous déjà agir dans notre vie quotidienne. Si l’on veut que les choses changent, il faut savoir prendre des initiatives par soi même et ne pas attendre que quelqu’un le fasse à notre place. Ces engagements nous permettent de s’épanouir et de donner notre pierre à l’édifice afin de lutter pour ou contre quelque chose qui nous tient à cœur.

DEMURU Paola ; COURTOT Elodie ; GAMBARDELLO Léane ; FANDELET Constance
Seconde H

La robe de ses rêves – épisode 3 (suite et fin)

Marie, flattée du choc que produisait son accoutrement, resta au côté de la vieille femme en attendant qu’elle reprenne ses esprits. Une voiture passa devant elle et l’homme au volant ouvrit de grands yeux accusateurs en disant à ses enfants sur la banquette arrière de ne pas regarder. Ce que les enfants firent alors instantanément avec curiosité. Marie, surprise, regarda sa robe et, ne lui trouvant rien de vulgaire ou de provocant, passa outre.

Quelques minutes plus tard, une porte s’ouvrit derrière elle. Un homme de son âge vêtu d’un costume bleu très chic apparut. Il fit calmement un tour du regard de sa droite à sa gauche. Quand il eut terminé la rotation de sa tête, il vit Marie et sursauta, soudainement perdu et révolté.
Il balbutia avec de gros yeux indignés :
« Mais… mademoiselle, enfin… Il fait chaud, je vous l’accorde, mais ce n’est pas une tenue convenable pour se promener en ville ! N’avez-vous rien à vous mettre ?
– Ma robe est tout à fait convenable, monsieur ! Je ne vois pas ce qu’elle a de si choquant ! répondit Marie, frustrée.
– Mais enfin, vous délirez ! s’exclama-t-il, outré. Vous ne portez pas de robe ! Vous êtes on ne peut plus nue, avec une paire de chaussures noires !
– Je suis… toute nue ? Ma robe… n’existe pas ? prononça faiblement Marie, soudainement rougissante et pudique.
– Peut-être dans votre imagination, mais en l’occurrence, vous êtes vraiment nue et tout le monde se moque de vous ! » fit-il en désignant un groupe de personnes qui ricanaient allègrement.

Alors, Marie, décontenancée, s’évanouit au côté de la vieille dame, et le jeune homme, bien embêté, resta planté là devant ces deux femmes qui dormaient paisiblement à ses pieds.

Elsa Malkoun  TG5

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