Coup de cœur de l’Illuminé

« Né sous une bonne étoile« , Aurélie Valognes, publié au Livre de poche, en 2021.

Ce roman raconte l’histoire d’un petit garçon, Gustave, qui, malgré tous ses efforts, rencontre des difficultés à l’école. Il est rêveur, il s’ennuie à l’école et ne parvient pas à avoir de bons résultats malgré son travail, et l’aide de sa mère à la maison le soir… Pour lui chaque jour de classe est une épreuve. Très rapidement ses professeurs le catégorisent comme « cancre » ; ils ne savent pas comment l’aider, ou ne font plus rien pour l’aider… Parfois même, ils croient le motiver en mettant en avant ses difficultés devant la classe, ce qui est pour lui une vraie humiliation. Le jeune garçon perd alors toute confiance en lui, et finit lui aussi par croire qu’il n’aura aucun avenir. 

Il passe de justesse au collège, grâce à sa mère qui le soutient et insiste pour qu’on continue à lui donner sa chance.

Et là, alors que les choses semblent empirer, Gustave rencontre Mademoiselle Bergamote, professeure de français au collège et référente « décrochage scolaire ». Elle va le prendre sous son aile pour qu’il retrouve confiance, et qu’il croie enfin en l’avenir. Et pour cela, se battre elle aussi contre ceux qui jugent que c’est trop tard, qu’on ne peut rien pour cet élève.

On peut être gênés par certains traits un peu caricaturaux dans ce roman : le personnage du Principal du collège par exemple (M. Pinçard, qui a toujours été le souffre-douleur de ses camarades dans l’enfance, et qui prend sa revanche grâce à son statut de chef d’établissement, et au respect qu’il obtient – ou croit obtenir), le divorce des parents, etc. Mais d’autres personnages sont décrits avec tendresse et on sourit par exemple en rencontrant la sœur aînée de Gustave, Joséphine, élève parfaite, mais moqueuse et distante, qui finalement comprend son frère mieux que beaucoup d’adultes.

Quoi qu’il en soit, à travers cette belle histoire, nous prenons conscience de l’impact qu’ont les mots des professeurs sur leurs élèves et combien il est important de ne pas décourager un élève. Nous voyons aussi combien les mots et la confiance peuvent aider, relever, ouvrir des horizons.

Même si aujourd’hui, vous rencontrez des difficultés, un bel avenir reste possible.

Gustave est une belle preuve que le travail finit toujours par payer.

Agathe

Une ancienne du lycée, auteure primée !

Elsa Malkoun, ancienne « Illuminée », a obtenu le bac en 2021, et étudie aujourd’hui en classe prépa littéraire. Sa passion depuis toujours : écrire. Raconter, imaginer, rêver, s’exprimer, souvent sous forme de nouvelles, et dans des registres très variés.

Plusieurs de ses écrits ont été primés, lors de concours d’écriture, notamment.

Son texte récompensé en 2020 par le « Prix Maupassant de la Jeune Nouvelle », organisé par l’AMOPA90, est en ligne sur https://amopa-90.pagesperso-orange.fr/2020/Concours-Copie-Malkoun.htm : allez découvrir les aventures du pirate Loup-Rouge, pirate cruel et assassin, tout perturbé et surpris de découvrir la tendresse et la bonté dans le regard d’un petit enfant naufragé qu’il a recueilli…

Vous pouvez aussi lire les nouvelles de son livre L’Aurore,  paru en 2021 aux éds Sydney Laurent, livre disponible au CDI.

En attendant les prochaines publications !

Poème

                 Réfugié

Heureux, chanceux, joyeux,
Voilà la vie que tu veux.
Horrifié, traumatisé, abandonné,
Voilà la vie que tu as.

Où peut donc se trouver ta place ?
Quand te libéreras-tu de tes angoisses ?
Continue de marcher.
Continue de chercher.

Mais quelle est ta destinée ?
Vivre ou mourir, il faut lutter chaque jour,
Tous tes démons sont des vautours.
Tu te caches pour éviter de les voir,
Et fais ainsi renaître l’espoir.

A.M

Nous, des héros ?

Ce jeudi 20 mai, le lycée Condorcet a ouvert ses portes à Thibault Quartier, journaliste pour le journal « Le Trois », afin de nous exprimer son espoir et sa confiance en notre génération pour garantir un meilleur futur à tous. Il nous a fait cette « déclaration d’amour » à l’occasion de sa venue au lycée accompagné de la romancière Dominique Manotti, de Mathilde Nassar, élue municipale à Belfort, et de Clarisse Holweck, lycéenne en Première G3 ici même.

La rencontre avec ces quatre personnalités engagées

Le début du commencement

Tous sont engagés de différentes manières. Où est-ce que tout a commencé pour eux ?

Dominique Manotti nous a d’abord parlé de son vécu, de ce qui l’a poussée à s’engager; elle nous a fait part de son tout premier engagement, qui était de « ne plus croire aux grands discours qu’elle pouvait entendre et de juger les gens uniquement par leurs actes et non leurs paroles ». 

Mathilde Nassar a surenchéri en nous parlant de son passé en tant que bibliothécaire. Les budgets de la bibliothèque de Belfort ayant été coupés, et la culture étant très importante de son point de vue, elle décida de ne pas rester les bras croisés et de rassembler du monde partageant son avis, afin de se faire entendre. Une chose en entrainant une autre, elle se lança aux élections municipales pour devenir maire de Belfort. 

Clarisse Holweck, elle, ne s’est pas d’abord engagée pour les autres mais plutôt dans le but de soulager sa conscience. Ayant énormément peur du réchauffement climatique et de ce qu’il pourrait engendrer dans les années futures, elle décida de réguler sa vie quotidienne en fonction de ses valeurs pour « avoir fait sa part des choses ». Elle s’engage en manifestant et en faisant des réunions avec un groupe belfortain adhérant au mouvement Youth for Climat.

Nos quatre invités (photo Peter Lhuillier)

Thibault Quartier lui, ne savait pas avant sa venue ici qu’il était engagé, il faut croire qu’il l’a appris en même temps que nous ! Il nous a partagé une histoire personnelle qu’il aurait vécu avec son oncle étant plus jeune. Ayant fait des études d’histoire à l’étranger, il a dû les payer. Son oncle, travaillant en tant que médecin, lui a donné de l’aide dans le financement. Thibault s’est toujours demandé comment il aurait pu lui rendre ceci. Quand il a posé la question à son oncle. il lui a simplement répondu que le jour où il aura le pouvoir d’aider quelqu’un à son tour, il le fera. Alors c’est ce qu’il fait aujourd’hui en plaçant tant d’espoir en nous, les jeunes, et en voulant les aider à faire ce qu’ils souhaitent.

Où vont nos impôts ? Ne pourraient-ils pas servir à meilleur escient ? 

« Voilà une bonne définition du mot politique,  qui les paye et où vont-ils? » nous a dit Dominique Manotti. 

La réponse est que bien souvent ceux qui gagnent le plus d’argent en paient le moins. Comme les joueurs de football par exemple, nous avons longtemps parlé d’eux avec Dominique Manotti et Thibault Quartier. Et il semblerait qu’ils sont peu nombreux à les payer ou alors qu’ils ne le montrent pas forcément.

Mathilde Nassar, elle, nous a parlé de son point de vue personnel, qui tournait autour d’une seule question « devons nous donner pour que tout le monde puisse en profiter ou alors garder, et chacun se débrouiller ? ». Elle part plutôt sur le principe de la solidarité où nous devons tous nous entraider. 

Le changement c’est maintenant !

Tous ont été à peu près d’accord pour dire que la société changeait et qu’elle avait déjà bien avancé.

Les générations ne sont plus les mêmes, elles n’ont pas forcément les mêmes principes et idées. Et nous, la nouvelle génération, serions ceux qui aurait le pouvoir de faire bouger les choses avant qu’il ne soit trop tard. Comme Clarisse par exemple, qui s’engage dans la lutte pour le climat. Si comme Clarisse chacun donnait un peu de lui-même pour faire changer les choses, peut-être que tout cela aurait des conséquences, de bonnes conséquences. 

(photo Peter Lhuillier)

Nous avons pu parler des manifestations notamment, car nous étions beaucoup à penser qu’il n’y avait pas de résultats ou alors qu’ils n’étaient pas voyants. Mathilde Nassar nous a répondu qu’il fallait beaucoup de patience, et continuer les efforts, car c’est en persistant, que plus de monde se joindra à nous. Elle a également rajouté que chaque personne compte quand il s’agit de choses aussi importantes que celles là.

Agissons ensemble !

Pour conclure, ces interventions nous ont permis pour certains, d’acquérir une toute autre vision de ce qu’est l’engagement. Nous avons pu entendre différentes facettes et opinions que nous ne connaissions pas avant (comme pour le journalisme). L’engagement c’est savoir s’impliquer et se lever face aux problèmes, que l’on soit homme ou femme, nous pouvons tous déjà agir dans notre vie quotidienne. Si l’on veut que les choses changent, il faut savoir prendre des initiatives par soi même et ne pas attendre que quelqu’un le fasse à notre place. Ces engagements nous permettent de s’épanouir et de donner notre pierre à l’édifice afin de lutter pour ou contre quelque chose qui nous tient à cœur.

DEMURU Paola ; COURTOT Elodie ; GAMBARDELLO Léane ; FANDELET Constance
Seconde H

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