A la recherche de la chapelle oubliée #1 Au travail !

Eh oui, comme tous les vieux bâtiments chargés d’histoire, notre lycée recèle des mystères… et des mémoires mystérieuses, comme cette légende de « la chapelle du lycée », transmise depuis des générations, sans qu’aucune information fiable puisse attester ou non de la réalité de la chapelle, ni de son emplacement supposé.
Lorsque cette année les élèves de 2°H, accompagnés de Mmes Drouot, Gechter et Onimus, se sont lancés dans le « Wikiconcours lycéen » en décidant de créer l’article Wikipédia sur le lycée Condorcet, ils ne se doutaient pas qu’ils allaient enfin percer le mystère de la chapelle !

Le Wikiconcours lycéen 2021

Tout a commencé par le concours. Objectif : améliorer un article existant sur Wikipédia, ou créer de toutes pièces un article sur un sujet nouveau. Un plongeon dans l’univers de Wikipédia, cette fois sous l’angle des contributeurs. Les élèves 2°H se sont répartis en groupes de travail, chacun avec un sujet déterminé et un objectif : écrire ou compléter des articles.

Les 2H au travail, février 2021

Qui n’a pas consulté Wikipédia, avec la petite méfiance concernant les auteurs et la fiabilité de l’information donnée ? Mais cette fois les élèves sont dans la peau des auteurs, et découvrent les exigences de Wikipédia : il faut des sources ! Une source qui atteste la véracité de chaque information que l’on apporte… Donc des livres, des articles, des sites, des documents d’archives etc.

Dans chaque groupe, le premier travail a donc été de chercher ces sources, de relever des informations fiables et méritant d’être introduites dans Wikipédia, et de rédiger les textes qui allaient être insérés dans les articles, avec les notes correspondantes.

A la recherche de sources

Pour ce qui concerne le lycée, une bonne source se trouvait sous nos yeux : la page « Histoire du lycée » sur le site du lycée, rédigée par deux enseignants d’histoire. Par ailleurs des livres, des articles, et surtout les informations collectées par Mme Vacelet, historienne, ancienne professeure au lycée, qui a beaucoup travaillé sur l’histoire de Belfort. Elle a bien voulu venir nous rencontrer au CDI, pour parler une fois avec les 2°H, une autre fois avec les élèves de l’Illuminé, et pour nous raconter l’histoire du lycée telle qu’elle la connaît à travers ses recherches sur le Territoire de Belfort et la ville de Belfort.

Intervention de Mme Vacelet au CDI, mars 2021

 

En complément de toutes ces informations, une élève de Terminale est allée avec Mme Onimus aux Archives municipales découvrir sur place les dossiers concernant l’histoire du lycée : des documents à manipuler avec délicatesse, des papiers jaunis datant de près de 150 ans, des plans à l’aquarelle et à la plume, des témoignages impressionnants de la vie passée de notre grande bâtisse et de ses occupants au fil des années.

Avec tous ces documents, les histoires entendues de la bouche de Mme Vacelet, les informations lues, les élèves ont rédigé.

En tout, ce sont six articles de Wikipédia qui ont été réalisés ou améliorés, et qui représentent notre participation au Wikiconcours lycéen 2021 : les articles sur la fosse des Mariannes, la littérature policière japonaise, Gege Akutami, Léon Deubel, Dominique Manotti, et le lycée Condorcet de Belfort.

Les résultats du concours ont été publiés le 26 mai, nous n’avons pas gagné, mais nos articles sont en ligne, et notre lycée est le seul lycée belfortain à avoir un article sur wikipédia (celui du lycée Follereau étant incomplet et ancien).

En attendant la suite des aventures des chercheurs de chapelle, allez donc découvrir l’histoire de notre lycée sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycée_Condorcet_(Belfort).

(à suivre)

Nous, des héros ?

Ce jeudi 20 mai, le lycée Condorcet a ouvert ses portes à Thibault Quartier, journaliste pour le journal « Le Trois », afin de nous exprimer son espoir et sa confiance en notre génération pour garantir un meilleur futur à tous. Il nous a fait cette « déclaration d’amour » à l’occasion de sa venue au lycée accompagné de la romancière Dominique Manotti, de Mathilde Nassar, élue municipale à Belfort, et de Clarisse Holweck, lycéenne en Première G3 ici même.

La rencontre avec ces quatre personnalités engagées

Le début du commencement

Tous sont engagés de différentes manières. Où est-ce que tout a commencé pour eux ?

Dominique Manotti nous a d’abord parlé de son vécu, de ce qui l’a poussée à s’engager; elle nous a fait part de son tout premier engagement, qui était de « ne plus croire aux grands discours qu’elle pouvait entendre et de juger les gens uniquement par leurs actes et non leurs paroles ». 

Mathilde Nassar a surenchéri en nous parlant de son passé en tant que bibliothécaire. Les budgets de la bibliothèque de Belfort ayant été coupés, et la culture étant très importante de son point de vue, elle décida de ne pas rester les bras croisés et de rassembler du monde partageant son avis, afin de se faire entendre. Une chose en entrainant une autre, elle se lança aux élections municipales pour devenir maire de Belfort. 

Clarisse Holweck, elle, ne s’est pas d’abord engagée pour les autres mais plutôt dans le but de soulager sa conscience. Ayant énormément peur du réchauffement climatique et de ce qu’il pourrait engendrer dans les années futures, elle décida de réguler sa vie quotidienne en fonction de ses valeurs pour « avoir fait sa part des choses ». Elle s’engage en manifestant et en faisant des réunions avec un groupe belfortain adhérant au mouvement Youth for Climat.

Nos quatre invités (photo Peter Lhuillier)

Thibault Quartier lui, ne savait pas avant sa venue ici qu’il était engagé, il faut croire qu’il l’a appris en même temps que nous ! Il nous a partagé une histoire personnelle qu’il aurait vécu avec son oncle étant plus jeune. Ayant fait des études d’histoire à l’étranger, il a dû les payer. Son oncle, travaillant en tant que médecin, lui a donné de l’aide dans le financement. Thibault s’est toujours demandé comment il aurait pu lui rendre ceci. Quand il a posé la question à son oncle. il lui a simplement répondu que le jour où il aura le pouvoir d’aider quelqu’un à son tour, il le fera. Alors c’est ce qu’il fait aujourd’hui en plaçant tant d’espoir en nous, les jeunes, et en voulant les aider à faire ce qu’ils souhaitent.

Où vont nos impôts ? Ne pourraient-ils pas servir à meilleur escient ? 

« Voilà une bonne définition du mot politique,  qui les paye et où vont-ils? » nous a dit Dominique Manotti. 

La réponse est que bien souvent ceux qui gagnent le plus d’argent en paient le moins. Comme les joueurs de football par exemple, nous avons longtemps parlé d’eux avec Dominique Manotti et Thibault Quartier. Et il semblerait qu’ils sont peu nombreux à les payer ou alors qu’ils ne le montrent pas forcément.

Mathilde Nassar, elle, nous a parlé de son point de vue personnel, qui tournait autour d’une seule question « devons nous donner pour que tout le monde puisse en profiter ou alors garder, et chacun se débrouiller ? ». Elle part plutôt sur le principe de la solidarité où nous devons tous nous entraider. 

Le changement c’est maintenant !

Tous ont été à peu près d’accord pour dire que la société changeait et qu’elle avait déjà bien avancé.

Les générations ne sont plus les mêmes, elles n’ont pas forcément les mêmes principes et idées. Et nous, la nouvelle génération, serions ceux qui aurait le pouvoir de faire bouger les choses avant qu’il ne soit trop tard. Comme Clarisse par exemple, qui s’engage dans la lutte pour le climat. Si comme Clarisse chacun donnait un peu de lui-même pour faire changer les choses, peut-être que tout cela aurait des conséquences, de bonnes conséquences. 

(photo Peter Lhuillier)

Nous avons pu parler des manifestations notamment, car nous étions beaucoup à penser qu’il n’y avait pas de résultats ou alors qu’ils n’étaient pas voyants. Mathilde Nassar nous a répondu qu’il fallait beaucoup de patience, et continuer les efforts, car c’est en persistant, que plus de monde se joindra à nous. Elle a également rajouté que chaque personne compte quand il s’agit de choses aussi importantes que celles là.

Agissons ensemble !

Pour conclure, ces interventions nous ont permis pour certains, d’acquérir une toute autre vision de ce qu’est l’engagement. Nous avons pu entendre différentes facettes et opinions que nous ne connaissions pas avant (comme pour le journalisme). L’engagement c’est savoir s’impliquer et se lever face aux problèmes, que l’on soit homme ou femme, nous pouvons tous déjà agir dans notre vie quotidienne. Si l’on veut que les choses changent, il faut savoir prendre des initiatives par soi même et ne pas attendre que quelqu’un le fasse à notre place. Ces engagements nous permettent de s’épanouir et de donner notre pierre à l’édifice afin de lutter pour ou contre quelque chose qui nous tient à cœur.

DEMURU Paola ; COURTOT Elodie ; GAMBARDELLO Léane ; FANDELET Constance
Seconde H

« 21 mars : Journée mondiale de la trisomie 21 »

Vendredi 19 mars, le CVL proposait à la cafétéria du lycée une sensibilisation à la question du handicap et de la trisomie 21 en particulier.
L’heure de mettre en avant une jeune association locale, de la région de Lure : L’extraordinaire21

Journée de la Trisomie au lycée
Vente de sirops, de mugs au profit de L’extraordinaire21

A l’occasion de cette journée, la présidente (et fondatrice) de l’association L’extraordinaire21 a répondu aux questions de l’Illuminé.

Pouvez-vous vous présenter ?

source L'extraordinaire21 (https://www.facebook.com/lextraordinaire21/)
Nathanaël et ses trois frères et sœurs.

Je m’appelle Julie, je suis maman de 33 ans. J’ai 4 enfants de 11 ans, 4 ans et deux jumeaux de 3 ans dont l’un est porteur de trisomie 21. Je suis ancienne commerciale, et à présent je m’occupe de mes enfants. Et aussi créatrice et présidente de l’association L’extraordinaire21.

Qu’est-ce que la trisomie ?

La trisomie 21 est une anomalie génétique qui fait que l’individu a trois chromosomes sur la paire 21 (au lieu de deux). Elle est aussi appelée maladie de Down. Ce chromosome en plus fait que le développement d’un enfant trisomique prendra plus de temps. Il y a également des caractéristiques physiques reconnaissables. Les yeux en forme d’amande, le nez court en trompette, le cou plus fort. Il peut aussi il y avoir un tonus musculaire moindre par rapport à nous, l’enfant est plus faible.

Pourquoi cette association ?

Nous avons créé cette association après la naissance de Nathanaël, notre enfant atteint de trisomie 21. On a vite remarqué qu’ici il n’y avait rien. Et que c’est maintenant qu’il faut créer et mettre en place quelque chose, pour lui mais pas seulement pour lui… parce qu’ici, dans cette région, à part dans les foyers, les enfants ont peu de place dans le monde « ordinaire ».

Quelles sont vos actions et vos projets à venir ?

Tout au long de l’année on a plusieurs actions qui nous permettent de récolter des fonds. Nous faisons des emballages cadeaux, des ventes de savons éthiques bio et responsable, de chocolats en période de fêtes, on a également fait une campagne de fonds participatifs. Et ces fonds serviront dans un premiers temps pour la création d’une épicerie de vrac « zéro déchets ».

Dites-m’en plus sur ce projet d’épicerie :

Les personnes porteuses de trisomies 21 pourront y travailler, à la vue de tous. S’occuper de la mise en valeur du point de vente, gérer les commandes qui arrivent, celles des clients. Travailler vraiment comme un salarié « ordinaire ».

Pourquoi l’appellation « extraordinaire » ?

On dit de la population non porteuse de trisomie qu’elle est « ordinaire ». Les mamans d’enfants trisomiques se sont donc dit qu’ils n’étaient pas ordinaires, pas normaux, mais « extraordinaires ». On les trouvait très beaux et on a décidé de garder ce nom.

Un message à faire passer aux lecteurs ?

Stand proposant des mugs L’extraordinaire21

C’est pas parce qu’on est trisomique qu’on n’est pas capable de faire les choses de la vie courante, être autonome, travailler… Tout ça peut se faire, il faut juste un peu plus de temps et surtout beaucoup de tolérance de la part des personnes ordinaires. J’aimerais aussi que les lecteurs essaient d’ouvrir leur regard sur la personne handicapée, et même plus loin, sur la différence en général.

Dimanche 21 mars a eu lieu la journée mondiale de la trisomie :  vous pouvez toujours vous joindre au mouvement des chaussettes dépareillées.
Participez simplement. Mettez des chaussettes dépareillées. Prenez-les en photos, seul ou à plusieurs. Partagez sur instagram : @lextraordinaire21

Pour en savoir plus : https://www.lextraordinaire21.com/

Manon Tihay, 1G7

Tous cuits ?

Le mardi 23 avril, le lycée Condorcet ouvrait ses portes aux étudiants de l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) pour une fresque du climat avec les étudiants en BTS Commerce international et aux élèves de terminale de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » afin de les sensibiliser au réchauffement climatique.

« Une véritable prise de conscience de l’urgence climatique », c’est ce qu’a affirmé Karine Morelle, professeure d’éco-gestion et de l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » au lycée Condorcet de Belfort. En effet, ce mardi 23 avril, une fresque du climat a été proposée à 70 élèves du lycée, étudiants de BTS Commerce international et de terminale ayant pris l’option. Ils ont été encadrés par les étudiants de l’ESTA de Belfort et par M. Kotnarovsky, enseignant-chercheur à l’ESTA de Belfort.

Elèves et étudiants ont pu faire le point sur la situation climatique en changeant de posture pédagogique, en se basant sur l’intelligence collective. Sur des fresques, ils ont pu réfléchir et prendre conscience des répercussions sur le réchauffement climatique, principalement liées à l’activité humaine.

Fresque du climat d’élèves de terminale encadrés par Rémi Berthot, au lycée Condorcet, le 23 avril 2021. Photo Karine Morelle.

Selon Rémi Berthot, étudiant en quatrième année à l’Esta de Belfort, le but a été de « développer une conscience collective, constater ce qui nous arrive et ce qui nous attend à l’avenir ». Si les élèves ont été très investis, c’est parce que deux de leurs fresques allaient être choisies et affichées dans leur salle de classe, afin de les sensibiliser et de sensibiliser les futurs élèves de terminale aux enjeux climatiques. « Ils ont découvert des conséquences dont les médias parlent moins comme l’acidification des océans et ses conséquences catastrophiques pour la biodiversité marine », ajoute Karine Morelle, « les illustrations faites par les élèves et étudiants montrent bien leur prise de conscience ». 

Faut-il s’attendre à une éventuelle catastrophe à l’avenir ?

Si les étudiants ont pris conscience de l’urgence climatique, il n’en reste pas moins qu’il est primordial d’adopter des modes de vies plus sobres comme consommer moins, local, etc… Selon Karine Morelle, il est encore possible d’éviter une catastrophe climatique dans les quelques décennies. « Il faut rester optimiste. En changeant nos pratiques et en se mobilisant, il est possible de limiter ce changement », affirme la professeure d’éco-gestion. En effet, la jeunesse est de plus en plus concernée par la situation climatique et se mobilise de plus en plus pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment grâce aux « Clean Walk », marches consistant à ramasser les déchets que l’on trouve dans la nature, mais aussi aux procès climatiques, obligeant les Etats à « respecter les engagements qu’ils ont pris en matière de limitation des émissions de CO2 pendant la conférence de Paris de 2015 » témoigne Karine Morelle.

élèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe "gagnant" tient l'une des fresque choisie par les élèves.
Elèves et étudiants présents lors de cette journée. À gauche, le groupe « gagnant » tient l’une des fresque choisie par les élèves. Photo Karine Morelle

Ainsi, changer ses habitudes de transport, limiter ses achats, consommer moins et mieux, permettrait d’éviter une éventuelle catastrophe climatique à l’avenir.

 

Emilie Ferro, élève de terminale G3

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