Examen : Commerce international et développement

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1 Sur la base du document 1 :

a. Calculez le solde commercial en 2009 et 2010. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

b. Calculer le taux de couverture. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

c.  Commentez l’évolution des échanges extérieurs. (1 pt)

 

2 A partir du document 2 :

a. Précisez la stratégie adoptée par le Maroc pour assurer son développent industriel. (1 pt)

b. Relever les objectifs de cette stratégie de développement ? (2 pts)

c.  Comment le Maroc envisage-t-il appliquer cette stratégie ? (1,5 pt)

 


3 Sur la base du document 3 :

a. Relever deux stratégies sectorielles du Maroc. (2 pts)

b.Déterminer le secteur concerné pour chaque stratégie sectorielle. (1 pt)

c. D’après le document et vos connaissances acquises, comment le plan halieutis peut-il contribuer au développement social ? (2 pts)

 

4 A partir du document 4 :

a. Expliquer l’expression soulignée. (0,75 pt)

b.Relever du document les accords de libre-échange signés par le Maroc. (1 pt)

 

5 Synthèse : Rédiger un développement structuré sur le thème suivant :« Après avoir exposé les atouts du Maroc à l’échange, vous analyserez les risques et les opportunités des accords de libre-échange pour l’économie marocaine ».(Exploiter tous les documents, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises). (3,75 pts)

Ressources documentaires  

Document 1  

Evolution des échanges extérieurs marocains entre 2009 et 2010.

En millions de dirhams

2009

2010

Variations en %

Importations CAF

263 982

297 089

12,5

Exportations FOB

113 020

147 948

30,9

Solde commercial

?

?

1.2

Taux de couverture en %

?

?

 

Document 2

Le plan émergence

Face aux enjeux d’une économie globalisée qui évolue rapidement, comme en témoignent les transformations des secteurs industriels, le Maroc est appelé à relever les défis et à tirer le meilleur parti de ses atouts. Le Pacte National pour l’Emergence Industrielle s’inscrit dans cette logique. En mobilisant et coordonnant les actions de l’Etat et des opérateurs économiques, il vise à construire un secteur industriel fort et à créer un cercle vertueux de croissance.

L’Etat et le secteur privé ont scellé ensemble ce Pacte en formalisant un contrat programme couvrant la période 2009-2015. Ce contrat programme vise à définir un cadre de développement des secteurs suivants : Offshoring, automobile, aéronautique et spatial, électronique, textile et cuir, et agroalimentaire. Néanmoins, les chantiers transversaux liés à la Compétitivité des Entreprises concernent l’ensemble du tissu des entreprises marocaines, sans exclusive (y compris tourisme, BTP, etc.). Il a pour objet de préciser le programme de déploiement de la stratégie de développement industriel du Maroc. Il cherche à atteindre les objectifs suivants sur la période 2009-2015 : la création d’emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain, l’augmentation du PIB industriel, la réduction du déficit commercial, l’appui à l’investissement industriel, tant national qu’étranger, la contribution à la politique d’aménagement du territoire.

Source : www.emergence.gov.ma (texte adapté)

Document 3

Plan Halieutis : une pêche mieux valorisée

Le Plan Halieutis est destiné à venir en aide aux pêcheurs marocains par la création de nouvelles plateformes industrielles et la gestion plus professionnelle des ressources halieutiques. Ce plan vise à augmenter les ressources halieutiques et à les gérer de manière plus professionnelle. Il a été lancé pour venir en complément au Plan Maroc Vert, un programme gouvernemental destiné à stimuler le secteur agricole. Une stratégie renouvelée de développement et de compétitivité du secteur. Elle ambitionne de valoriser de façon durable l’abondante ressource halieutique marocaine et de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 pour en faire un moteur de croissance pour l’économie nationale. Elle vise ainsi à porter le nombre des emplois directs à 115.000 contre 61.650 actuellement et à augmenter la valeur des exportations des produits de la mer à plus de 3,1 milliards de dollars contre 1,2 milliard en 2007. Le Plan Halieutis prévoit la concrétisation d’un certain nombre de projets phares de transformation et de valorisation des produits de la mer, avec à leur tête la création de trois pôles de compétitivité (Tanger, Agadir, Laâyoune-Dakhla) devant mobiliser des investissements de neuf milliards DH. La nouvelle stratégie procède d’une vision sectorielle intégrée s’articulant autour de trois axes majeurs, à savoir l’exploitation durable des ressources et la promotion d’une pêche responsable où les pêcheurs sont les premiers acteurs, le développement d’une pêche performante en faveur d’une qualité optimale dans le traitement des produits, et l’amélioration de la compétitivité afin de conquérir de nouvelles parts de marché.

Source : Aujourd’hui le Maroc, 10/08/2010 (texte adapté)

Document 4

Le Maroc : un pays intégré à l’économie mondiale

Le Maroc est l’un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir opté pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le début des années 80 dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel. Cette politique s’est renforcée par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes volontaristes qui a porté principalement sur l’élimination des mesures non tarifaires tant à l’importation qu’à l’exportation, la simplification du système de taxation des importations et la rationalisation du tarif douanier.

La stratégie d’ouverture et de libéralisation entreprise par le Maroc s’est traduite également par la conclusion d’une série d’accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux tels que l’Union Européenne, l’Association Européenne de Libre-échange, les pays arabes, les Etats-Unis d’Amérique et la Turquie. Ces accords émergent comme principal outil de la stratégie d’ouverture visant à renforcer l’intégration du pays à l’économie mondiale et à son environnement régional. La conclusion de ces accords se justifie par le besoin d’adaptation aux nouvelles exigences du commerce mondial et par la nécessité de la diversification des produits et des marchés à l’exportation.

La libéralisation et ses exigences sont perçues comme un défi global pour l’économie marocaine dans son ensemble, notamment pour les producteurs de biens et services qui seront de plus en plus exposés à la concurrence des produits importés. Ces accords impliquent des risques surtout à court terme, mais également des opportunités à moyen et long termes.

Les accords de libre-échange auraient pour effet l’accroissement des possibilités d’exploitation des économies d’échelle dans la production et la commercialisation des produits pour faire du Maroc une plate-forme d’investissement, de production et d’exportation, ce qui pourrait contribuer à la création d’emplois et à la redistribution de revenus supplémentaires en vue d’améliorer le bien-être des consommateurs.

Source : ministère du commerce extérieur, direction des études (texte adapté)

Exercices d’application : L’épargne et l’investissement (1ère année du bac SEG)

Exercice n°1

Léger ralentissement de l’investissement au quatrième trimestre 2012

Au quatrième trimestre 2012, l’investissement est resté peu soutenu, par rapport à une année plus tôt. La formation brute de capital fixe (FBCF) aurait affiché une hausse de 0,6%, en glissement annuel, contre 6,8%, une année auparavant. L’activité a pâti d’un relâchement des investissements en produits industriels et d’un repli de celui des produits de BTP. A fin décembre, les importations de produits bruts ont fléchi de 2,9%, et l’encours des crédits à l’équipement a régressé de 2%. A l’inverse, les importations de biens d’équipement sont restées relativement soutenue, affichant une hausse de 7,9%, en glissement annuel.

Source : NOTE DE CONJONCTURE N°21 • INAC-HCP • janvier 2013 (texte adapté)

Travail à faire :

1. Définir l’expression soulignée dans le document ci-dessus.

2. Commenter l’évolution de l’agrégat FBCF au 4ème trimestre 2012.

3. En partant du document, y a-t-il une relation entre l’investissement et les crédits à l’équipement?

Exercice n° 2

Considérons un investissement initial de 1 million de DH. La propension moyenne à consommer est: PMC=0,60.

Travail à faire :

1. Calculer le coefficient multiplicateur statique de cet investissement.

2. Déterminer le revenu global issu de cet investissement.

Exercice n° 3

Près d’un Marocain sur deux n’épargne pas du tout

Que les Marocains épargnent peu, les comptes publics le démontrent assez bien. Mais combien n’épargnent pas du tout et que sait-on au juste de ceux qui le font ? Une étude réalisée par le cabinet IFAAS, leader du conseil en finance islamique, visant à déterminer le potentiel de ce marché au Maroc, apporte des éclaircissements dans ce sens. Un sondage réalisé par le cabinet auprès d’un échantillon de 800?personnes?indique d’abord que 46% des Marocains n’épargnent pas du tout. Cette population est dominée par les femmes (54%) et les 55-65 ans (61%). Quant à ceux qui disent mettre de l’argent de côté régulièrement, soit un peu plus que la moitié de l’échantillon total, 15% épargnent à peine 300 DH maximum par mois. 14% de l’échantillon mettent de côté entre 300 et 500 DH par mois, 12% entre 500 et 1 000 DH, et ce sont à peine 9% qui parviennent à épargner entre 1 000 et 2 500 DH par mois. L’épargne demeurant ainsi un luxe?pour?le?plus?grand nombre des Marocains, l’on ne s’étonnera pas que les produits bancaires qui leur sont dédiés demeurent peu utilisés. Ainsi, le compte courant est le produit bancaire le plus utilisé?globalement?(76%?de l’échantillon).?Le?compte d’épargne arrive en deuxième position et loin derrière avec 16%, suivi de la carte bancaire avec 12% de la population. Mais encore faut-il être bancarisé et, à ce titre, moins d’une personne interrogée sur deux déclare être bancarisée (46%). Là encore, ce sont surtout les femmes qui restent à la  marge (35%) ainsi que les personnes à revenu modeste et peu instruites. N’empêche que les particuliers n’ayant ni compte bancaire ni crédit évoquent pour la plupart comme principale raison le fait qu’ils n’en ont pas besoin. Les raisons religieuses ne sont citées que par 9% des personnes non bancarisées.

Source: La Vie éco, 19-12-2012 (texte modifié)

Travail à faire :

1. D’après l’enquête effectuée par le cabinet IFAAS, les marocains sont-ils tous de vrais épargnants? Justifier votre réponse en utilisant le document ci-dessus.

2. A votre avis, quelles sont les raisons de cette réalité?

3. En partant du document, discuter les formes de l’épargne des ménages marocains.

Rapport sur le développement humain 2013

Le Rapport sur le développement humain 2013, « L’essor du Sud : le progrès humain dans un monde diversifié », examine le changement profond de la dynamique mondiale guidée par les puissances rapidement émergentes du monde en développement et les conséquences importantes de ce phénomène pour le développement humain.

Le Rapport appelle à une meilleure représentation du Sud dans les systèmes de gouvernance mondiale et indique de possibles sources de financement nouvelles au sein des pays du sud pour acquérir des biens publics essentiels. Équipé de nouvelles données analytiques et de proposition claires pour des réformes des politiques, le Rapport aide à trouver des solutions pour que les peuples de toutes les régions puissent relever des défis communs en travaillant ensemble, de manière équitable et efficace.

Les faits marquants :

  • Aujourd’hui, les pays du Sud dans leur ensemble fournissent pre?s de la moitie? de la production mondiale, contre un tiers en 1990
  • L’Ame?rique latine, inversement aux tendances globales, a vu chuter ses ine?galite?s de revenu depuis 2000
  • Il existe une corre?lation positive entre les investissements publics ante?rieurs dans des infrastructures sociales et physiques et les progre?s re?alise?s dans l’indice de de?veloppement humain
  • Les pays en de?veloppement entretiennent davantage de relations commerciales entre eux qu’avec les pays du Nord, et cette tendance pourrait s’accentuer.

Les 10 premiers pays en terme de développement humain (développement humain très élevé)

Classement IDH Valeur de l’IDH
1) Norvège 0,955
2) Australie 0,938
3) États-Unis 0,937
4) Pays-Bas 0,921
5) Allemagne 0,920
6) Nouvelle-Zélande 0,919
7) Irlande 0,916
8) Suède 0,916
9) Suisse 0,913
10) Japon 0,912

La place du Maroc (développement humain moyen)

Classement IDH Valeur de l’IDH
128) Namibie 0,608
129) Nicaragua 0,599
130) Maroc 0,591
131) Irak 0,590

Source : PNUD

Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)

Le développement : un défi mondial

Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sont huit objectifs – à atteindre en 2015 – qui répondent aux défis les plus importants du monde. Les OMD découlent des actions et cibles contenues dans la Déclaration du Millénaire, adoptées par 189 nations et signées par 147 chefs d’Etat pendant le Sommet du Millénaire de septembre 2000.

Fixés pour l’année 2015, les OMD sont un ensemble d’objectifs qui ne pourront être atteints que si tous les acteurs s’impliquent de manière active. Les pays pauvres se sont engagés à mieux gouverner et à investir dans leurs populations par le biais de la santé et de l’éducation, les pays riches à les appuyer en utilisant les outils suivants: aide, allégement de la dette et commerce plus juste.

Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) :

 Réduire l’extrême pauvreté et la faim 
 Assurer l’éducation primaire pour tous 
 Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 
 Réduire la mortalité infantile 
 Améliorer la santé maternelle 
 Combattre le Sida, le Paludisme et d’autres maladies                                      
 Préserver l’environnement 
 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

 

Consommation : Exercices d’application

Exercice n° 1

Un consommateur dispose d’un revenu mensuel de 200 DH. Il consacre 80 % de ce revenu à la consommation. Il achète deux biens X et Y aux prix respectifs de 20 DH et 40 DH.

Pour un niveau d’utilité donné U, ce consommateur a le choix entre les combinaisons suivantes :

(x , y) ? {(1 , 5) , (2 , 3) , (5 , 2)}

Avec x : nombre d’unités du bien X et y : nombre d’unités du bien Y.

Travail à faire :

1) Déterminer l’équation de la contrainte budgétaire.

2) Représenter graphiquement la courbe d’indifférence et la droite du budget.

3) Déterminer la combinaison optimale de ce consommateur. Justifier votre réponse.

Exercice n° 2

Coefficient budgétaire alimentaire selon le milieu de résidence:

Années Urbain Rural Ensemble
2000/01 37,9% 49,9% 41,3%
1998/99 38,4% 54,2% 43,1%
1984/85 43,1% 56,5% 48,6%
1970/71 44,7% 63,5% 54%
1959/60 59,7% 75,9% 70,2%

Source : haut commissariat au plan

Travail à faire :

1) En quoi consiste le coefficient budgétaire?

2) Commenter l’évolution du coefficient budgétaire alimentaire au Maroc entre 1959 et 2001.

3) Comment peut-on expliquer cette évolution?

Exercice n° 3

La consommation au Maroc

De 1995 à 2010 (les chiffres de 2011 n’étant pas encore consolidés), la consommation des ménages a connu un bond de 5,33% en moyenne par an pour se fixer à 537,7 milliards de DH en valeur nominale, soit 57,3% du PIB nominal.

Cette croissance de la consommation des ménages est parfaitement corrélée à l’évolution des encours bruts du crédit à la consommation. Par ailleurs, cette évolution s’est accompagnée d’un changement progressif des modes de consommation et de la structure du panier de la ménagère. En effet, la structure de la consommation a connu d’importants bouleversements et l’émergence de nouveaux modes de consommation (transport, loisirs, culture, etc.).

L’habillement et l’alimentation cèdent du terrain en faveur d’autres postes de dépense favorisant le financement par crédit à la consommation notamment l’habitation, l’hygiène, l’équipement ménager, le transport, les soins médicaux, la communication ou encore les loisirs et la culture. Ainsi, le Maroc tend de plus en plus vers un changement des habitudes de consommation, et se dirige vers le modèle des pays occidentaux. La consommation des ménages confirme ainsi son rôle de levier de la croissance économique et particulièrement du crédit à la consommation. 

 Source : Le Matin.ma/04-avril-2012

 Travail à faire:

1) Évaluer la consommation des ménages marocains en 2010.

2) Commenter l’évolution de la consommation des ménages entre 1995 et 2010. (valeurs absolues, structure, facteurs explicatifs)

3) Comment la consommation influence-t-elle la croissance économique?

Examen d’économie générale / Semestre 2 / Bac SEG (1ère année). Année scolaire : 2012-2013

Situation d’évaluation n° 1 : L’approche microéconomique de la production

La production d’un bien X est assurée en combinant deux facteurs, le capital (K) et le travail (T). La production réalisée à l’aide de diverses combinaisons (K , T) est donnée dans le tableau suivant :

Capital (K)

3,5

2

1

3,5

1,5

1

Travail (T)

1

2

4

0,5

1,5

3

Production (Q)

100

100

100

65

65

65

L’équation de coût est donnée par la relation : CT = PT .T + PK .K  avec PT = PK = 3 UM.

Consigne n° 1 : Déterminer la combinaison optimale du producteur lorsque l’objectif de ce dernier est de réaliser une production de Q = 65. (2 pts)

Consigne n° 2 : Déterminer graphiquement la production et la combinaison optimale de facteurs lorsque le budget disponible du producteur est de 12 UM. (2 pts)  

Situation d’évaluation n° 2 : De la production à la répartition des revenus

Le paradoxe du  Sahara

Selon les statistiques officielles, le PIB par tête du Sahara est parmi les plus élevés du Maroc. En effet, le poids économique de la région sud dépasse largement son poids démographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des 3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007 supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB par tête culmine à 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3ème position après la région du grand Casablanca et la région Rabat Salé Zemmour Zaër. Comment expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte qu’un peu plus de 900 000 habitants pour un territoire qui représente plus de 50% de la superficie du Maroc. Secundo : avec  8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite d’une manne de transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Résultat : les régions du sud du royaume sont dans le peloton de tête  du développement humain avec un Indice de développement humain  de 0,73.

Source : Economie/Entreprises, janvier 2011

Travail à faire :

1. Dégager du document ci-dessus un indicateur qui représente la part de chaque citoyen dans la production nationale. Est-il un indicateur fiable ? Justifier votre réponse. (2 pts)

2. Comment peut-on expliquer la valeur élevée du PIB par habitant du Sahara marocain ? (2 pts)

3. Que pouvez-vous dire sur la formation des revenus au Sahara ? Exploiter le document et vos connaissances. (2 pts)

NB : Ce présent devoir est noté sur 10.

ASEAN : Association des nations de l’Asie du Sud-Est

L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) est une organisation politique, économique et culturelle regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est. Elle a été fondée en 1967 à Bangkok (Thaïlande) par cinq pays dans le contexte de la guerre froide pour faire barrage aux mouvements communistes, développer la croissance et le développement et assurer la stabilité dans la région. Aujourd’hui, l’association a pour but de renforcer la coopération et l’assistance mutuelle entre ses membres, d’offrir un espace pour régler les problèmes régionaux et peser en commun dans les négociations internationales. Un sommet est organisé chaque année au mois de novembre. Son secrétariat général est installé à Jakarta (Indonésie).

L’instauration d’une zone de libre échange : l’ASEAN Free Trade Area (AFTA)

Le projet de coopération économique remonte à la fondation de l’ASEAN, mais ne démarre sérieusement qu’en 1991 sur l’initiative thaïlandaise de créer la zone de libre-échange des pays de l’ASEAN. L’AFTA doit servir à augmenter les investissements dans la région et à poursuivre la libéralisation des économies des pays membres. Les négociations et la crise financière de 1997 font que l’accord n’est signé qu’en 2002. Il diminue radicalement les barrières douanières.

Les pays membres de l’ASEAN

Mercosur : Marché commun du sud

Le Mercosur (Mercado comùn del   sur,  en français : marché commun du sud) est né le 26 mars 1991, avec la signature du traité d’Asunción par le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay et plus récemment le Venezuela, en 2012, et la Bolivie en 2013. C’est le troisième marché intégré au monde, après l’Union européenne et l’ALÉNA (NAFTA en anglais). Il est entré en vigueur le 1er janvier 1995.

Le Mercosur se veut un outil de coopération beaucoup plus poussé que l’ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain, simple zone de libre échange sans tarif extérieur commun et sans volonté de rapprochement politique ou juridique). Ses buts sont la libre circulation des biens, des services et des facteurs de production, la création d’un tarif extérieur commun, le rapprochement des politiques économiques et l’harmonisation des législations entre les membres.

Mercosur

El Mercado Común del Sur – MERCOSUR –  está integrado por la República Argentina, la República Federativa de Brasil, la República del Paraguay*, la República Oriental del Uruguay, la República Bolivariana de Venezuela y el Estado Plurinacional de Bolivia.

Los Estados Partes que conforman el MERCOSUR comparten una comunión de valores que encuentra expresión en sus sociedades democráticas, pluralistas, defensoras de las libertades fundamentales, de los derechos humanos, de la protección del medio ambiente y del desarrollo sustentable, así como su compromiso con la consolidación de la democracia, la seguridad jurídica, el combate a la pobreza y el desarrollo económico y social con equidad.

Objetivos:

Conforme el artículo 1º del Tratado de Asunción, tratado constitutivo del bloque, el MERCOSUR implica:

1.  La libre circulación de bienes, servicios y factores productivos entre los países, a través, entre otros, de la eliminación de los derechos aduaneros y restricciones no arancelarias a la circulación de mercaderías y de cualquier otra medida equivalente;

2.  El establecimiento de un arancel externo común y la adopción de una política comercial común con relación a terceros Estados o agrupaciones de Estados y la coordinación de posiciones en foros económico comerciales regionales e internacionales;

3.  La coordinación de políticas macroeconómicas y sectoriales entre los Estados Partes: de comercio exterior, agrícola, industrial, fiscal, monetaria, cambiaria y de capitales, de servicios, aduanera, de transportes y comunicaciones y otras que se acuerden, a fin de asegurar condiciones adecuadas de competencia entre los Estados Partes;

4. El compromiso de los Estados Partes de armonizar sus legislaciones en las áreas pertinentes, para lograr el fortalecimiento del proceso de integración.”

Qu’est-ce que l’Organisation mondiale du commerce ?

En termes simples, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays, à l’échelle mondiale ou quasi mondiale. Mais ce n’est pas tout.

Il y a de nombreuses façons de considérer l’OMC. C’est une organisation qui s’emploie à libéraliser le commerce. C’est un cadre dans lequel les gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs différends commerciaux. L’OMC administre un système de règles commerciales. (Mais ce n’est pas Superman, au cas où l’on penserait qu’elle peut résoudre — ou causer — tous les problèmes du monde!).

C’est avant tout un cadre de négociation L’OMC est essentiellement un lieu où les gouvernements Membres se rendent pour essayer de résoudre les problèmes commerciaux qui existent entre eux. La première étape consiste à discuter. L’OMC est le fruit de négociations et tout ce qu’elle fait est le résultat de négociations. Les travaux menés actuellement par l’OMC découlent en majeure partie des négociations qui se sont tenues de 1986 à 1994, dénommées le Cycle d’Uruguay, et de négociations antérieures qui ont eu lieu dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). L’OMC accueille actuellement de nouvelles négociations, dans le cadre du “Programme de Doha pour le développement” lancé en 2001.

Lorsque les pays se sont heurtés à des obstacles au commerce et ont voulu les réduire, les négociations ont contribué à libéraliser le commerce. Mais l’OMC ne s’emploie pas seulement à libéraliser le commerce, et dans certaines circonstances, ses règles favorisent le maintien d’obstacles au commerce — par exemple pour protéger les consommateurs ou empêcher la propagation d’une maladie.

C’est un ensemble de règles Au cœur du système se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde. Ces documents constituent les règles juridiques de base du commerce international. Ils sont essentiellement des contrats, aux termes desquels les gouvernements sont tenus de maintenir leur politique commerciale à l’intérieur de limites convenues. Bien qu’ils soient négociés et signés par des gouvernements, leur objectif est d’aider les producteurs de biens et de services, les exportateurs et les importateurs à exercer leurs activités, tout en permettant aux gouvernements de répondre à des objectifs sociaux et environnementaux.

L’objectif primordial du système est de contribuer à favoriser autant que possible la liberté des échanges,— tout en évitant les effets secondaires indésirables, — parce que c’est important pour le développement économique et le bien-être. Il s’agit notamment de supprimer les obstacles. Il s’agit aussi d’informer les particuliers, les entreprises et les pouvoirs publics sur les règles commerciales en vigueur dans le monde et de leur donner l’assurance qu’il n’y aura pas de changement soudain dans les politiques appliquées. En d’autres termes, les règles doivent être “transparentes” et prévisibles.

Et elle aide à régler les différendsC’est le troisième volet important des activités de l’OMC. Les relations commerciales font souvent intervenir des intérêts contradictoires. Les accords, y compris ceux qui ont été négociés laborieusement dans le système de l’OMC, ont souvent besoin d’être interprétés. La meilleure manière de régler ces différends est de faire appel à une procédure neutre établie sur une base juridique convenue. C’est l’objectif du processus de règlement des différends énoncé dans les Accords de l’OMC.

Elle est née en 1995 mais elle est déjà grande 

L’OMC est née le 1er janvier 1995 mais le système commercial qu’elle représente a presque un demi-siècle de plus. En 1948, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT: the “General Agreement on Tariffs and Trade”) établissait les règles du système, dont le cinquantième anniversaire a été commémoré lors de la deuxième réunion ministérielle de l’OMC, qui s’est tenue à Genève en mai 1998.

L’Accord général a rapidement donné naissance à une organisation internationale officieuse, existant de fait et aussi dénommée officieusement GATT, qui a évolué au fil des ans à travers plusieurs cycles (ou “rounds”) de négociation.

Le dernier et le plus important des cycles du GATT, le Cycle d’Uruguay, qui a duré de 1986 à 1994, a conduit à la création de l’OMC. Alors que le GATT régissait principalement le commerce des marchandises, l’OMC et ses Accords visent aujourd’hui le commerce des services ainsi que les échanges d’inventions, de créations et de dessins et modèles (propriété intellectuelle).

Source: Site web de l’OMC

Examen d’économie générale et statistique/Semestre 2 (Bac S. Eco)

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale et statistique pour répondre aux questions suivantes. Vos réponses doivent être claires et précises.

1. En se référant au document 1, commenter l’évolution du déficit budgétaire entre 2009 et 2012. (2 pts)

2. Commenter l’évolution de l’inflation en glissement mensuel à fin novembre 2012. (2 pts)

3. D’après vos connaissances, dans quelles mesures peut-on affirmer que la stabilité des prix et le plein emploi sont deux objectifs antinomiques ? Justifier votre réponse. (2 pts)

4. Discuter la politique monétaire menée par BAM entre novembre et décembre 2012 en mettant l’accent sur ses instruments. [Exploiter le document 4] (3 pts)

5.  Calculer le solde ordinaire et le solde budgétaire pour l’année 2013. Interpréter les résultats obtenus. (3 pts)

6. Évaluer et interpréter la structure des dépenses du budget général de l’Etat en 2013. (2 pts)

7. Synthèse : Dans un contexte économique international marqué par l’insolvabilité de certains pays, en l’occurrence européens, le déficit budgétaire devient un fardeau, plutôt qu’un instrument de relance économique. Pour faire face à ce déficit, le trésor peut mobiliser sa fiscalité ou emprunter sur le marché financier. Dans un développement structuré, analyser la portée et les limites de ses mesures budgétaires. (Exploiter les documents 1, 2, 5, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises). (6 pts)

 Ressources documentaires  

Document 1

L’évolution des finances publiques au Maroc

Solde budgétaire en % du PIB

2009

2010

2011

2012

-2,2%

-4,7%

-6,2%

-7,1%

Dépenses de compensation en % du PIB

2009

2010

2011

2012

1,8%

3,6%

6,1%

6,8%

Masse salariale de l’Etat en % du PIB

2009

2010

2011

2012

10,3%

10,3%

11%

11,01%

                      Source : Les Documents de l’Economiste, n° 3, Mars 2013

Document 2

Probable hausse de la prime de risque Maroc

Si le déficit budgétaire en 2013 s’établit autour de 6% du PIB, ce ne sera pas si mal que cela, comparé au 7,1% de 2012. Sauf que cela accroîtra le niveau de l’endettement du Trésor qui n’est déjà pas si loin de 60% du PIB. Surtout, il sera intéressant de suivre l’opinion des agences de notations, dont deux (Moody’s et Standard and Poor’s) ont récemment modifié les perspectives de la notation du Maroc de « stable » à « négative ». Ce changement, bien évidemment, peut avoir des conséquences sur les sorties éventuelles du Trésor sur le marché financier international. Et justement, avec un déficit du compte courant de la balance des paiements estimé à 8,4% du PIB en 2012 et prévu à 9% en 2013, induisant un resserrement des liquidités bancaires et, par la suite, une parcimonie dans l’octroi de crédits, il paraît difficile de faire l’économie d’un nouvel emprunt extérieur.

Les primes de risque liées aux titres marocains étant déjà sur une tendance haussière, en liaison avec la crise des dettes souveraines en Europe et le ralentissement de l’activité économique mondiale, de mauvais indicateurs macroéconomiques ne pourraient qu’accentuer cette hausse.

Source : La Vie éco, 8 mars 2013

Document 3

L’évolution de l’inflation

Les données relatives aux prix à la consommation du mois de novembre 2012 indiquent une évolution en ligne avec les analyses et les prévisions publiées dans le Rapport sur la Politique Monétaire de décembre, dénotant de la poursuite de la modération de l’inflation et de sa tendance fondamentale. Ainsi, l’inflation, mesurée par la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC), s’est établie à -0,1%, après 0,3% en octobre.

La ventilation du panier de l’IPC en biens et services indique que le reflux récent de l’inflation a été tiré par celui des biens transformés et celui des non transformés. En effet, le rythme d’accroissement des prix des biens transformés a ralenti de 1,2% en octobre à 1%, contribuant ainsi à hauteur de 0,4 point de pourcentage à l’inflation, après 0,5 point un mois auparavant. De même, le taux de progression des prix des biens non transformés a enregistré un net ralentissement, se situant à 2,7%, au lieu de 3,2% en octobre. S’agissant de l’inflation des services, elle est restée quasi-inchangée à 0,8%.

Source : BAM, revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, janvier 2013

Document 4

La politique monétaire menée par Bank Al-Maghrib

En milliards de DH

Encours

Variation

Novembre 2012

Décembre 2012

déc.-12/nov.-12

Facilités à l’initiative de Bank Al-Maghrib

73,0

68,4

-4,6

Avances à 7 jours sur appels d’offre

58,0

51,0

-7

Reprises de liquidité à 7 jours sur appels d’offre

0

0

0

Opérations d’open market

0

0

0

Swap de change

0

0

0

Pension livrée

15,0

15,0

0

Prêts garantis

0

2,4

2,4

Source : BAM, revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, janvier 2013

Document 5

La loi de finances 2013 : Le budget de l’Etat

Ressources de l’Etat

Le montant total des ressources s’établit à 345,91 MMDH dirhams en 2013 contre 314,51 MMDH en 2012, soit une augmentation de 10%. Les ressources pour le Budget Général s’élèvent à 283,50MMDH, celles des Comptes Spéciaux du Trésor (CST) sont de 59,31 MMDH et les Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome (SEGMA) totalisent 3,09 MMDH.

Charges de l’Etat

Le montant total des charges s’établit à 358,20 MMDH en 2013 contre 346,76 MMDH en 2012, soit une augmentation de 3,30%. Les charges en 2013 se répartissent comme suit :

Charges de l’Etat

Montant en milliards de DH

Dépenses de fonctionnement du budget général

199,26

Dépenses relatives aux amortissements, intérêts et commissions de la dette

39,27

Dépenses des SEGMA

3,09

Dépenses d’investissement du budget général

58,91

Dépenses des comptes spéciaux du trésor

57,67

Source : Revue AL MALIYA, spécial n° 11, mars 2013