La politique de communication

2SGC2-Economie d’entreprise

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III) La politique de communication

  A- Notion de communication

   1- Définition

La communication commerciale correspond à tous les messages émis par une entreprise à la destination de ses clients potentiels pour les inciter à acheter ses produits.

   2- Objectifs de la communication commerciale

–  Faire connaître l’entreprise et ses produits pour augmenter les ventes.

–  Créer et entretenir une bonne image du produit ou de l’entreprise dans l’esprit des consommateurs.

–  Faire ressortir les besoins qu’un consommateur peut satisfaire et le pousser à agir.

  B- Types de politiques

   1- La publicité

    a- Définition

La publicité est une action de communication de l’entreprise (annonceur) à destination d’un client potentiel (cible) afin de l’inciter à l’achat. Elle utilise des médias (TV, radio, presse, réseaux sociaux, Internet, affichage, cinéma, etc.) et choisit les supports les plus adaptés (2M, MFM, L’économiste, YouTube, etc.).

C’est une communication impersonnelle. C’est-à-dire, elle ne s’adresse jamais à un individu donné, mais à un groupe.

La publicité ne se fait pas toujours à travers les médias, il existe aussi la publicité hors médias, elle comprend :

–  La publicité directe : elle consiste à adresser directement et individuellement le message à l’utilisateur visé (mailing, phoning, etc.).

–  La publicité sur le lieu de vente (PLV).

–  La publicité par l’objet : les objets publicitaires portant la marque ou le logo de l’entreprise (stylos, briquets, porte-clés, etc.).

    b- Objectifs

L’objectif principal de la publicité est de faire acheter les produits de l’entreprise. Pour cela, la publicité doit changer les attitudes, les comportements et augmenter les motivations des consommateurs.

   2- La promotion

    a- Définition

C’est une action ayant pour but d’augmenter les ventes en accordant au client un avantage limité dans le temps (réduction de prix, produit gratuit, groupage, etc.).

A la différence de la publicité, la promotion cherche à pousser le produit vers le consommateur (action Push).

    b- Objectifs

–  Augmenter les ventes.

–  Fidéliser les consommateurs.

–  Remotiver la force de vente (vendeurs) et la distribution.

–  Gagner des acheteurs supplémentaires.

–  Valoriser l’image de l’entreprise.

   3- Les relations publiques

    a- Définition

Les relations publiques désignent l’ensemble des activités déployées par une entreprise pour établir, maintenir et développer de bonnes relations avec les différentes parties de l’opinion publique (consommateurs, Etat, organismes financiers, etc.).

    b- Objectifs

– L’objectif n’est pas de vendre immédiatement des produits mais de créer des relations positives entre l’entreprise et son environnement (image favorable, informations sur l’entreprise et ses produits, etc.).

– Lier l’entreprise à un événement de bonne réputation et associer ses produits avec les valeurs diffusées par cet événement.

    c- Moyens

  Le sponsoring (ou parrainage) : c’est un soutien financier accordé par une entreprise ou une marque à une action, une personne, un club sportif ou un événement public en vue de développer son image de marque et valoriser ses produits.

  Le mécénat : c’est un soutien financier ou matériel accordé par l’entreprise sans contrepartie directe à une personne, à une oeuvre sociale ou une opération à vocation culturelle, sociale, scientifique, etc.

Remarque : les relations publiques peuvent inclure aussi : les conférences de presse, la participation aux salons professionnels, les séminaires, les visites d’entreprises, etc.

  C- Étapes d’élaboration d’une politique de communication

   1- Cas général

– La détermination de l’objectif de communication.

– La détermination de la cible visée.

–  La définition du message : son contenu, sa structure et sa forme.

–  Le choix du moyen de communication.

–  La fixation du budget de communication.

–  L’exécution de la communication.

–  Le suivi et le contrôle des résultats.

  2- Cas particulier : la publicité

– Choix des objectifs : à quels buts concrets répond le message ?

– Identification de la cible : à qui est destiné le message ?

– Détermination de l’axe publicitaire : il s’agit de l’argument central du message.

– Choix du thème : c’est la traduction publicitaire de l’axe. Cette traduction peut être une image, un slogan, etc. (les images évocatrices de l’axe publicitaire).

– Élaboration du message publicitaire : le choix des mots, des couleurs, des photos, des sons, etc. il peut être visuel, auditif ou audiovisuel.

– Diffusion du message : choix des médias et des supports, programmation des actions publicitaires à engager.

L’effet d’expérience

L’effet d’expérience (ou d’apprentissage) 

  1. Notion d’effet d’expérience

Le BCG (Boston Consulting Group) a formalisé en 1968 la loi de l’effet d’expérience. Celle-ci énonce que le coût unitaire total d’un produit décroît d’un pourcentage constant quand la production cumulée est doublée.

Le développement de l’expérience se traduit par une meilleure maîtrise dans la pratique de l’activité ou du métier, ce qui a pour conséquence un abaissement de certains éléments du coût.

En d’autres termes, au fur et à mesure que l’expérience se développe, il se produit un abaissement du coût de la main-d’œuvre par unité produite grâce à une meilleure mise en œuvre des procédés de fabrication, à une meilleure organisation et une meilleure productivité du travail.

  1. Courbe d’expérience

La courbe d’expérience est une représentation graphique de l’effet d’expérience.

Les structures organisationnelles : Les déterminants de la structure

Il existe un certain nombre de critères qui permettent de choisir un type de structure. Parmi ces critères, nous avons :
? La taille
Une petite entreprise peut adopter une structure hiérarchique, voire même fonctionnelle. Lorsque l’entreprise devient plus grande, le nombre de ses employés augmentent et ses activités s’élargissent. Il en résulte un accroissement des niveaux hiérarchiques et des niveaux de spécialisation qui vont nécessiter plus de coordination et donc un changement de sa structure.
? L’âge
Quand l’entreprise devient plus âgée, les procédures de travail deviennent lourdes et les niveaux hiérarchiques s’accroissent. Pour éviter le manque d’activité, on aura tendance à passer à des structures plus modernes.
? La technologie
Pour les entreprises dont l’activité est complexe, le recours à une structure souple et flexible devient indispensable. En revanche, les entreprises dont les activités sont peu complexes, le recours à une structure simple peut être une solution valable.
? L’environnement
Chaque entreprise doit choisir sa structure selon la nature de son environnement. Dans le cas d’un environnement instable, il convient de choisir une structure souple et flexible. Dans un environnement stable, il convient de choisir une structure simple voire même bureaucratique.
? La stratégie
On entend par la stratégie, l’allocation des ressources humaines, techniques et financières par l’entreprise afin de réaliser des objectifs bien déterminés.
Au moment de chaque nouvelle stratégie, il est primordial de faire une analyse de la structure de l’entreprise pour la renforcer, voire la changer, en cas de besoin, et ce pour accompagner l’exécution de la stratégie.

Application: Le marché et ses composantes

Travail à faire : Traitez les questions suivantes sur la base des documents ci-dessous.

1. En se référant aux documents 1 et 2, relever les marchés traités et déterminer le type et les composantes de chaque marché.

2. Caractériser la structure de l’offre sur le marché marocain de l’eau en bouteille.

3. Sur la base du document 3, peut-on dire que le prix sur ce marché est fixé selon la loi de l’offre et la demande ? Justifier votre réponse.

4. En partant du document 1, relever et classifier, en termes d’opportunités et de menaces, les différents facteurs qui peuvent influencer les exportateurs marocains.

Ressources documentaires

Document 1

La tomate marocaine menacée à l’export

La campagne d’exportation 2015/2016 a démarré plus tard que celle de l’année dernière. Les évènements survenus à Paris le 13 novembre dernier risquent de l’impacter négativement. En effet, les exportateurs ressentent une certaine réticence ces derniers jours sur le marché international. A l’instar de l’année dernière, les mêmes quantités de tomates sont exportées vers l’Europe. Cependant, le sentiment d’insécurité qui sévit en Europe a freiné la demande, le consommateur se rétracte à cause du sentiment d’insécurité ambiant en Europe.

Aujourd’hui, suite au conflit turco-russe, de nouvelles opportunités s’offrent au Maroc, notamment concernant les produits agricoles marocains exportés vers la Russie. Dans ce sens, les exportateurs du Souss ont été contactés par les sociétés russes qui leur proposent d’augmenter les quantités à mettre sur le marché russe. Par ailleurs, les exportateurs précisent que, par la force des choses, les quantités exportées vers l’Europe vont diminuer à cause du froid. En effet, la baisse des températures ces derniers jours ne va pas favoriser la grande production.

Source : L’économiste, n° 4660, jeudi 3 décembre 2015 (texte adapté)
Document 2

Les introductions à la Bourse de Casablanca

Entre 2001 et 2014, la Bourse de Casablanca a enregistré 40 introductions, pour un montant levé avoisinant les 28 milliards de MAD. Les années 2006 et 2007 resteront mémorables puisqu’elles comptabilisent à elles seules 20 opérations. Depuis 2008, le marché a connu un ralentissement notable, en termes de nouvelles cotations. Les opérateurs du marché s’accordent tous sur la nécessité de la mise en place d’un marché dédié aux PME, vu que ces dernières représentent plus de 95% du tissu économique marocain.

Côté investisseurs, la mise en place de nouveaux produits devrait permettre de relancer la liquidité du marché et répondre aux besoins des différents profils d’investisseurs. Ceci est d’autant plus urgent puisque la Bourse de Casablanca est un pilier important du projet de concrétisation d’un hub régional financier.

Source : E-Borsa News, n° 9, janvier 2015
Document 3

Le marché marocain de l’eau en bouteille

Le marché de l’eau en bouteille au Maroc est un marché étroit et concentré. Deux opérateurs, les eaux minérales d’Oulmès (70%) et la Société de thermalisme marocaine (Sotherma) (20%) captent ensemble environ 90% du marché.
Créée en 1968, la Société du thermalisme marocain (Sotherma), a été la première société à commercialiser de l’eau minérale au Maroc en distribuant la marque Sidi Harazem. Filiale du Groupe SNI, elle a cédé au groupe Danone en 2001, en partenariat avec Omnium nord-africain (ONA), une participation de 30% de son capital.

L’industrie de l’eau embouteillée a une forte intensité capitalistique. Le prix de l’eau en bouteille, déterminé par le marché, impacte les investissements réalisés pour commercialiser un emballage pratique, sûr et de qualité.

Source : Usinenouvelle.com (l’usine Maroc), 02/04/2014 (texte adapté)

Contrôle d’économie générale et statistique (Bac sciences économiques, semestre 2-2013/2014)

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale et statistique pour répondre aux questions suivantes.

Travail à faire :

1) En se référant au document 1, complétez le tableau ci-dessous :

Instrument de la politique monétaire Action de Bank Al-Maghrib Justification de l’action
…………………………………………………… ……………………………………….. ……………………………………………….
…………………………………………………… ……………………………………….. ……………………………………..

2) D’après le document 2, comment peut-on expliquer la sous-liquidité du marché monétaire ?

3) Commentez l’évolution de la masse monétaire au premier trimestre 2014 et relevez ses contreparties.

4) Expliquez le ralentissement des crédits à l’économie au premier trimestre 2014. 

5) Comment expliquez-vous la hausse des taux d’intérêt interbancaires et des taux d’intérêt des adjudications des bons de Trésor au premier trimestre 2014 ?

6) En partant du document 3, Appréciez la performance du marché boursier marocain au 4ème trimestre 2013.

7) En exploitant le tableau du document 4, calculez les soldes du budget général de l’Etat.

8) Commentez l’évolution du solde budgétaire entre 2010 et 2012.

Dans un contexte marqué par la sous-liquidité bancaire et le ralentissement de la croissance du PIB, la banque centrale (Bank Al-Maghrib) est appelée à intervenir sur le marché interbancaire à travers une politique monétaire expansionniste. Dans un développement structuré, mettez en évidence les actions de cette politique et présentez ses principaux objectifs. (Exploiter les documents, les réponses aux questions précédentes et vos connaissances).

Ressources documentaires

Document 1

La politique monétaire de Bank Al-Maghrib

Le taux directeur restera à 3% au moins pour les trois prochains mois. A l’issue de sa réunion trimestrielle du mardi 25 mars, le conseil de Bank Al-Maghrib n’a pas jugé utile de réviser le taux principalement en raison de la stabilité de l’inflation. « La prévision centrale de l’inflation est en ligne avec l’objectif de stabilité des prix à moyen terme et la balance des risques est  globalement équilibrée », indique BAM. En parallèle, le conseil a opté pour la réduction du taux de la réserve monétaire de 2 points pour le ramener à 2% seulement. L’objectif est d’amoindrir la persistance de besoins importants de liquidité sur le marché monétaire.

Source : L’économiste, 25 mars 2014 (texte adapté)

Document 2

Faible croissance de la monnaie et du crédit bancaire

Le déficit de liquidité des banques se serait encore accentué au quatrième trimestre 2013. D’une part, les avoirs extérieurs auraient baissé et, d’autre part, les opérations du Trésor, dans le cadre de son financement, auraient été à l’origine des ponctions de liquidité bancaire. Corrigée des effets saisonniers, la masse monétaire aurait augmenté de 1,4% au quatrième trimestre 2013 et s’accroîtrait de 0,9% au premier trimestre 2014, en glissements trimestriels. Les taux d’intérêt directeurs seraient restés stables, alors que les taux interbancaires et les taux d’intérêt des adjudications des bons du Trésor auraient légèrement augmenté, au cours de la même période.

Parallèlement, les crédits à l’économie auraient crû de 0,7% et progresseraient de 0,3% au premier trimestre 2014, en liaison avec la décélération anticipée du rythme de croissance économique.

Source : HCP, Note de conjoncture, janvier 2014 (texte adapté)

Document 3

Retournement à la hausse du marché boursier

Le marché des actions a viré au vert au quatrième trimestre 2013. La hausse des indicateurs boursiers atteste d’un léger regain de confiance sur le marché, qui reste à confirmer au cours des prochains trimestres. Toutefois, la bourse des valeurs a clôturé l’année 2013 avec une croissance négative, cumulant ainsi cinq années de baisses depuis le déclenchement de la crise économique internationale en 2008. Les indices MASI et MADEX ont progressé de 5,1% et 5,3% respectivement, par rapport au trimestre précédent, au quatrième trimestre 2013, après avoir régressé de 1,3% chacun un trimestre plutôt, ramenant ainsi les baisses annuelles à -2,6% chacun. Parallèlement, la capitalisation boursière s’est appréciée de 1,3% en 2013, alors que le volume des transactions s’est consolidé de 11,4%.

Source : HCP, Note de conjoncture, janvier 2014 (texte adapté)

Document 4

L’évolution des finances publiques entre 2010 et 2012 (opérations définitives)

(En millions de DH)

2010

2011

2012

FINANCES PUBLIQUES      
Recettes ordinaires (Hors TVA  CL)

174 145

192 298

198 934

dont recettes fiscales

154 005

163 586

174 025

dont recettes privatisation

35

5 319

3 292

Dépenses ordinaires

162 020

194 214

215 674

dont Masse Salariale

78 768

88 973

96 288

dont Compensation

27 195

48 830

54 870

SOLDE ORDINAIRE

?

?

?

DEPENSES D’INVESTISSEMENT

47 031

50 023

48 515

Solde des comptes spéciaux du Trésor

-858

3 668

5 208

SOLDE GLOBAL

?

?

?

En % du PIB

-4,7%

-6,0%

-7,3%

Source : portail du ministère de l’économie et des finances

Exercices d’application: La politique économique

Exercice n° 1

Document 1

Le financement du Trésor

Le Trésor a entamé le mois de novembre avec un fort appétit pour l’endettement sur le marché local. En une seule séance d’adjudication, celle du 1er novembre, il a émis pour 6,8 milliards de DH de bons du Trésor, sachant que les remboursements auxquels il doit faire face tout au long du mois ne dépassent pas 5 milliards de DH. Les opérateurs financiers expliquent qu’après avoir passé les dix premiers mois de l’année dans une situation relativement confortable, en raison de charges différées à la fin de l’année (arriérés de compensation notamment) et de l’encaissement de 5,3 milliards de DH de recettes de privatisations, le Trésor revient avec force sur le marché intérieur de la dette pour faire face à ses charges budgétaires de fin d’année.

Source : La vie éco, 07/11/2011 (texte adapté)

Document 2

L’inflation

Dans un contexte de faibles pressions de la demande tant intérieure qu’extérieure, et malgré le redressement des cours mondiaux des matières premières, l’inflation, mesurée par l’accroissement de l’indice des prix à la consommation (IPC), s’est établie à 0,9% au lieu de 1% une année auparavant, soit le niveau le plus bas depuis 2001.

La modération des tensions sur les prix est confirmée par l’évolution de l’inflation sous-jacente qui s’est de nouveau ralentie, revenant à son rythme le plus faible de la décennie 2000, soit 0,4% après 0,7% en 2009.

La sensibilité de l’inflation aux fluctuations des prix des produits alimentaires impacte les prix relatifs et, par voie de conséquence, les décisions de consommation des ménages, mais a également un effet sur la conduite de la politique monétaire, en compliquant l’identification des chocs durables et les points de retournement du niveau général des prix. Les économistes des banques centrales des pays émergents, mais également de plusieurs pays avancés, recourent ainsi à ce qui est communément appelé les indices d’inflation sous-jacente qui, en neutralisant l’effet de certains produits alimentaires, permettent d’extraire la composante volatile, ne laissant apparaître que celle de moyen et long terme.

Source : Rapport Bank Al-Maghrib, exercice 2010

Document 3: (Extrait de l’interview avec Fouzia Zaâboul, directrice du Trésor et des finances extérieures)

E/E : Quel  serait l’impact des charges de compensation et du coût social sur le Trésor public ?

L’économie marocaine continue de réaliser des résultats positifs et de préserver les équilibres fondamentaux  et ce, malgré les augmentations en cours d’année de certaines dépenses. Ainsi, l’année 2010 a été soldée par un déficit budgétaire de 4,6% du PIB, en ligne avec les prévisions de la loi de Finance. En 2011, l’année devrait se terminer par un déficit se situant entre 4% et  4 ,5% du PIB  et cela malgré l’augmentation des charges de la compensation de 31,2 millions de DH en 2010 et de 28 MMDH en 2011. Grâce au bon comportement des recettes et aux économies sur les dépenses, les déficits prévus  sont respectés. Lorsqu’on établit la lettre de cadrage de la loi de Finances, on définit à la base   un déficit soutenable. Ce qu’il  faut savoir, c’est que ce n’est pas tellement le chiffre qui est important, mais si ce chiffre est soutenable, c’est-à-dire finançable sans augmentation  des taux d’intérêt et sans effet  d’éviction sur le marché monétaire. Jusqu’à présent, cette situation ne s’est pas produite.

Source : Economie et Entreprises, N° 142, Novembre 2011

A partir des documents présentés ci-dessus, mobilisez vos connaissances et capacités en Economie générale pour répondre aux questions suivantes :

1) A partir du document 2, précisez l’indicateur utilisé par la politique monétaire pour assurer la stabilité des prix. Justifier votre réponse.

2) Proposer deux instruments qui peuvent être utilisés pour atteindre cet objectif. Comment 

3) A partir du document 3 :

  a) Expliquez la phrase soulignée.

  b) Commentez l’évolution des charges de compensation en 2010 et 2011.

 c) Proposez à l’Etat deux solutions pour qu’il puisse réduire son déficit budgétaire.

4) Synthèse : Dans un contexte d’aggravation de la crise de la dette souveraine dans certains Etats européens et de diminution des liquidités bancaires au Maroc, le choix d’une politique budgétaire de relance devient difficile. Dans un développement structuré, analysez les effets positifs et les limites d’une telle politique sur l’économie marocaine. (Exploiter les documents 1, 3, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises).

Exercice n° 2 :

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Economie générale et statistique pour répondre aux questions suivantes. Vos réponses doivent être claires et précises.

1. En se référant au document 1, commenter l’évolution du déficit budgétaire entre 2009 et 2012.

2. Commenter l’évolution de l’inflation en glissement mensuel à fin novembre 2012.

3. D’après vos connaissances, dans quelles mesures peut-on affirmer que la stabilité des prix et le plein emploi sont deux objectifs antinomiques ? Justifier votre réponse.

4. Discuter la politique monétaire menée par BAM entre novembre et décembre 2012 en mettant l’accent sur ses instruments. [Exploiter le document 4]

5. Calculer le solde des CST.

6. Evaluer et interpréter la structure des dépenses du budget général de l’Etat en 2013.

7. Synthèse : Dans un contexte économique international marqué par l’insolvabilité de certains pays, en l’occurrence européens, le déficit budgétaire devient un fardeau, plutôt qu’un instrument de relance économique. Pour faire face à ce déficit, le trésor peut mobiliser sa fiscalité ou emprunter sur le marché financier. Dans un développement structuré, analyser la portée et les limites de ses mesures budgétaires. (Exploiter les documents 1, 2, 5, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises). 

 Ressources documentaires  

Document 1

L’évolution des finances publiques au Maroc

Solde budgétaire en % du PIB

2009

2010

2011

2012

-2,2%

-4,7%

-6,2%

-7,1%

Dépenses de compensation en % du PIB

2009

2010

2011

2012

1,8%

3,6%

6,1%

6,8%

Masse salariale de l’Etat en % du PIB

2009

2010

2011

2012

10,3%

10,3%

11%

11,01%

                                                                        Source : Les Documents de l’Economiste, n° 3, Mars 2013

Document 2

Probable hausse de la prime de risque Maroc

Si le déficit budgétaire en 2013 s’établit autour de 6% du PIB, ce ne sera pas si mal que cela, comparé au 7,1% de 2012. Sauf que cela accroîtra le niveau de l’endettement du Trésor qui n’est déjà pas si loin de 60% du PIB. Surtout, il sera intéressant de suivre l’opinion des agences de notations, dont deux (Moody’s et Standard and Poor’s) ont récemment modifié les perspectives de la notation du Maroc de « stable » à « négative ». Ce changement, bien évidemment, peut avoir des conséquences sur les sorties éventuelles du Trésor sur le marché financier international. Et justement, avec un déficit du compte courant de la balance des paiements estimé à 8,4% du PIB en 2012 et prévu à 9% en 2013, induisant un resserrement des liquidités bancaires et, par la suite, une parcimonie dans l’octroi de crédits, il paraît difficile de faire l’économie d’un nouvel emprunt extérieur.

Les primes de risque liées aux titres marocains étant déjà sur une tendance haussière, en liaison avec la crise des dettes souveraines en Europe et le ralentissement de l’activité économique mondiale, de mauvais indicateurs macroéconomiques ne pourraient qu’accentuer cette hausse.

Source : La Vie éco, 8 mars 2013

Document 3

L’évolution de l’inflation

Les données relatives aux prix à la consommation du mois de novembre 2012 indiquent une évolution en ligne avec les analyses et les prévisions publiées dans le Rapport sur la Politique Monétaire de décembre, dénotant de la poursuite de la modération de l’inflation et de sa tendance fondamentale. Ainsi, l’inflation, mesurée par la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC), s’est établie à -0,1%, après 0,3% en octobre.

La ventilation du panier de l’IPC en biens et services indique que le reflux récent de l’inflation a été tiré par celui des biens transformés et celui des non transformés. En effet, le rythme d’accroissement des prix des biens transformés a ralenti de 1,2% en octobre à 1%, contribuant ainsi à hauteur de 0,4 point de pourcentage à l’inflation, après 0,5 point un mois auparavant. De même, le taux de progression des prix des biens non transformés a enregistré un net ralentissement, se situant à 2,7%, au lieu de 3,2% en octobre. S’agissant de l’inflation des services, elle est restée quasi-inchangée à 0,8%.

Source : BAM, revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, janvier 2013

Document 4

La politique monétaire menée par Bank Al-Maghrib

En milliards de DH

Encours

Variation

Novembre 2012

Décembre 2012

déc.-12/nov.-12

Facilités à l’initiative de Bank Al-Maghrib

73,0

68,4

-4,6

Avances à 7 jours sur appels d’offre

58,0

51,0

-7

Reprises de liquidité à 7 jours sur appels d’offre

0

0

0

Opérations d’open market

0

0

0

Swap de change

0

0

0

Pension livrée

15,0

15,0

0

Prêts garantis

0

2,4

2,4

Source : BAM, revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, janvier 2013

Document 5

La loi de finances 2013 : Le budget de l’Etat

Ressources de l’Etat

Le montant total des ressources s’établit à 345,91 MMDH dirhams en 2013 contre 314,51 MMDH en 2012, soit une augmentation de 10%. Les ressources pour le Budget Général s’élèvent à 283,50MMDH, celles des Comptes Spéciaux du Trésor (CST) sont de 59,31 MMDH et les Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome (SEGMA) totalisent 3,09 MMDH.

Charges de l’Etat

Le montant total des charges s’établit à 358,20 MMDH en 2013 contre 346,76 MMDH en 2012, soit une augmentation de 3,30%. Les charges en 2013 se répartissent comme suit :

Charges de l’Etat

Montant en milliards de DH

Dépenses de fonctionnement du budget général

199,26

Dépenses relatives aux amortissements, intérêts et commissions de la dette

39,27

Dépenses des SEGMA

3,09

Dépenses d’investissement du budget général

58,91

Dépenses des comptes spéciaux du trésor

57,67

Source : Revue AL MALIYA, spécial n° 11, mars 2013

 

Contrôle n°1/semestre 2 (Economie d’entreprise, bac SGC)

Cas d’entreprise: Renault Maroc

Champ d’évaluation: La fonction marketing

renault

Travail à faire : 

1. Déterminer le marché de Renault. Quelle est sa position concurrentielle sur ce marché ? 

2. En partant des documents, caractériser la politique produit du groupe Renault.

3. Relever les canaux de distribution retenus par Renault.

4. Quelle politique de distribution Renault a-t-elle adoptée ? Justifiez votre réponse.

5. Montrer que cette entreprise privilégie la relation client dans son marketing.

6. Relever du document 3 deux actions de la politique de force de vente poursuivie au niveau des concessions de Renault.

7. En exploitant le document 5, mettez en évidence la forme et les actions de la politique de communication adoptée par Renault Maroc.  

Ressources documentaires

Document 1

Les produits du groupe Renault

Présent au Maroc depuis plus de 80 ans, le groupe est leader du marché automobile local avec ses marques Dacia et Renault. En 2012, l’Alliance Renault-Nissan a inauguré un vaste complexe industriel situé à Tanger. Il s’ajoute à l’usine de Casablanca (SOMACA) dont Renault détient 80 %.

En février 2008, Renault a célébré ses 80 ans de présence au Maroc. Acteur automobile de référence depuis son implantation, Renault a intensifié sa stratégie dans le pays depuis le début des années 2000. C’est ainsi que le groupe a introduit avec succès la marque Dacia en s’appuyant sur les modèles Logan et Logan MCV, puis Sandero et Duster.

De son côté, Renault a accentué son offensive produits. Aujourd’hui l’essentiel de la gamme est proposée à la clientèle marocaine, y compris Fluence, Scénic, Latitude, Clio et Mégane. 

Source : Site web de Renault Maroc (texte adapté)

Document 2

Le groupe Renault, leader sur le marché marocain

Leader du marché automobile dans le Royaume à fin décembre2013, le groupe a par ailleurs annoncé avoir renforcé lors de l’année écoulée sa position de leader sur le marché marocain avec une part de près de 40%, dont plus de 25% pour Dacia. Renault Maroc affine sa stratégie de  conquête pour 2014. Outre les nouveautés automobiles Renault et Dacia programmées tout au long  de l’année et l’extension de son réseau, la filiale marocaine met les bouchées doubles pour renforcer sa qualité de service.

Source : Le figaro, 11/02/2014 et challenge, 04/02/2013 (texte adapté)

Document 3

La qualité de service

La qualité de service à l’égard de ses clients est un engagement pour lequel Renault attache beaucoup d’importance. L’entreprise dispose d’une  plateforme téléphonique dédiée à l’écoute de ses clients. Elle interroge quotidiennement ses clients dès lors qu’ils concluent une vente au sein de son réseau. Il en est de même  pour tout ce qui touche à l’après vente.

Renault incite les responsables du  réseau à effectuer un bilan de compétence des personnels assortis, si nécessaire, d’un plan de formation. Ses concessions ne sont pas des garages, mais  bel et bien des entreprises. La qualité du service s’articule également autour de l’accueil téléphonique, la présentation vestimentaire de ses personnels, la préparation du véhicule neuf,  la propreté du lieu.

Source : Challenge, 04/02/2013 (texte adapté)

Document 4

Un réseau de distribution plus étoffé

Autre axe stratégique de développement, celui du réseau pour  lequel la filiale de la marque au losange accorde beaucoup d’importance. Elle dispose de 62 sites répartis sur le territoire marocain, l’un des réseaux automobiles le plus étendu du Royaume. Il comprend notamment une succursale, 18 concessionnaires et 14 agents implantés dans les principales villes et région du Royaume.

La réussite d’un constructeur, c’est de savoir comment tisser sa toile à  travers le Royaume. Le réseau Renault et Dacia poursuivra son développement avec de nouvelles inaugurations à Safi, Salé et Meknès.

Source : Challenge, 04/02/2013 (texte adapté)

Document 5

Renault soutient les évènements culturels au Maroc

Depuis 2008, Renault est partenaire Officiel du Festival International du Film de Marrakech.

 Fidèle à cette communion où se retrouvent chaque année les grands noms du cinéma international, Renault soutient le Royaume du Maroc dans sa volonté de faire briller la ville ocre dans le monde du septième art. La vocation cinématographique de la marque trouve écho dans les nombreux festivals de renommée mondiale qu’elle accompagne, où Marrakech a rejoint, depuis 6 ans, Cannes et Deauville pour ne citer qu’eux.

Du  18 au 22 septembre 2013, le Groupe Renault au Maroc est sponsor officiel de la 14ème  édition du Festival Tanjazz (Tanger). Les scènes Renault s’installent, pour la 4ème année consécutive, à Tanger pour fêter la 14ème édition du Festival Tanjazz.

Moteur de l’industrie au niveau national, et de la région de Tanger en particulier, avec son usine Renault-Nissan, le Groupe Renault au Maroc marque avec son soutien au festival Tanjazz son engagement pour le développement social et culturel au Maroc.

Source : Site web de Renault Maroc (texte adapté)

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Evaluation: Le marketing de Lesieur Cristal

Cas d’entreprise : Lesieur Cristal

La fonction Marketinglesieur logo

Travail à faire :

1. Présenter la politique produit de Lesieur Cristal (produits, gammes, marques…).

2. En se référant au document 1, comment cette entreprise fixe-t-elle ses prix ?

3. Ses circuits de distribution sont-ils courts ou longs ? Justifier votre réponse.

4. Décrivez les publicités présentées dans le document 2 (produit, slogan, axe publicitaire, thème…). Que recherche Lesieur Cristal à travers sa politique de communication ?

5. Relever du document 1 les menaces qui ont pesé sur Lesieur Cristal en 2012.

6. Quel est le principal produit commercialisé par Lesieur Cristal en 2012 ? Justifier votre réponse.

7. Montrer que cette entreprise opte pour l’innovation marketing.

Ressources documentaires

Document 1

Lesieur Cristal en 2012

Lesieur Cristal est en train de revenir à son niveau historique de rentabilité, le chiffre d’affaires a dépassé la barre des 4 milliards de DH, soit +6% par rapport à l’exercice précédent. Quant au résultat net (119 millions de DH), il a été multiplié par 3, soit +310% par rapport à 2011. Ce résultat net intègre des charges non courantes liées à la cession des 41% du capital de Lesieur Cristal détenus pour sa part par la SNI au profit du groupe français Sofiproteol. Le résultat d’exploitation s’est établi à 236 millions de DH contre 53 en 2011, soit une très nette évolution de 344%.

Lesieur Cristal a évolué dans un marché marqué par un ralentissement du rythme de la croissance économique dès le mois d’avril dernier, provenant principalement du secteur primaire affecté par la sécheresse, une forte concurrence axée essentiellement sur le prix et une entrée massive des produits de contrebande via la zone orientale atteignant en fin d’année une part de marché estimée à 6%. Malgré ce spectre de la contrebande qui continuera de peser sur les performances du secteur, Lesieur Cristal renoue avec son niveau de performance d’avant 2011, année dont les résultats avaient été pénalisés par la non-répercussion de la hausse de la matière première sur les prix de vente aux consommateurs.

Le marché des huiles de table a, rappelons-le, enregistré une croissance de 2% en 2012 et les ventes sont également en évolution de 2% par rapport à 2011. Par contre, le marché du savon dur corporel n’a bénéficié que d’une faible croissance contrairement aux segments des savons liquides et gels de douche qui continuent de progresser. D’ailleurs, l’année 2012 a été marquée par le lancement en décembre de deux innovations: l’huile d’olive Al Horra et le savon liquide Taous.

Source : L’économiste, Édition N° 4002 du 03/04/2013 (texte adapté)

Document 2

Campagnes de communication

En 2011, Lesieur Cristal a multiplié les campagnes de communication Produits (Lesieur, Cristal, Huilor et Taous) afin de fidéliser les consommateurs, d’en conquérir de nouveaux ou pour apporter la preuve des bénéfices produits.

huilor pubpub taous

 Source : Site web de Lesieur Cristal

Document 3

Commercialisation

16 agences commerciales au Maroc. 60.000 détaillants, 2.000 grossistes et demi-grossistes. 300 magasins modernes visités/semaine. 150 clients industriels. 40 pays à l’export.

Source : Site web de Lesieur Cristal (texte adapté)

Document 4

Marques et produits

Lesieur Cristal conditionne et commercialise une gamme complète de marques d’huiles (Lesieur, Cristal, Huilor, Oléor, Jawhara, et Mabrouka), de savons corporels (Taous) et de savons de ménage (El Kef, El Menjel) de grande qualité qui ont su conquérir l’adhésion et la fidélité renouvelée de millions de consommateurs. Marques et produits :

• Huiles

• Huiles de table

• Huile d’olive

• Savons corporels

• Taous Authentique

• Taous Lavande

• Taous Beauté à la glycérine

• Taous Beauté Lavande

• Taous Beauté à l’huile d’argan

• Savons de ménage

• El Kef

• El Menjel

Source : Site web de Lesieur Cristal (texte adapté)

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Exercices d’application: Les mécanismes de la production et de la répartition

Exercices d’application

Première année du baccalauréat SEG

Matière : Économie générale et statistique

La production et la répartition des revenus

Enseignant : OUBEJJA Mohamed

15/03/2020

Exercice 1

La production d’un bien X est assurée en combinant deux facteurs, le capital (K) et le travail (T). La production réalisée à l’aide de diverses combinaisons (K , T) est donnée dans le tableau suivant :

Capital (K)

3,5

2

1

3,5

1,5

1

Travail (T)

1

2

4

0,5

1,5

3

Production (Q)

100

100

100

65

65

65

L’équation de coût est donnée par la relation : CT = PT .T + PK .K  avec PT = PK = 3 UM.

Consigne n° 1 : Déterminer la combinaison optimale du producteur lorsque l’objectif de ce dernier est de réaliser une production de Q = 65.

Consigne n° 2 : Déterminer graphiquement la production et la combinaison optimale de facteurs lorsque le budget disponible du producteur est de 12 UM.

Exercice 2

Le paradoxe du  Sahara

Selon les statistiques officielles, le PIB par tête du Sahara est parmi les plus élevés du Maroc. En effet, le poids économique de la région sud dépasse largement son poids démographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des 3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007 supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB par tête culmine à 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3ème position après la région du grand Casablanca et la région Rabat Salé Zemmour Zaër. Comment expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte qu’un peu plus de 900 000 habitants pour un territoire qui représente plus de 50% de la superficie du Maroc. Secundo : avec  8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite d’une manne de transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Résultat : les régions du sud du royaume sont dans le peloton de tête  du développement humain avec un Indice de développement humain  de 0,73.

Source : Economie/Entreprises, janvier 2011 (texte adapté)

Travail à faire :

1. Dégager du document ci-dessus un indicateur qui représente la part de chaque citoyen dans la production nationale. Est-il un indicateur fiable ? Justifier votre réponse.

2. Comment peut-on expliquer la valeur élevée du PIB par habitant du Sahara marocain ?

3. Que pouvez-vous dire sur la formation des revenus au Sahara ? Exploiter le document et vos connaissances.

Exercice 3

A partir des documents présentés ci-dessus, mobiliser vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1. Définir et illustrer l’expression soulignée dans le document 1.

2. Comment expliquez-vous la valeur élevée du PIB par tête du Sahara ?

3. A partir du document 2, calculez le PIB (prix du marché) des trois années.   

4. Évaluer (en utilisant le taux de croissance) et commenter l’évolution du PIB.

5. Relever du document 3 les déterminants de la répartition primaire des revenus.  

6. En partant du document 3 :

   a) Comment peut-on justifier les inégalités de revenus ?

   b) Comment peut-on rectifier ces inégalités ?

7. Commenter l’évolution de la rémunération nominale entre 2008 et 2010 à travers l’indice des salaires moyens du secteur privé et le SMIG.    

8. Quelle différence faîtes-vous entre le SMIG nominal et le SMIG réel ? Justifier votre réponse à partir du document 4.

 Dossier documentaire  

Document 1

Le paradoxe du  Sahara

Selon les statistiques officielles, le PIB par tête du Sahara est parmi les plus élevés du Maroc. En effet, le poids économique de la région sud dépasse largement son poids démographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des 3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007 supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB par tête culmine à 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3ème position après la région du grand Casablanca et la région Rabat Salé Zemmour Zaër. Comment expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte qu’un peu plus de 900 000 habitants pour un territoire qui représente plus de 50% de la superficie du Maroc. Secundo : avec  8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite d’une manne de transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Résultat : les régions du sud du royaume sont dans le peloton de tête  du développement humain avec un Indice de développement humain  de 0,73.

Source : Economie/Entreprises, janvier 2011

Document 2 : La formation du PIB

          (En millions de DH)

 

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.  (*) Chiffres provisoires.

Source : www.hcp.ma

Document 3

Les inégalités de revenus

La répartition des revenus primaires résulte du « jeu du marché » et des rapports de forces au sein de la société (pouvoirs des syndicats en particulier). Le degré d’inégalités peut facilement être mesuré à travers le calcul d’indicateurs de concentration (Indice de Gini).

Les inégalités de revenus constituent la base des mécanismes d’incitations qui contribuent à la recherche de l’efficacité économique. Celui qui s’engage plus dans le travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a priori, être récompensé par un revenu plus élevé. Les écarts de revenus récompensent en principe l’aptitude à être efficace dans la production, la contribution « à la valeur ajoutée globale ».

A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarité, du vivre ensemble. Les individus n’ont pas des capacités productives égales. Pendant l’éducation des déterminismes différents s’exercent sur les individus et les empêchent d’atteindre les mêmes niveaux de productivité dans le travail. La redistribution doit compenser les handicaps et les inégalités.

Source : Maxi fiches de Sciences économiques, Bertrand Blancheton, édition Dunod, 2009

Document 4

Coûts du travail

L’indice des salaires moyens du secteur privé, calculé sur la base des données de la CNSS, a marqué une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en 2009 et 2008 respectivement, années caractérisées par deux revalorisations du SMIG. En termes réels, toutefois, la décélération ressort moins marquée, en raison du maintien de l’inflation à un niveau bas durant les deux dernières années, la hausse de l’indice s’étant établie à 2% après 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le SMIG est resté stable en 2010, s’élevant à 10,64Dh/heure, avec toutefois une légère baisse en termes réels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le coût unitaire du travail (CUT) a accusé une baisse de 1,2% en 2010 après une progression de 4,2% en 2009.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Exercice 4

A partir des documents présentés ci-dessous, mobiliser vos connaissances et capacités en Economie générale pour répondre aux questions suivantes.

1. Définir et illustrer l’expression soulignée dans le document 4.

2. D’après le document 4, comment expliquez-vous la croissance économique en 2010 ?  

3. A partir du document 2, calculer le PIB (prix du marché) des trois années.

4. Évaluer et commenter l’évolution du PIB (prix du marché).

5. Relever du document 1 les facteurs qui déterminent la formation des revenus.

6. En partant du document 1 :

    c)  Comment peut-on expliquer les inégalités de revenus ?    

    d) Comment peut-on corriger ces inégalités ?

7. En partant du document 3, commenter l’évolution de la productivité apparente du travail et de la rémunération réelle entre 2008 et 2010.

8. Discutez la contribution des activités à la croissance économique en 2010.

Dossier documentaire  

Document 1

Les inégalités de revenus

La répartition des revenus primaires résulte du « jeu du marché » et des rapports de forces au sein de la société (pouvoirs des syndicats en particulier). Le degré d’inégalités peut facilement être mesuré à travers le calcul d’indicateurs de concentration (Indice de Gini).

Les inégalités de revenus constituent la base des mécanismes d’incitations qui contribuent à la recherche de l’efficacité économique. Celui qui s’engage plus dans le travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a priori, être récompensé par un revenu plus élevé. Les écarts de revenus récompensent en principe l’aptitude à être efficace dans la production, la contribution « à la valeur ajoutée globale ».

A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarité, du vivre ensemble. Les individus n’ont pas des capacités productives égales. Pendant l’éducation des déterminismes différents s’exercent sur les individus et les empêchent d’atteindre les mêmes niveaux de productivité dans le travail. La redistribution doit compenser les handicaps et les inégalités.

Source : Maxi fiches de Sciences économiques, Bertrand Blancheton, édition Dunod, 2009

Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

 

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.  (*) Chiffres provisoires.                                                                                                                      Source : www.hcp.ma

Document 3

Coûts et productivité du travail

L’indice de la productivité apparente du travail, mesuré par le rapport entre le PIB non agricole et la population active occupée en milieu urbain, a marqué une progression de 3,1% d’une année à l’autre et de 5,8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, s’inscrivant ainsi dans la tendance haussière entamée en 2002. Cette amélioration est attribuable à la progression de la valeur ajoutée non agricole à un rythme de 4,5%, nettement supérieur à celui de 1,4% marqué par la population active occupée.

L’indice des salaires moyens du secteur privé, calculé sur la base des données de la CNSS, a marqué une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en 2009 et 2008 respectivement, années caractérisées par deux revalorisations du SMIG. En termes réels, toutefois, la décélération ressort moins marquée, en raison du maintien de l’inflation à un niveau bas durant les deux dernières années, la hausse de

l’indice s’étant établie à 2% après 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le SMIG est resté stable en 2010, s’élevant à 10,64Dh/heure, avec toutefois une légère baisse en termes réels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le coût unitaire du travail (CUT) a accusé une baisse de 1,2% en 2010 après une progression de 4,2% en 2009.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Document 4

La production nationale

La croissance globale s’est établie à 3,7% en 2010 après 4,8% en 2009. Cette évolution recouvre un repli des activités primaires et une progression des activités non agricoles, qui ont bénéficié de la hausse de la demande intérieure et, dans une moindre mesure, de la reprise graduelle dans les principaux pays partenaires, favorisant le redressement des branches touchées par la crise internationale.

Au niveau du secteur primaire, les activités agricoles ont accusé une baisse de 1,6% après une hausse de 30,4% en 2009, en liaison avec le recul de la production céréalière à près de 75 millions de quintaux, après une campagne exceptionnelle de 102 millions de quintaux. De même, la production de la pêche a baissé de 9,5% après la hausse de 12,2% un an auparavant. Quant au secteur secondaire, il a marqué un accroissement de 6,5% après la baisse de 4,7%, suite à la reprise des activités minière et énergétique et, dans une moindre mesure, à celle des industries de transformation. De même, la valeur ajoutée du tertiaire, y compris les services non marchands, a marqué une augmentation de 3,3% après celle de 3,6% en 2009. Cette évolution est imputable principalement au dynamisme des activités touristique, du transport et des postes et télécommunication, qui ont progressé respectivement de 8,1%, de 7,2% et de 4,4%, le commerce et les activités financières ayant quasiment stagné en 2010.

Au total, le PIB à prix courants, estimé à 764,3 milliards de dirhams, a progressé de 4,3% au lieu de 6,3% en 2009. La valeur ajoutée agricole, chiffrée à 99,3 milliards de dirhams, a accusé une baisse de 1,5%, alors que celle des activités non agricoles, évaluée à près de 589 milliards de dirhams, s’est accrue de 6,6%.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Exercices d’application: La monnaie et le financement de l’économie

Dossier n°1: La situation monétaire et le système financier

Travail à faire : 

1. Commenter l’évolution de la masse monétaire à travers ses contreparties au 2ème trimestre 2011.

2. Comment peut-on expliquer la sous-liquidité du marché monétaire ?  

3. Malgré l’insuffisance de la  liquidité bancaire, le taux d’intérêt demeure encore stable. Pourquoi ?

4. Calculer les agrégats monétaires pour les années 2009 et 2010. 

5. Evaluer la structure de l’agrégat M3 en 2009 et 2010. Commenter son évolution. 

6. Apprécier la performance du marché boursier à travers les indices MASI et MADEX.   

7. Relever les facteurs de cette contreperformance.

8. Commenter l’évolution du crédit bancaire en 2010 et relever ses principales catégories.

Ressources documentaires

Document 1

Ralentissement de la masse monétaire

Durant le deuxième trimestre 2011, le marché monétaire est resté en situation de sous liquidité, suite au resserrement des trésoreries bancaires. Celle-ci est le résultat de plusieurs facteurs restrictifs de la liquidité, en l’occurrence le creusement du déficit de la balance, le repli des investissements directs étrangers et l’accroissement des transferts des dividendes vers l’étranger. Toutefois, les taux d’intérêt sont restés stables, en lien avec les avances régulières de Bank Al-Maghrib.

Parallèlement, le rythme de financement de l’économie n’a pas cessé de reculer depuis plus de deux années. La croissance monétaire poursuit sa décélération et le cycle conjoncturel de la masse monétaire se maintient toujours dans sa phase baissière. Au deuxième trimestre, la masse monétaire, corrigée des effets saisonniers, a augmenté de 0,9%, contre +1,4% un trimestre auparavant. Cette évolution est due au repli de 3% des avoirs extérieurs nets. En revanche, les créances sur l’économie (+2,5%) et les créances nettes sur l’administration centrale (+0,3%) ont contribué positivement à la croissance monétaire. Les informations disponibles jusqu’au mois d’août et les prévisions établies pour le quatrième trimestre, laissent présager une poursuite du ralentissement au deuxième semestre de l’année 2011.

Source : Point de Conjoncture n°21 ? INAC-HCP ? Octobre 2011

Document 2

Le marché boursier

Le marché boursier est resté perturbé au troisième trimestre 2011, à la suite de la perte de confiance des investisseurs. Il a évolué légèrement dans le rouge, après avoir marqué des baisses importantes aux deux premiers trimestres, sous l’effet des événements politiques dans la région MENA, notamment dans les pays de l’Afrique du Nord.

En effet, le marché des actions baigne dans la morosité et ne semble pas prêt de s’en ressortir à court terme. Les indices MASI et MADEX continuent d’évoluer en dents de scie. Ils ont régressé respectivement de 0,4% et 0,3%, en glissements trimestriels, après avoir reculé de 5,4% chacun un trimestre plus tôt. La contreperformance globale de la place financière s’est élevée à -9,4% depuis le début de l’année.

Globalement, le marché boursier a affiché une grise mine et le mouvement baissier a été sa caractéristique principale. De plus, la publication des résultats comptables semestriels des sociétés cotées, marqués par la baisse des bénéfices, a négativement impacté l’évolution des indices et la psychologie des investisseurs. C’est ainsi que la correction à la baisse s’est poursuivie. Les ordres de ventes des investisseurs ont été plus importants que les ordres d’achats.

Source : Point de Conjoncture n°21 ? INAC-HCP ? Octobre 2011

Document 3

Crédit bancaire

Le mouvement baissier du rythme annuel d’évolution du crédit bancaire s’est poursuivi en 2010, parallèlement au ralentissement de l’activité économique. Ce rythme est revenu à 7,7%, contre 9,7% l’exercice précédent et 17,9% durant les quatre dernières années, reflétant de faibles contributions des principales catégories de prêts.

A l’exception des facilités de trésorerie, dont le taux de croissance s’est accéléré en décembre, et des créances en souffrance, en baisse durant la même période, les autres catégories de crédit ont vu leur rythme de progression fléchir en 2010, s’inscrivant ainsi dans la tendance observée depuis 2008.

Les crédits immobiliers ont enregistré une hausse de 8,7% contre 13% en 2009, reflétant, outre un ajustement à la baisse après une période de forte expansion, la nette décélération du rythme de progression des prêts accordés aux promoteurs immobiliers, celui des crédits à l’habitat restant quasiment inchangé d’une année à l’autre. La même évolution a concerné les crédits à l’équipement, leur augmentation annuelle ayant ralenti à 16,9% au lieu de 26,2% un an auparavant.

Pour leur part, les crédits à la consommation, qui avaient marqué des augmentations importantes durant les quatre dernières années, ne se sont accrus que de 8,1% contre 19,1% l’année précédente. En revanche, les facilités de trésorerie, accordées en grande partie aux entreprises, ont progressé de 5,9% en 2010, après une quasi-stabilité en 2009.

Source : BANK  AL-MAGHRIB – rapport – Exercice 2010

Document 4

Evolution des composantes de l’agrégat M3

Année

Monnaie fiduciaire

Monnaie scripturale

Placements à vue

Autres actifs monétaires

M3

Encours à fin décembre (en millions de DH)

2009

136 664

391 831

87 336

246 824

?

2010

145 235

407 054

93 802

258 149

?

Source : Rapport Bank Al-Maghrib, exercice 2010

Dossier n°2: La sphère financière de l’économie marocaine

Travail à faire :

1. Quel est l’impact de l’évolution du crédit bancaire à un rythme plus élevé que les dépôts sur le marché interbancaire. 
2. Montrer l’effet de cette situation de marché sur le taux d’intérêt créditeur (taux des dépôts à court terme). Justifier votre réponse à partir du document 1.
3. Expliquer la phrase soulignée dans le document 1.
4. Relever du document 2 les besoins financiers qui ont poussé le Maroc à placer une émission obligataire sur le marché financier international.
5. Quel sera l’impact de cet endettement sur l’agrégat monétaire M3 ? Justifier.
6. En se référant au document 3, évaluer les agrégats monétaires M1, M2 et M3.
7. Présenter une ventilation des crédits à l’économie en exploitant le document 1.

Ressources documentaires

Document 1

Crédits à l’économie

Le crédit bancaire continue d’évoluer à un rythme toujours plus élevé que les dépôts. A fin décembre 2012, ces derniers avaient progressé de 3,2% en comparaison avec la même période de 2011, à 662,5 milliards de DH. Par rapport au dernier mois de la même année, la hausse n’est que de 0,2%. A l’origine, la réduction du volume des  comptes à termes et bons de caisse qui s’est établi à 141 milliards, soit 2,6% et 4,7% de moins qu’en novembre et décembre 2011, et ce, malgré une très légère hausse de la rémunération. En effet, selon Bank Al-Maghrib, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois a augmenté de 2 points de base entre le troisième trimestre et octobre 2012, s’établissant ainsi à 3,73%. Vu que l’inflation ne devrait pas dépasser 1,7% en 2013, il n’y a aucun risque de dépréciation du capital. Bien au contraire. L’explication théorique est qu’en temps de crise et d’incertitude, les épargnants sont en général plus prudents. En revanche, les dépôts à vue ont progressé de 4,2% sur une année glissante, à 383 milliards de DH. Mais rapportés à décembre 2011, ils ont fléchi de 0,3%. Dans le même temps, les concours bancaires à l’économie ont atteint 704 milliards de DH, en hausse de 2,6% par rapport à décembre 2011. Cette appréciation a principalement?servi?à?financer?la consommation et le fonds de roulement des entreprises au détriment de l’investissement. Sur une année, le crédit à la consommation a marqué une croissance de 10%. Les crédits à l’habitat ont évolué au même rythme, à 150 milliards de DH. Par contre, les crédits aux promoteurs immobiliers se sont rétrécis de 2,8%. Cela signifie, entre autres, que les mises en chantier sont beaucoup moins importantes que par le passé.

Source : La Vie éco, 09-01-2013 (texte modifié)

 Document 2

Le Maroc s’endette à l’international

La  dernière levée de fonds en dollars lève le voile sur les difficultés du pays à assurer des réserves de change suffisantes. En effet, le Maroc avait placé, le 5 décembre 2012, avec succès, une émission obligataire de 1,5 milliard de dollars en deux tranches, sur le marché financier international. A la première tranche, initialement prévue, qui porte sur un montant de 1 milliard de dollars d’une maturité de 10 ans et un taux d’intérêt de 4,25%, s’est ajoutée une deuxième tranche, d’un montant de 500 millions de dollars, assortie d’une maturité de 30 ans avec un taux d’intérêt de 5,5%. Ainsi, depuis 2010, le renchérissement des prix internationaux du pétrole et des produits alimentaires a creusé le déficit du compte courant de la balance des paiements et le déficit budgétaire. Ce dernier étant principalement imputable à une augmentation des engagements dans le cadre de la Caisse de compensation et les mesures sociales décidées après les manifestations du 20 février (augmentation des salaires). La baisse des réserves de change et l’appétit de la direction Trésor pour la rare liquidité sur le marché monétaire ont poussé le gouvernement à aller vers l’endettement à l’international.

Source : Economie/Entreprises, N° 155, janvier 2013 (texte modifié)

Document 3

La situation monétaire à fin novembre 2012
Encours en millions DH Encours à fin nov. 12 Variation mensuelle (en%)
Monnaie fiduciaire

164,0

-2,4

Monnaie scripturale

430,6

2,5

M1

?

1,1

Placements à vue

110,6

0,7

M2

?

1,1

Autres actifs monétaires1

261,3

1,9

Dont : dépôts à terme

140,8

1,1

Titres des OPCVM monétaires

57,6

3,1

M3

?

1,3

1 : Autres actifs monétaires= Comptes à terme et bons de caisse auprès des banques+Titres OPCVM monétaires+Dépôts en devises+Valeurs données en Pension+Certificats de dépôt à durée résiduelle inférieure ou égale à 2 ans +Dépôts à terme auprès du Trésor+Autres dépôts.

Source : BAM, revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, janvier 2013