Le circuit économique : Situation d’évaluation (1ère année du bac SEG)

Situation n° 1:

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

-Ménages : Dépenses de consommation : 4000, salaires reçus : 8000, épargne auprès des sociétés financières : 5000, impôts versés : 3600, cotisations : 800 ;

-Sociétés non financières : elles ont produit 10000, payé 4400 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;

-Sociétés financières : prêts : 5000 (2600 pour les administrations) ;

-Administrations publiques : investissement : 3800, consommation : 2200, traitements versés : 3200, prestations aux ménages : 2200.

Consignes :

1.Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2.Représenter ces opérations à l’aide d’un circuit économique (flux monétaires).

3.Établir les comptes schématiques des agents économiques.

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Contrôle d’économie d’entreprise n° 1, semestre 1, 2ème année du bac SGC (2013-2014)

Cas d’entreprise : Sonasid

L’organisation de l’approvisionnement et de la production

Travail à faire : 

1. Quels sont les deux principaux objectifs de la politique d’approvisionnement de Sonasid ?  (2 pt)   

2. Peut-on dire que Sonasid a internalisé une partie de ses approvisionnements ? Justifier. (2 pts) 

3. En se référant aux documents, quels sont les avantages de cette internalisation ? (2 pts)  

4. Recenser les différents biens qui font l’objet de l’approvisionnement de Sonasid. (1 pt)   

5. A travers quelle opération Sonasid arrive-t-elle à diversifier ses approvisionnements ? Quelles sont les retombées positives de cette diversification sur Sonasid et sur l’économie marocaine ? (3 pts)

6. Schématiser le processus global de production de cette entreprise. (2 pts)  

7. Montrer que Sonasid combine deux facteurs de production. (2 pts)  

8. Montrer que Sonasid introduit le progrès technique dans sa production. (2 pts) 

9. Sonasid a augmenté la productivité de son laminoir Jorf Lasfar de 86 T/h en 2008 à 90 T/h à fin 2009. Dénommer et évaluer cette performance. (2 pts)

10.  Sonasid adopte un système de production en continu, et ses équipements nécessitent une maintenance permanente. Y a-t-il un conflit entre la production en continu et la fonction maintenance ? Justifier. (2 pts)

Ressources documentaires

Document 1

Présentation de Sonasid

Premier opérateur sur son marché, Sonasid mène une politique ambitieuse de développement et de mise à niveau technologique de son outil industriel. L’entreprise s’est en effet engagée dans un vaste programme de modernisation afin d’améliorer la productivité de ses laminoirs et de sécuriser l’approvisionnement en billettes. Une stratégie qui lui permet de maintenir sa position de leader, continuer à satisfaire le marché local au meilleur coût, assurer ses approvisionnements et résister aux fluctuations des cours de la matière première. C’est dans ce contexte notamment que l’aciérie électrique de Jorf Lasfar a été lancée, pôle amont de l’activité de laminage.

Source : www.sonasid.ma (texte adapté)

Document 2

L’aciérie de Jorf Lasfar

Projet unique au Maroc, l’aciérie électrique a démarré le 18 août 2005 pour produire 800 000 à 1 000 000 de tonnes de billettes par an, matière première des deux laminoirs. Un investissement de 1.035 milliards de Dirhams qui a suscité l’intervention et le savoir faire d’experts nationaux et étrangers. Cette nouvelle unité assure la production de la billette, matière première des laminoirs de Nador et Jorf Lasfar pour une capacité prévisionnelle de 800 000 à 1 000 000 tonnes/an.

Au titre de l’année 2009, Sonasid a réalisé plusieurs performances : l’amélioration de la consommation des ferroalliages, l’optimisation substantielle de la consommation de chaux et de dolomie, la baisse de la consommation électrique, la réduction de la consommation de réfractaires, et la réduction des arrêts d’exploitation et de maintenance.

Source : www.sonasid.ma (texte adapté)

Document 3

Centre Jorf Lasfar- Laminoir

Sonasid a lancé, le 24 juillet 2002, sa deuxième unité de production à Jorf Lasfar, une région qui bénéficie de plusieurs atouts favorables au développement industriel : infrastructures portuaires, réseau ferré reliant la zone industrielle aux principales régions économiques, centrale électrique.

 Avec une capacité de production de 450 000 t/an, de rond à béton et fil machines, le laminoir est équipé d’une soudeuse en ligne ; d’une capacité nominale de 90T/h de billettes et d’une vitesse maximale de 0,27 m/s correspondant à 120T/h pour des billettes de dimension 140×140, la soudeuse permet d’améliorer la productivité et d’augmenter le rendement matière en réduisant les déchets ainsi que les barres courtes.

En 2009, Sonasid a réalisé plusieurs performances : l’amélioration de la productivité qui s’établit à fin 2009 à 90 T/h contre une moyenne de 86 T/h en 2008, l’optimisation de la consommation de fuel par la mise en place d’écrans de rétention de chaleur et amélioration du taux de chargement à chaud, l’appréciation du rendement matière, la réduction du coût de la maintenance.

Source : www.sonasid.ma (texte adapté)

Document 4

Ferraillerie : Sonasid diversifie ses sources d’approvisionnement

La filiale sidérurgie de la SNI, Sonasid, part en quête de nouvelles sources d’approvisionnement en ferraille, particulièrement par le démantèlement de navires industriels en fin de vie. 

Jorf Lasfar a abrité jeudi une expérience pilote de diversification des sources d’approvisionnement en ferraille. Cette action consistait dans le démantèlement  d’un navire industriel de 150 mètres de long pour récupérer l’acier qui le compose. Le choix s’est porté sur le Remora, un bateau frigorifique immobilisé au port de Dakhla en 2008 par les autorités sanitaires en raison d’une défaillance de réfrigération  et qui a été racheté aux enchères par Sonasid en 2012.

Trente personnes ont été mobilisées à temps plein pour découper le navire  par blocs de 15 tonnes. Ces blocs d’acier ont été directement acheminés au site de Sonasid à Jorf Lasfar pour les redimensionner par oxycoupage puis transportés dans le parc à ferraille et introduits dans le four de l’aciérie pour fusion. Près de 1.700 tonnes de ferraille de bonne qualité ont pu être recyclées pour produire son équivalent en acier liquide. Cette opération qui est actuellement une tradition en Hollande, en Belgique, en Turquie et en Chine, englobe en elle divers enjeux économiques et environnementaux.

Le démantèlement peut ainsi représenter une source alternative de ferrailles à coûts optimisés. C’est un approvisionnement sur le marché local qui permet de réduire la sortie de devises du pays. De même,  l’acier récupéré des épaves de bateaux est directement réintroduit dans le cycle de production, contribuant dans ce sens à nettoyer les côtes marocaines, sécuriser la navigation maritime et protéger l’environnement marin. Pour rappel, la demande en ferraille a fortement augmenté au moment où le marché local ne permet pas de satisfaire la demande. Au Maroc, 35% de l’apport en ferraille est assuré localement alors que 65% est importé. La société a décidé d’investir dans un broyeur de ferraille pour une enveloppe budgétaire de 125 millions de Dh, une capacité nominale de 300 000 t/an et un débit de broyage de 80 à 100 t/h.

Source : La nouvelle tribune (24/04/2013) et Aujourd’hui le Maroc (22/04/2013) [texte adapté]viewlogo.aspx.png7

Contrôle d’économie d’entreprise n°1, semestre 1, 1ère anneé du bac SEG (2013-2014)

Situation d’évaluation n° 1 / Cas d’entreprise : Centrale Laitière

Centrale Laitière, la référence de l’industrie laitière au Maroc

Créée dans les années quarante, Centrale Laitière est pionnière de l’industrie laitière au Maroc. Dès 1953, l’entreprise devient partenaire du groupe Danone, référence mondiale avec qui elle partage les savoir-faire. Centrale Laitière devient filiale en 1981 du Groupe ONA, bénéficiant de l’expertise, des synergies et du réseau de compétences du premier groupe privé marocain.

Au cours de ses longues années d’existence, Centrale Laitière n’a cessé d’innover et de créer des produits sains et équilibrés, au service du bien-être de millions de consommateurs à travers tout le Royaume. Avec une production dépassant les 626 631 tonnes de lait et de Produits Laitiers Ultra Frais (Desserts, Boissons, Yaourts et Fromages) par an et 65% de parts de marchés,  Centrale Laitière est le moteur du secteur laitier dans son ensemble.

Avec quatre sites de production (Salé, El Jadida, Meknès et  Fkih Ben Salah), 550 camions, 21 agences commerciales, Centrale Laitière a fait de la proximité avec ses clients le véritable levier de son développement.

Source : www.centralelaitière.com (texte adapté)

Travail à faire :

1. L’entreprise est un agent économique qui utilise des moyens pour produire des biens destinés à être vendus sur un marché contre un prix. Illustrer les termes en gras en exploitant le document.

2. Centrale Laitière est-elle une entreprise commerciale ou industrielle ? Justifiez votre réponse.

3. Quel est le secteur d’activité de Centrale Laitière ?

4. Montrer à partir du document que Centrale Laitière est un système ouvert sur son environnement.  

5. Caractériser la relation de Centrale Laitière avec ses clients.

 

Contrôle d’économie générale n°1, semestre 1, 1ère année du bac SEG (2013-2014)

Situation d’évaluation n° 1 : La construction de la théorie économique

William Stanley Jevons et l’utilité marginale

Dans son livre « Theory of Political Economy », William Stanley Jevons attache une importance cruciale à l’utilité marginale. Selon lui, l’origine de la valeur des biens ne réside pas dans le travail, mais dans l’utilité. La démarche analytique de Jevons consiste à partir d’une théorie du plaisir et de la peine pour déboucher ensuite sur une théorie de l’utilité.

W. S. Jevons construit une théorie de l’utilité marginale, qui est conçue comme l’application aux biens économiques de la théorie générale du plaisir. Jevons précise qu’il ne conçoit pas l’utilité comme une qualité intrinsèque aux marchandises à la manière des économistes classiques. Chez lui, l’utilité est une «qualité abstraite», liée à la relation entre l’individu qui exprime des besoins et un bien, dont la consommation est susceptible de lui procurer du plaisir. Jevons envisage deux dimensions quantitatives de l’utilité : d’une part, l’intensité de l’utilité ou le degré final d’utilité pour le consommateur, qui correspond au concept d’utilité marginale, d’autre part, la quantité du bien consommé (et non plus le temps).

Source : Site web : Portail des Sciences Economiques et Sociales, Université Lyon 2

Travail à faire :

1. Qu’appelle-t-on la démarche qui permet de construire des théories et des lois économiques ?

2.  En quoi consiste la valeur des biens économiques selon William Stanley Jevons ?

3.  Distinguer les termes soulignés dans le document ci-dessus.

4.  Comment W. S. Jevons définit-il l’utilité d’un bien ?

5. Quelles sont les deux dimensions de l’utilité selon cet économiste ? 

Situation d’évaluation n° 2 : La classification des biens économiques

Travail à faire : Sara, une jeune lycéenne comme vous, est allée au centre-ville avec ses parents. Ils se sont rendus dans plusieurs magasins. Dans le tableau ci-dessous voici les achats qu’ils ont effectués.

Indiquer à l’aide d’une croix la typologie des biens achetés :

 

Produits

Bien matériel

Service

Bien durable

Bien non durable

Bien individuel

Bien collectif

Un  journal « La Vie éco »            
Une console de jeu PlayStation            
Un DVD « the hobbit »            
Une consultation chez le dentiste            
Quatre livres d’économie            
Un parfum pour femme            
Un trajet en tramway            
Une bouteille de jus            
Un repas au restaurant            
Un manteau chez ZARA            

Prix Nobel des sciences économiques 2013

Après les prix Nobel de médecine, de physique, de chimie, de littérature et de la paix, cette semaine de remise de prix s’est achevée le lundi 14-10-2013 avec l’attribution du prix Nobel d’économie par la Banque centrale de Suède, à 13 heures.

Eugene F. Fama (Université de Chicago), Lars Peter Hansen (Université de Chicago) et Robert J. Shiller (Université Yale) remportent le prix Nobel d’économie 2013 ( pour leur analyse empirique des prix des actifs « empirical analysis of asset prices »).

S’il est impossible de prédire le prix des actions et des obligations à court terme, grâce aux travaux de Fama, Hansen et Shiller, « il est tout à fait possible de prévoir le cours général de ces prix sur de longues périodes comme les trois à cinq prochaines années », a relevé l’Académie royale dans son communiqué.

MM. Fama, 74 ans, et Hansen, 61 ans, sont professeurs à l’université de Chicago, temple de l’école néo-classique en économie qui postule la rationalité des agents économiques.
Robert Schiller est le plus connu des trois parmi le grand public. Il a conçu un indice sur les prix de l’immobilier aux Etats-Unis, appelé Case-Shiller, et publié chaque mois par l’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s.

Ils succèdent aux Américains Lloyd Shapley et Alvin Roth, lauréats 2012. (voir l’article « prix Nobel d’économie 2012 » sur ce blog).
Le prix Nobel est doté de 8 millions de couronnes (910.000 euros), payés par la Banque de Suède qui a créé le prix en 1969.

Le prix Nobel d’économie en chiffres

44 prix Nobel en sciences économiques ont été décernés depuis 1969.

22 prix en sciences économiques ont été attribués à un seul lauréat.

1 seule femme a reçu le prix en sciences économiques jusqu’ici : Elinor Ostrom, en 2009.

51 ans était l’âge du plus jeune lauréat en sciences économiques, Kenneth J. Arrow, élu en 1972.

90 ans était l’âge de Leonid Hurwicz, il était le lauréat en sciences économiques le plus âgé lorsqu’il a reçu le prix en 2007.

67 ans est l’âge moyen des lauréats en sciences économiques l’année où ils ont reçu le prix.

L’organisation de l’approvisionnement : Exercices d’application

Situation d’évaluation n° 1

Cas d’entreprise : La Société Nationale d’Electrolyse et de Pétrochimie (SNEP)   

Travail à faire:

1. Quels sont les deux principaux objectifs de l’achat chez la SNEP ? Justifier votre réponse.

2. Présenter dans un tableau les fournisseurs de cette entreprise et les produits fournis.    

3. Comment s’opère la sélection des fournisseurs par la SNEP? Proposer trois critères de sélection.  

4. La gestion matérielle du stock des produits de l’électrolyse doit être rigoureuse. Comment ?     

Ressources documentaires

Document 1

La SNEP : une entreprise performante

Depuis plus de 30 ans, la SNEP (Société Nationale d’Electrolyse et de Pétrochimie), filiale du Groupe Chaâbi Ynna Holding accompagne le développement du tissu industriel national.

La SNEP est le principal producteur et fournisseur de PVC, Chlore, Soude, Eau de Javel au Maroc. Des produits indispensables et stratégiques pour plusieurs secteurs à fort potentiel, tels que l’agro-alimentaire, l’automobile, le textile, le BTP, l’adduction d’eau potable et l’assainissement. Pour les produits issus de l’électrolyse, SNEP est l’unique fournisseur de chlore au niveau national, compte tenu des contraintes réglementaires strictes relatives tant à son transport qu’à son stockage.

La SNEP compte parmi ses clients de grands groupes nationaux et internationaux (Filiales ONA, OCP, ONEP, DIMATIT, NEXANS, Procter & Gamble…). Elle emploie 430 salariés dont 33 cadres.

Source : www.snep.ma

Document 2

La politique d’approvisionnement

Concernant la politique d’approvisionnement, l’entreprise sélectionne ses fournisseurs en fonction des exigences des différents centres demandeurs. Ainsi, SNEP s’approvisionne en éthylène d’origine libyenne commercialisée par la société CHEMPETROL (Créée en mai 1991 à Malte, la société est un trader en produit pétrochimique). Il est à noter que l’éthylène a un prix indexé sur le prix du pétrole.

L’électricité et l’eau potable sont, pour leur part, fournies conjointement par l’ONE (25% du coût de production)  et LYDEC. TOTAL, SHELL et PETROM fournissent la société en fuel et propane. Bénéficiant d’une structure on-site (Installations propres d’un prestataire déployées chez l’industriel), MAGHREB OXYGENE fournit, quant à elle, les besoins de SNEP en oxygène. De son côté, la SOCIETE DE SEL DE MOHAMMEDIA est l’unique fournisseur de SNEP en sel gemme.

Source : www.casablanca-bourse.com

Document 3

L’amélioration continue des performances

Le Conseil d’Administration de la SNEP réuni le 26 Septembre 2011 a arrêté les comptes au premier semestre 2011. A l’issue de cette réunion. Monsieur Miloud CHAABI, Président Directeur Général, a déclaré : « Le Management de SNEP a très vite pris la dimension de la guerre en Lybie et a, depuis la fermeture du complexe pétrochimique de Ras Lanouf, engagé les efforts nécessaires pour sécuriser son approvisionnement en éthylène. Dans un marché fortement concurrentiel, la réalisation d’une forte croissance du chiffre d’affaires de 20.7% est une grande satisfaction pour SNEP. Cette performance a permis d’atténuer l’Impact du renchérissement de l’éthylène acheté auprès des producteurs européens».            

Pour le reste de l’année, la SNEP poursuit ses efforts d’amélioration de sa compétitivité à travers :

• la poursuite de la réalisation de son programme d’extension pour doubler sa capacité de production à 140.000 tonnes de PVC par an.

• des négociations de contrats de fourniture d’éthylène à des conditions avantageuses avec des groupes pétrochimiques européens (TOTAL, REPSOL, POLIMERI), d’autant plus que les perspectives du redémarrage du complexe pétrochimique Ras Lanouf s’avèrent de plus en plus évidentes.

Source : www.ynna.ma

Situation d’évaluation n° 2

Cas d’entreprise : CENTRALE LAITIERE

Travail à faire:

1.  Relever le principal objectif  de la politique d’approvisionnement de cette entreprise.

2.  Enumérer et classer les articles achetés par  Centrale Laitière ?

3.  Proposer trois critères de sélection des fournisseurs.

4.  Caractériser la relation entre Centrale laitière et ses fournisseurs de lait.

Document 1

L’approvisionnement

Parce qu’il n’y a pas de bons produits sans les meilleures matières premières, Centrale Laitière veille à la qualité des divers ingrédients entrant dans leur production. Principale matière première, le lait subit pour cela des centaines de contrôles à toutes les étapes de sa transformation. En amont, Centrale Laitière sélectionne et accompagne les producteurs pour qu’ils appliquent strictement les exigences de qualité fixées par les centres de collecte.

Pour les fruits et les emballages, Centrale Laitière sélectionne ses fournisseurs sur la base de critères très stricts, dont l’application est régulièrement vérifiée par des audits sur sites.

Centrale Laitière fédère et soutient 850 centres de collecte regroupant 112 000 éleveurs laitiers à travers tout le Maroc. Notre flotte de camions citernes sillonne chaque jour six grandes zones de collecte : Tadla, Haouz, Doukkala, Chaouia, Gharb – Loukkos et Saiss – Zemmour.

Profondément ancrée dans la réalité rurale, Centrale Laitière maintient une relation étroite avec les éleveurs partenaires, leur apportant un soutien important et une formation permanente.

               Source : www.centralelaitière.com (texte adapté)

 

Exercices d’application: Les fondements de base de la science économique

Exercice n° 1

ÉCONOMIE : Une science trop humaine ?

La science économique est loin d’être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l’objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années.

Les relations économiques n’en constituent pas moins une part importante des activités humaines, et un esprit scientifique ne peut que chercher à les comprendre. Des générations d’économistes, dont les plus connus ont eu souvent une solide formation scientifique, s’y sont essayés ; on ne peut donc ignorer leurs réflexions, ni l’influence éventuelle que celles-ci ont pu avoir sur l’évolution des sociétés. Faire le point sur les connaissances en économie, et sur les théories des économistes, relève, en soi, d’une démarche scientifique, même si, au bout du compte, les résultats  sont maigres ou sujets à caution. Savoir que l’on ne sait pas, ou que l’on sait peu, fait aussi partie de la connaissance scientifique.

Source : Encyclopédie Universalis (texte adapté)

Travail à faire :

1. Pourquoi l’économie n’est-elle pas une science exacte ?

2. Expliquez le titre du texte ci-dessus.

3. En quoi consiste la démarche scientifique en économie politique ? 

Exercice n° 2

La rareté chez les classiques

La question de la rareté est sous-jacente à toutes les analyses économiques, de façon implicite ou explicite, et particulièrement chez les classiques. Définie comme un écart entre les besoins et des ressources limitées, il est difficile de savoir si cette rareté est une hypothèse ou bien reflète une réalité incontournable.

Aborder cette question supposerait d’avoir résolu celle des besoins dont la définition n’est pas assurée ou est, en tout cas, sujette à plusieurs interprétations qui peuvent rejaillir sur la conception de la rareté.

Pour les classiques, véritables fondateurs de l’économie politique, la prise en compte de la rareté va se ressentir de la contradiction terrible qui traverse l’économie politique : l’économie est pensée comme résultant de lois naturelles, dont celle des rendements décroissants est le plus bel exemple, et pourtant elle est inscrite dans un contexte social et historique. Est-ce pour cette raison que la rareté reste assez souvent en filigrane chez les classiques ? Ce serait risqué de l’affirmer brutalement. Plus vraisemblable est l’hypothèse selon laquelle la révolution industrielle qui se déroula sous les yeux des classiques leur apparut comme pouvant faire reculer les limites de la rareté. Celle-ci ne reste plus alors que comme cadre dans lequel se déroule l’activité humaine  et comme condition de la valeur.

Source : J.M. Harribey, L’économie économe, édition L’Harmattan

Travail à faire :

1) En quoi consiste la rareté selon les classiques ?

2) Expliquez les expressions soulignées.

3) Selon le document, la rareté conditionne-t-elle toujours l’activité économique ?

Exercice n° 3 

La méthodologie économique

John Stuart Mill est l’un des premiers à mener une réflexion sur les démarches et méthodes employées par les économistes, notamment dans le cadre de son ouvrage monumental d’épistémologie et de philosophie des sciences A System of Logic (1848). Dans ce dernier, ainsi que dans ses autres écrits méthodologiques, Mill développe une conception radicalement empiriste de la science puisqu’il défend l’idée que le raisonnement déductif n’a en fait aucune existence propre : les prémisses sur lesquels reposent tout syllogisme ont en effet une origine nécessairement empirique et inductive (raisonnement inductif). En d’autres termes, les scientifiques dérivent nécessairement leurs axiomes et postulats de généralisations partant de l’observation.

Cependant, dans le chapitre consacré aux sciences morales, dont l’économie fait partie, Mill montre que les sciences sociales se caractérisent par certaines spécificités : l’impossibilité de mener des expériences contrôlées en laboratoire et la nature de leur domaine d’étude, qui a trait au comportement humain. Ces particularités amènent Mill à caractériser l’économie comme une science déductive et a priori. Les économistes peuvent surmonter l’impossibilité d’isoler les facteurs causaux par des expériences en s’appuyant sur le fait que les sciences économiques étudient un aspect du comportement humain qui nous est compréhensible par introspection : le comportement rationnel.

Source : Wikipédia, encyclopédie libre (texte adapté).

Travail à faire :

1) En quoi consiste la méthodologie économique ?

2) Relever du document les méthodes utilisées en science économique. 

3) D’après le document, quelle est la particularité des sciences sociales ?

4) Distinguer les deux expressions soulignées.  

La valeur ajoutée : Cas pratique

En novembre 2012, Rapid’Za a vendu :

3 000 pizzas au prix de 50 DH l’une ;

9 000 cannettes de Coca Cola au prix de 5 DH l’une.

Dans le même temps, l’entreprise a acheté les ingrédients de base pour 60 000 DH. Les cannettes de Coca Cola sont payées 4,50 DH. La consommation d’eau et d’électricité s’est élevée à 12 000 DH.

Rapid’Za livre à domicile. Les pizzas sont emballées dans des boîtes en carton qui coûtent 2 DH l’unité.

Les livreurs utilisent leur vélomoteur personnel. Rapid’Za leur rembourse l’essence, soit en novembre 15 000 DH.

Travail à faire :

1) Calculez la valeur de la production de Rapid’Za.

2) Calculez la valeur ajoutée de cette production pour le mois de novembre 2012.

Corrigé du contrôle n° 2 / semestre 2 (Commerce international et développement)

1. Calcul et interprétation des indicateurs du commerce extérieur:

Années 2010 2011 2012
Solde commercial (en millions de DH) – 148 380 – 182 775 – 201 477
Taux de pénétration 35,48% 39,43% 39,92%

1-a) Le solde commercial correspond à la différence entre les exportations de biens et les importations de biens pendant une période donnée. Au Maroc, le solde commercial est déficitaire. Ce déficit s’est aggravé entre 2010 et 2012 en passant de 148 380 millions de DH à 201 477 millions de DH.

1-b) Le taux de pénétration mesure la part du marché intérieur qui est couverte par les importations de biens.

Taux de pénétration = importations/marché intérieur ou demande intérieure

Le taux de pénétration a augmenté entre 2010 et 2013 en passant de 35,48% à 39,92%.

2-a) La forme de l’intégration économique régionale choisie par le Maroc est: Les accords de libre -échange.

Le Maroc a signé des accords de libre-échange avec plusieurs pays: les pays de l’Union Européenne, les États-Unis d’Amérique, la Turquie, les pays arabes.

2-b) Les ALE ne sont pas à l’origine du déficit commercial au Maroc. D’après le document 2, le déficit commercial est devenu, depuis plusieurs années, structurel. Les ALE présentent des opportunités qui peuvent être exploitées à condition d’avoir une offre exportable compétitive. En plus, le Maroc a un énorme déficit avec la chine, qui s’explique par l’application d’un principe de l’OMC à savoir la clause de la nation la plus favorisée (NPF) et non comme résultat d’un accord de libre-échange.

2-c) Les solutions pour palier à ce déficit chronique sont:

  • Améliorer l’offre exportable;
  • L’achèvement de la mise en œuvre des plans sectoriels afin d’augmenter et diversifier la production et donc l’offre exportable;
  • Explorer d’autres marchés au lieu de se contenter du marché européen.

3-a) Les opportunités que présente le marché africain:

  • La croissance économique: 4,8% en 2012 et 5,6% en 2013;
  • Les pays d’Afrique cherchent à améliorer leurs infrastructures de base;
  • Le marché africain est un réel débouché pour les entreprises marocaines (population importante);
  • La proximité géographique de l’Afrique par rapport au Maroc.

3-b) Les actions du Maroc pour renforcer sa position économique en Afrique:

  • Renforcement du cadre juridique régissant les relations économiques et commerciales par la conclusion de nouveaux accords;
  • Le renforcement du cadre institutionnel par la création ou la réactivation des commissions mixtes de coopération économique, ainsi que l’intensification des actions de partenariat économique et commercial;
  • L’accompagnement des entreprises marocaines sur les marchés africains.

4-a) Un indicateur de sous-développement en Afrique: L’insuffisance des infrastructures. C’est un indicateur économique.

4-b) La stratégie de développement que les pays d’Afrique doivent choisir: le partenariat public-privé (PPP) dans le développement des infrastructures. Le PPP est un mode de financement par lequel le secteur privé participe aux projets d’infrastructures. C’est un partenariat entre le secteur public et le secteur privé.

4-c) Les avantages de cette stratégie sont:

  • La croissance économique du continent et par conséquent l’épanouissement de sa population;
  • La réduction du poids des infrastructures dans le budget de l’État;
  • L’amélioration de la qualité des services dispensés aux citoyens;
  • La promotion de l’investissement privé.

5) Synthèse argumentée

Après son indépendance, le Maroc a choisi la voie libérale pour son économie. Durant les années qui ont suivi cette indépendance, Le Royaume a multiplié ses efforts pour promouvoir ses exportations de biens. Il a même signé une série d’accords de libre-échange avec des pays ou des régions économiques à travers le monde. Malgré tous ses efforts, le Maroc souffre encore d’un déficit commercial chronique. Cette situation impose au pays de mieux profiter de ses différents accords de libre-échange et chercher à diversifier ses partenariats en cherchant d’autres partenaires, en l’occurrence les pays africains. Dans ce sens, quelles sont les opportunités que recèle le marché africain? Et comment le Maroc doit-il procéder pour mieux les saisir?

Dans ce présent sujet, on va essayer de répondre à cette problématique après avoir mis l’accent sur la situation de la balance commerciale du Maroc et l’aboutissement de ses différents accords de libre-échange.

?) Le commerce extérieur marocain: l’état des lieux

La balance commerciale du Maroc est déficitaire; les exportations augmentent moins vite que les importations. Les différents accords de libre-échange sont exploités par les pays partenaires plus que par le Royaume.

1) Le déséquilibre de la balance commerciale

La balance commerciale du Maroc est déséquilibrée; le déficit commercial s’est aggravé durant les dernières années. En 2010, ce déficit est de 148 380 millions de DH, et en 2012, il se fixe à 201 477 millions de DH. Ce déficit s’explique par un rythme d’augmentation des importations plus élevé que celui des exportations.

L’augmentation vertigineuse des importations est due principalement à l’augmentation de la facture énergétique, sous l’effet de la hausse des prix du pétrole. La faiblesse des exportations s’explique par la nature de l’offre exportable (produits non diversifiés et de faible valeur ajoutée).

2) L’aboutissement des accords de libre-échange

Le Maroc a conclu plusieurs accords de libre-échange, notamment avec l’Union Européenne, les États-Unis d’Amérique, la Turquie, et certains pays arabes (Tunisie, Égypte, Jordanie: Accord d’Agadir). Ces accords ont ouvert au Maroc des marchés de haut potentiel. En revanche, le Royaume n’a pas bien su exploiter cette aubaine et demeure encore déficitaire envers la plupart de ses partenaires.

Face à cette réalité, le Maroc est appelé à revoir sa stratégie de commerce extérieur pour mieux tirer bénéfice de ses partenariats. Il doit surtout chercher à diversifier ses partenariats en attaquant d’autres marchés, principalement l’Afrique avec laquelle le pays a des relations historiques. Ce continent présente une multitude d’opportunités que le Maroc doit saisir.

II) Le marché africain: une alternative

Le marché africain est en expansion. Plusieurs chantiers sont ouverts dans tous les domaines. Le Maroc est censé renforcer sa position en Afrique en mettent en place une panoplie de mesures.

   1) Les opportunités du marché africain

 L’Afrique, un continent longtemps oublié, est devenu aujourd’hui un marché à haut potentiel, convoité par tous les pays du globe dont le Maroc. Ce continent regorge d’opportunités que le Maroc doit exploiter pleinement: une croissance économique soutenue ces dernières années, en dépit de la crise économique mondiale. Cette croissance favorisera la demande en provenance des pays africains, ce qui constitue une aubaine pour les entreprises marocaines. Divers projets d’infrastructures ont été lancés dans plusieurs pays, résultat de la dynamique économique que connait le continent. Les liens historiques du Maroc avec l’Afrique et sa proximité géographique constituent un réel atout pour le Royaume.

En effet, le Maroc est appelé a multiplier ses efforts pour mieux saisir ces opportunités et renforcer ses partenariats avec les pays africains dans une logique de gagnant-gagnant.

    2) Les mesures à prendre par le Maroc

Le Maroc doit mettre en œuvre des mesures afin de tirer profit du marché africain et donc arriver à une véritable diversification de ses échanges extérieurs. Parmi ces mesures, on cite: le renforcement du cadre juridique régissant les relations économiques et commerciales par la conclusion de nouveaux accords, le renforcement du cadre institutionnel par la création ou la réactivation des commissions mixtes de coopération économique, ainsi que l’intensification des actions de partenariat économique et commercial, et l’accompagnement des entreprises marocaines sur les marchés africains.

En guise de conclusion, dans un contexte économique mondial caractérisé par la crise et la saturation de la plupart des économies occidentales, le Maroc a tout intérêt à s’orienter vers les pays africains afin d’améliorer son commerce extérieur et tirer sa croissance économique vers le haut. L’Afrique, c’est l’avenir.

Devoir 2 / semestre 2 / commerce international et dévéloppement (2013)

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1 Sur la base du document 1 : 

 a. Apprécier l’évolution du solde commercial entre 2010 et 2012.

 b.Évaluer la part du marché intérieur qui est couverte par les importations de biens en utilisant un indicateur pertinent. Interpréter l’évolution de cet indicateur entre 2010 et 2012.


2 A partir du document 2 : 

 a. Relever la forme de l’intégration économique régionale choisie par le Maroc. Illustrer votre réponse.

 b. Peut-on affirmer que les ALE sont à l’origine du déficit commercial au Maroc ? Justifier.

 c.Quelles sont donc les solutions pour palier à ce déficit chronique ?

 
3 Sur la base du document 3 : 

 a.D’après le document et vos connaissances, quelles sont les opportunités que présente le marché africain ?

 b.Relever les actions du Maroc pour renforcer sa position économique en Afrique.

4 A partir du document 4 : 

 a. Relever un indicateur de sous-développement en Afrique.

 b. Relever et expliquer la stratégie de développement que les pays d’Afrique doivent choisir.

 c. Quels sont les avantages de cette stratégie ?

5 Synthèse : Rédiger un développement structuré sur le thème suivant :« Après avoir exposé la situation du commerce extérieur marocain et l’aboutissement de nos différents accords de libre-échange, vous montrerez que le marché africain est une aubaine pour le Maroc pour diversifier ses partenariats en mettant l’accent sur les opportunités que recèle ce marché et les différentes mesures que le pays doit prendre pour en bénéficier».(Exploiter tous les documents, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises).


Ressources documentaires  

Document 1
L’évolution des échanges extérieurs et de la demande intérieure entre 2010 et 2012

(En millions de DH)

2010

2011

2012

Importations    (CAF)

297 963

357 770

386 127

Exportations    (FOB)

149 583

174 995

184 650

DCFN

571 485

618 891

668 722

FBCF

234 407

246 394

263 642

Variation des stocks

+ 34 027

+ 42 168

+ 34 782

                                     Source : HCP et ministère du commerce extérieur

Document 2

Interview avec le ministre du commerce extérieur

Matin Eco : Devant le constat indiquant que la balance commerciale est déficitaire pour le Maroc dans la plupart des ALE signés avec les différents partenaires, le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies devient plus prudent en ce qui concerne la conclusion de nouveaux ALE. Quelle approche adoptez-vous, aujourd’hui, monsieur le ministre ?

Abdelkader Amara : Avant de parler de l’approche adoptée par notre ministère en matière de négociation des Accords de libre-échange (ALE), permettez-moi de clarifier certains points, dont le premier est que notre pays consacre sa volonté d’ouverture de son économie à travers, entre autres, la conclusion d’ALE notamment avec l’UE, les USA, l’AELE, la Turquie et avec les pays arabes que ce soit au niveau bilatéral ou régional. Je tiens aussi à relativiser une idée répandue liant directement le déficit de la balance commerciale du Maroc aux ALE. D’abord, le déficit commercial de notre pays est devenu, depuis plusieurs années, structurel. Les ALE, en général, présentent des opportunités qui peuvent être exploitées par une partie, mais pas autant par l’autre, faute d’offre exportable. Mais les ALE signés par le Maroc ne sont pas à l’origine de tous les maux. Avec la Chine, par exemple, avec laquelle nous avons un énorme déficit, il ne s’agit pas d’un ALE ni d’un Accord préférentiel, mais bel et bien d’un NPF (clause de la nation la plus favorisée), le basique de l’OMC. Les études menées, notamment par le ministère, ont démontré que les ALE pourraient donner de meilleurs fruits et que les soldes de la balance commerciale des biens et services et du compte courant pourraient s’améliorer avec la mise en œuvre progressive des plans sectoriels une fois arrivés à maturité. Ces derniers sont censés justement booster la production et donc l’offre, notamment exportable, et la diversifier.

Pour ce qui est de l’approche, le Maroc s’est donné une période de réflexion, le temps de bien assimiler les ALE déjà signés. Néanmoins, face à la nécessité d’explorer de nouveaux marchés autre que le marché européen, de nouvelles négociations ont été lancées basées sur une approche globale gagnant-gagnant.

Source : Le Matin, 22-Mai-2013 (texte adapté)

Document 3

Maroc-Afrique: un modèle de coopération sud-sud

L’économie de l’Afrique subsaharienne est en expansion progressive ces dernières années, en dépit de la crise économique mondiale. En 2012 et 2013, la croissance serait respectivement de 4,8% et de 5,6% selon les récentes perspectives du FMI.

Compte tenu des liens historiques liant le Maroc aux pays africains, notre pays s’est toujours efforcé de développer des relations stratégiques avec les pays du continent africain, comme en atteste les visites successives de Sa Majesté le Roi dans plusieurs pays africains.

Dans le domaine économique et commercial, il s’agit principalement du renforcement du cadre juridique régissant les relations économiques et commerciales par la conclusion de nouveaux accords commerciaux et d’investissement dont les négociations sont en cours avec les pays de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et de l’Afrique centrale (CEMAC), de même que le renforcement du cadre institutionnel Maroco-Africain, à travers la création ou la réactivation des Commissions Mixtes de Coopération Economique, ainsi que l’intensification des actions de partenariat économique et commercial.

A cet égard, diverses actions de promotion et de partenariat économique ont été menées par le Département du Commerce Extérieur et Maroc Export, visant l’accompagnement des entreprises  marocaines sur les marchés africains. Cet accompagnement a été réalisé dans le cadre de l’organisation de six caravanes d’exportation et de partenariat économique à destination des pays de  l’Afrique de l’ouest et centrale, ce qui a permis de couvrir plus de 15 pays. Cette nouvelle approche de  coopération a donné des résultats probants par la mobilisation de nouvelles entreprises intéressées par les marchés africains, ainsi que l’établissement des contacts directs entre les opérateurs marocains et leurs homologues africains.

Source : Maroc Trade Info, N° 37, Avril 2013 (texte adapté)

Document 4

Le partenariat public-privé incontournable pour le développement de l’Afrique

«Face au déficit considérable en matière d’infrastructures dont souffre l’Afrique, le partenariat public-privé (PPP) reste un facteur clé pour relever ce défit». Tel a été le constat arrêté lors de la rencontre organisée, samedi 25-Mai-2013, par la Fondation diplomatique en collaboration avec les ambassadeurs des pays africains accrédités à Rabat, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique.

 «Panafricanisme et renaissance africaine». C’était l’un des thèmes débattus devant un parterre d’ambassadeurs africains. La rencontre a été l’occasion convenable pour faire le point autour de la nécessité de multiplier les partenariats public-privé. L’idée était de mettre en évidence l’importance de ce mode de financement qui s’avère, aujourd’hui, plus que jamais nécessaire pour assurer la croissance économique du continent et par conséquent l’épanouissement de sa population. Surtout que le déficit ressenti en matière d’infrastructures freine toutes perspectives de développement et d’intégration régionale.

Les partenariats public-privé sont, à l’heure actuelle, un besoin et une nécessité. En effet, les PPP sont un véritable créneau permettant d’une part la réduction du poids de l’infrastructure sur le budget de l’État, l’amélioration de la qualité des services dispensés aux citoyens ainsi que la promotion de l’investissement privé.

Source : Le Matin, 27-Mai-2013 (texte adapté)