La Cordée a invité la 4e6 pour une plongée dans le fantastique le plus noir et le plus terrifiant. Morceaux choisis !
Un soir je me promenais dans un parc près de chez moi. Il faisait nuit noire telle du charbon. Plus j’avançais, plus j’étais angoissée. J’avais l’impression qu’il y avait quelqu’un qui me suivait ! Mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Ce parc était vraiment étrange! Je commençais à entendre des rires d’enfants tout autour de moi ! Etais-je dans un rêve ? je ne savais point. Je ne me sentais pas bien. D’un coup les rires disparurent ! Je crus être devenue folle… Tia.
Tout en fuyant cette ombre, je priais de toutes mes forces pour que le jour vienne, que tout cela soit un pur et vrai cauchemar. Rongée par la peur, l’inquiétude de ne pas rester en vie, cette course me semblait interminable. Essoufflée, je voulais m’arrêter pour reprendre mon souffle et c’est ce que je fis. mais ce que je venais de faire fut fatidique.
Quand je tournai la tête, je fis un bond. Je me retrouvais nez à nez avec mon double ! Oui ! Mon double ! Je n’étais pas folle ! Non, je n’étais pas folle ! Mon double était différent de moi. Certes il avait les mêmes traits du visage, les mêmes yeux, tout mais le sombre qui avait toujours été au plus profond de moi ressortait à l’extérieur… Essia.
Ce n’est qu’au bout d’une minute que je me rendis compte que l’air s’était rafraîchi et que la brume s’était levée. Le vent était de plus en plus violent, et les signes de la peur me reprirent : les paumes moites, le cœur qui battait à toute vitesse, un poids sur ma poitrine, la bouche sèche, une boule dans la gorge, du mal à respirer… Puis le stress, l’angoisse, l’anxiété et l’inquiétude m’enveloppèrent… Lauryna.
En courant je trébuchai, je tombai au sol, puis quand je me relevai, je sentis une odeur de mort, de cadavre, de sang… J’étais terrifiée, angoissée, terrorisée. Je me mis à faire demi-tour mais trop tard… Le monstre m’attrapa, me serra si fort que je n’arrivais plus à respirer. Il me serra comme une petite fille qui ne veut pas lâcher sa poupée ; il me tenait avec ses mains déroutantes, décomposées, pourrissantes, aussi sales que du vomi. Je me débattais mais je n’y arrivais pas… Margaux.
J’étais paralysé : il était impossible que je bouge mes membres. Ce monstre relâchait une odeur que personne ne peut supporter et que personne n’avait jusqu’à présent senti. Cette bête avait une odeur inhumaine… Paul.
La nuit était si noire, pas l’ombre d’un croissant de lune : on se serait cru comme dans un gouffre, le gouffre des enfers. Il ne manquait plus que le bruit du vent pour imiter le bruit d’ailes de chauve-souris. Et ma peur devint alors incontrôlable. Plus j’avançais dans cette lugubre pénombre, à chacun de mes pas, je sentais que j’angoissais de plus en plus… Ambre.
Je poursuivis ma balade et là, tous les lampadaires derrière moi s’éteignirent et quand ils se rallumèrent, je vis non une chose, mais un être, bien vivant, de chaire et de peau. Il me parut si réel : il était d’une beauté inquiétante, angoissante, indicible, anormale mais il était si séduisant que j’en frissonnais et qu’il me parut presque normal mais son regard… Son regard, lui, paraissait inconscient, endormi mais affamé… Lina.
Plus je marchais, plus ma peur s’amplifiait. L’angoisse, l’inquiétude, l’anxiété, l’appréhension s’emparaient de moi. Ma peur tourna à l’épouvante, la terreur, l’horreur et la frayeur. Le vent sifflait dans mes oreilles tel un murmure. Plusieurs questions s’embrouillaient dans ma tête. Devais-je fuir ? Était-ce mon imagination ? Je ne le savais point. Je me mis à courir. J’entendis un grand fracas puis je tombai au sol. Tout à coup je vis une chose monstrueuse, répugnante, immense comme un building, effrayante ! Je n’avais jamais vu une chose aussi horrible ! Cette chose n’était pas humaine mais elle était bien vivante ! … Amandine.
Je rentrais chez moi. Je passais, passais de rue en rue, tel un labyrinthe. Quand je fus presque arrivé, je pénétrais dans une avenue très étroite. Soudain j’eus un frisson. Devais-je fuir ? Je ne savais pas. J’approchai doucement car dès que j’avançais, mon corps était tétanisé. Fis-je le bon choix de continuer ma route ? Mon cœur battait de plus en plus vite jusqu’à en exploser. J’en transpirais tellement j’étais terrorisé, effrayé, angoissé, affolé. Pourtant je n’étais pas peureux mais la peur m’envahissait : j’étais terrifié ! … Malick.
Dans l’ombre d’un cabanon se cachait cette chose, cette chose indescriptible, innommable et inconcevable qui m’avait effrayée auparavant. Elle s’accompagnait d’une odeur inquiétante qui n’arrêtait pas de prendre de l’ampleur… Liséa.