Le code de César

Avant de commencer notre série, c’est important de définir ce qu’est la cryptographie.

Qu’est-ce que la cryptographie ?

La cryptographie existe depuis très longtemps. Elle permet de cacher un message via différentes méthodes. Ainsi, ce message ne peut être déchiffrer qu’en connaissant le mode de chiffrement et la(les) clé(s). C’est grâce à elle(s)que l’on peut crypter le message, elle(s) est(sont) plus ou moins compliquée(s) en fonction du mode de cryptage.

Le code de César

Le code de César ou chiffrement par décalage est une des plus anciennes (voire la plus ancienne) des méthodes de cryptographie: elle repose uniquement sur l’addition. Le code consiste seulement à décaler les lettres du messages d’un certains nombre. Pour cela, on remplace chaque lettre du message par son rang (a:0,b:1,c:2… !! On commence à partir de zéro), ajouter un nombre qui est la clé de chiffrement à chacuns des nombre obtenus, puis retranscrire les résultats en lettres. Et si un des nombres est plus grand ou égal à 26, on enlève 26 autant de fois que l’on peut (26:a, 27:b, 28:c, …).

Pour déchiffrer le message, il faut tout d’abord avoir le message chiffré et sa clé de chiffrement, puis l’on soustrait à chacun des nombres correspondant au message crypté (a:1, b:2,…) la clé. Si l’on obtient un nombre négatif, il faut ajouter 26 jusqu’à que l’on obtienne un nombre positif et l’on peut enfin reconstituer le message originel.

On va prendre un exemple, le mot “Bonjour” avec une clé de 5. En retranscrivant les lettres en chiffres, on obtient 2;15;14;10;15;21;18. On va maintenant ajouter à chacun de ces nombres la clé, ce qui donne 7;20;19;15;20;26;23. Nous n’avons plus qu’a retranscrire en lettre et le tour et joué ! On trouve alors le mot “Gtsotzw”.

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« Code de César avec une clé de 3 »

Ici le texte principal « Hello » donne « Khoor » en utilisant une clé de 3.

Sa faille, c’est sa simplicité, en effet, il suffit de connaitre le mode de cryptage pour réduire les possibilités à 26, et une analyse de la fréquence des lettres permet de le cracker sans problème. Sachant que le “e” apparaît dans 17% des cas en français (c’est la lettre la plus présente) et que tous les “e” du message original se transforment en une même lettre dans le message crypté, il est très aisé de deviner ou ils sont placés, de faire pareil pour d’autres lettres (a,i,m,s,…) et enfin de deviner les mots du message.

Balthazar MARTIN

Philémon VARNET

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