Peng Shuai, une joueuse de tennis chinoise, a disparu après avoir dit sur les réseaux sociaux (chinois) qu’un ancien haut membre du gouvernement communiste l’avait violée.
Les gouvernements occidentaux, l’ONU, les instances du tennis et certains grands joueurs ont demander des « preuves vérifiables » de sa liberté de mouvement. Peu après, un texte qui aurait été écrit par la joueuse a été publié. Ce texte ne parait absolument pas véridique : « Les informations, y compris les allégations d’agression sexuelle, ne sont pas vraies. Je n’ai pas disparu et je ne suis pas en danger. Je me suis simplement reposée à la maison et tout va bien » – d’après Libération qui cite le la chaine (chinoise) CGTN.
Suite à ça des vidéos et des photos ont été publiées sur divers médias et comptes officiels (chinois). Mais ces photographies peuvent dater d’avant, être des photomontages ou bien Peng Shuai peut avoir été obligée de poser pour ces photos. Elle y a toujours l’air très heureuse à tel point que c’est bizarre.
En Occident, on parle beaucoup d’elle et on se mobilise toujours en sa faveur. Tant mieux si cela peut lui rendre sa liberté. Mais d’autres chinois (peut-être moins médiatiques qu’elle) »disparaissent » aussi étonnamment quand cela pourrait arranger les autorités chinoises. Pensons aussi à eux.
Magdalena et Faustine