Ce jeudi, des violentes manifestations ont eu lieu au Sénégal, suite à la condamnation pour menaces de mort et tentative de viols d’Ousmane Sonko, principal opposant politique à l’actuel président, Macky Sall.

Suite à cela, le gouvernement a décidé d’envoyer des troupes armées contre les manifestants et cela a causé la mort d’une vingtaine de jeunes sénégalais. Il a aussi décidé de couper internet, de bloquer des sites ainsi que des résaux sociaux afin d’éviter la circulation d’informations.

Pour éviter le vandalisme, les magasins sont restés fermés.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guetteres « exhorte tous les acteurs à la retenue ».

La France appelle « à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal » d’après le journal Le Progrès.

Nous pouvons déplorer le manque d’articles dans la presse parlant de la situation au Sénégal alors que c’est inédit et que l’enjeu est très important, notamment pour l’aspect démocratique du pays mais aussi pour les relations commerciales franco-sénégalaises qui risquent de se retrouver bloquées à cause de ce conflit.

On peut penser que face à l’absence de réel opposant politique, le président actuel va pouvoir se représenter (ce qui serait contraire à la constitution sénégalaise) et regagner les élections. Néanmoins, aurait il fallu laisser aux portes du pouvoir un homme accusé d’agressions sexuelles et de viols ?

Titouan