Récemment, Sandrine Josso, députée MoDem de Loire Atlantique a porté plainte contre le sénateur Joël  Guerriau également de Loire-Atlantique, pour l’avoir droguée à son insu. Il a été mis en examen pour « administration […] d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, afin de commettre un viol ou une agression sexuelle » et aussi de « détention et usage de substances classées comme stupéfiants ».

La députée raconte avoir bu un verre avec Joël Guerriau, chez lui, le 14 novembre. Ils s’étaient apparemment retrouvés pour fêter la réélection récente du sénateur. Elle raconte l’avoir vu « se saisir d’un petit sachet en plastique contenant quelque chose de blanc dans un tiroir de la cuisine ». 

Prise de malaises, elle quitte le sénateur et se rend à l’Assemblée nationale où ses collaborateurs préviennent les secours. Elle est finalement amenée à l’hôpital où des analyses révèlent qu’elle est positive à l’ecstasy.

Suite à une perquisition, de l’ecstasy est également retrouvée au domicile du sénateur de Loire-Atlantique.

L’accusé se défend en disant ne pas avoir voulu donner cette substance à sa collègue, ce serait une erreur, une mauvaise manipulation. Il dit avoir demandé un « euphorisant » à un autre sénateur car il traversait des temps difficiles. Il n’aurait pas su que cet  »euphorisant » était en réalité de l’ecstay. Il aurait versé cette substance dans un verre pour lui-même et aurait finalement renoncé à le boire et, par erreur, aurait servi ce verre plus tard à Mme Josso.

Dès le samedi 18, Joël Guerriau a été suspendu de son parti, Horizons, comme de son groupe au Sénat « Les Indépendants – République et Territoires ». Des procédures internes aux deux entités ont été lancées, pouvant conduire à son exclusion définitive.

Faustine

Toutes les citations proviennent du journal Le Monde.