Gabriel Attal, actuel Premier ministre, était auparavant ministre de l’Education nationale. C’est en tant que tel qu’il a annoncé, en décembre 2023, la réforme du brevet : il deviendra obligatoire de valider son brevet pour entrer au lycée, que ce soit au lycée général et technologique ou au lycée professionnel.
En effet, M. Attal pense que « Quand on échoue au brevet, ça veut dire qu’on n’a pas le niveau pour entrer au lycée ». Pour lui, le brevet a perdu de sa valeur et n’est devenu qu’un diplôme sans importance, puisque son obtention ou sa non-obtention n’ont aucune conséquence. Il veut donc instaurer cette réforme à partir de juin 2025 pour la génération des 2010.
La solution proposée, pour ceux n’ayant pas obtenu le brevet, est de créer des classes de « prépa-lycée », des classes de remise à niveau de connaissances. Toutefois, une bonne part des enseignants voient cette intitiative (comme d’autres réformes du collège proposées), d’un mauvais oeil : ils trouvent que c’est « hors sujet » et que cela rajoute une pression inutile sur les élèves. Ils pensent que la véritable solution se trouve dans l’amélioration des conditions d’enseignement, comme la diminution du nombre de jeunes par classe par exemple.
Nous approuvons le fait que rater son brevet peut signifer ne pas avoir le niveau suffisant pour entrer au lycée. Cependant nous pensons qu’au lieu de mettre en place une classe « prépa-lycée » pour ceux qui n’ont pas eu le brevet, il pourrait être intéressant d’organiser des groupes de besoins (« groupes constitués ponctuellement en fonction des difficultés momentanées rencontrées ou des nécessités d’approfondissement » selon l’Académie de Paris). Ces groupes pourraient être proposés durant l’année pour rattraper le niveau demandé au fur et à mesure et éviterait aux élèves d’effectuer une année supplémentaire.
Le brevet est un diplôme qui a de l’importance pour nous. Le collège devrait aider tout le monde à l’obtenir.
Jasmyn et Evangeline
Attention : il ne faut pas confondre la création des classes prépa-lycée avec la réforme concernant le redoublement : faire une classe prépa-lycée ne signifie pas redoubler, car vous ne refaites pas une année de 3e, vous faites une année de remise à niveau.
