Les travaux de recherche des étudiants de l’ESPE: présentations 03/05/2017

On a assisté aux travaux de recherche des étudiants. Il y avait cinq étudiants qui ont présenté leur recherche ce jour-là. Ce qui a attiré notre attention, est le fait que chaque étude avait un bon départ, cependant ils n’ont pas bien approfondi leur recherche. A notre avis, ils sont restés superficiels concernant les conclusions de leurs recherches. Néanmoins des solutions pratiques aux écoles où ils ont fait leur recherche. Pourtant chez nous il est évident qu’une conclusion d’une recherche soit claire et applicable dans un cours.

D’abord nous avons assisté à la recherche de Guillemette Saint Mleux, concernant un outil d’aide à la résolution des problèmes mathématiques à l’école primaire, effectué au Québec. Elle nous a montré une rubrique, qui consiste en mots clés auxquels on peut associer différentes étapes de la réflexion. Elle a voulu rechercher si c’est en effet un outil effectif. Cette idée est utilisable dans notre vie d’enseignant. On peut adapter la rubrique aux différentes matières, aussi au collège. Par exemple en expliquant un sujet de grammaire, on peut utiliser ces différentes étapes pour que les élèves puissent trouver une structure eux-mêmes.

Puis, Corentin Leroyer nous a expliqué comment utiliser le Manga comme un support pédagogique à l’école primaire. Ce que nous avons pu conclure de cette présentation, est le fait que l’idée d’intégrer le Manga comme un support est original. Les élèves pourront facilement appliquer le Manga en entraînant la lecture et l’écrit, lié avec la culture japonaise. Or, il n’a pas consacré un cours dans lequel il a expliqué la culture japonaise, ce qui a éventuellement créé des problèmes de compréhension générale chez les élèves. Le principe de cette recherche n’était pas assez clair pour nous, pourtant nous voudrions intégrer cet outil dans notre stage. Par exemple on choisit un dessin-animé d’Astérix et Obélix en expliquant l’époque des vikings (l’histoire de la France) et la compréhension et expression écrite.

Ensuite Anne Lebec nous a expliqué sa recherche concernant des activités plastiques à l’acte plastique. Généralement, cette présentation était incompréhensible pour nous. Nous n’avons aucune idée de quoi cette dame a parlé, quelle était sa recherche et son but. La seule chose qu’on a compris, c’est qu’elle a fait quelque chose autour l’art plastique. Dans sa présentation il n’y avait aucune structure. Elle a commencé par expliquer le terme “art plastique”, ce qui n’avait rien à faire avec une analyse d’une recherche. En bref, tout était vague.

Laëtitia Laforge a parlé de la condition pour laquelle le brouillon est un lieu d’apprentissage. Elle a passé son stage en Finlande et c’était très intéressant de comparer les deux systèmes éducatifs. Elle a commencé par expliquer qu’est-ce qu’un brouillon, et la différence entre les deux types de brouillon: linéaire et structural. Dans sa recherche, elle a pu conclure que le brouillon structural est le plus effectif pour les élèves. Selon nous, elle était la seule personne qui a vraiment donné un contexte sur sa recherche. Elle a expliqué toutes les étapes, et même les différences entre les deux systèmes éducatifs. Cette recherche confirme ce que nous appliquons déjà dans nos cours, l’idée n’est pas nouvelle pour nous.

Pour finir, Céline Metz a parlé de la relation école-famille et les dispositifs existants pour faire venir les parents au sein de l’école. En Europe il existe le problème que certains parents n’ont pas une bonne communication avec l’école. Il y a une grande évolution des systèmes scolaires, mais on ne voit pas que cela augmente la relation enseignant-parent. Céline a bien expliqué le problème qu’elle a eu pendant son stage. Malheureusement elle n’a pas pu trouver des solutions, car le but de cette recherche est de trouver une solution ou des activités qui stimulent cette relation.

Pour conclure nous pouvons dire que cette expérience était très utile pour nous, malgré l’approche différente d’une présentation d’une recherche. On a quand-même pu noter quelques idées qui nous semblaient intéressantes de les intégrer.

Sara Laabdi et Brenda Taga

Un lieu à Caen: colline aux oiseaux

Les espaces verts sont très importantes pour une ville, car les citoyens peuvent se promener après une semaine de travail. Cela permet de se détendre et passer du temps avec la famille dans la nature.

Dans ce cas-là, on pourrait visiter la colline aux oiseaux. Avec ses dix-sept hectares, c’est le jardin le plus grand de Caen. Il a été créé à l’occasion du 50ième anniversaire du débarquement et c’est un lieu dédié à la paie. La roseraie du jardin compte plus de 15000 roses, dont 570 variétés du moyen âge à nos jours.

A notre avis, il est très important d’avoir un tel lieu quand on habite dans une ville si grande. Aujourd’hui la plupart des gens souffre d’une vie très chargée et stressante. On est toujours extrêmement pressé pour attraper nos rendez-vous et tâches pendant la semaine. En plus, il est important d’avoir des espaces verts de proximité pour une meilleure qualité de vie, donc aussi pour la santé. Sinon on a la tendance à être toujours enfermé, physiquement et mentalement. D’ailleurs plusieurs études montrent que les personnes qui habitent près d’un espace vert dans une ville, sont en meilleure forme physique et mentale que les autres. Il y a une baisse du niveau d’angoisse et une augmentation du bien-être par la régulation de la fatigue mentale. Les espaces verts ont aussi un effet tranquillisant, ce qui permet de se détendre mentalement. Pour les étudiants ça améliore aussi l’attention et la concentration. Par rapport au physique, habiter près d’un parc donne aussi envie à pratiquer des sports, ce qui peut aider à éviter le surpoids et les maladies qui vont avec.

Sara Laabdi et Brenda Taga

Qu’est-ce qui donne envie d’apprendre l’histoire ?

« Pourquoi apprendre ce qui était auparavant tandis que l’avenir est plus important ? Ça ne sert à rien Madame ! » La seule chose que notre nouvelle génération intéresse est tout à fait le smartphone. Sans compter que par exemple les étudiants l’utilisent pendant les cours, même si c’est interdit. Alors l’envie d’apprendre l’histoire ne se donne pas par un simple coup de baguette magique. Donc comment susciter cette envie ?

L’importance des professeurs

Pour commencer il ne faut jamais oublier l’importance d’un professeur. Avoir un bon professeur permet aux élèves de développer cette envie et intérêt. Si le professeur entre dans la classe avec l’air très enthousiaste, les élèves auraient hâte de commencer le cours. Si le professeur montre et émane qu’il aime bien la matière et que c’est très intéressant, les élèves vont probablement être déjà plus ouverts à apprendre de quoi il s’agit. Alors que les professeurs seront déprimés en entrant fâchés dans la classe, les élèves vont le sentir et aussi réagir à leur tour. De plus, il est évident que la manière dont le prof enseigne soit encourageante pour les élèves, sinon les élèves n’ont plus envie de faire des efforts. Le professeur doit créer un climat positif dans la classe, où il y a de la place pour des fautes parce qu’elles sont nécessaires pour arriver à apprendre quelque chose.

Différentes approches : l’influence sur les élèves

Pour les élèves il y a une différence très grande entre les différentes approches pendant les cours. Un professeur peut par exemple entrer dans la classe, s’asseoir, ouvrir son livre et commencer à parler. Les élèves doivent l’écouter pendant tout le cours donc pour eux c’est fatiguant, ennuyant et monotone de travailler de cette manière. Après quelques minutes ils vont probablement perdre leur concentration et leur intérêt pour la matière. Si on fait toujours la même chose dans la classe, ça devient une routine pour les élèves et ils ne font plus attention parce qu’ils savent ce qui va se passer. Toutefois, quand on alterne les approches et les méthodes de travail pendant les cours, en intégrant un jeu de temps en temps ou en utilisant les TIC, les élèves sont obligés de rester alertes.

C’est la tâche et la spécialité des professeurs de trouver une (ou plusieurs) manière(s) de fasciner les élèves et les emmener dans leur histoire. C’est surtout leur tâche d’apprendre quelque chose aux élèves, et la meilleure manière pour arriver à cela est en trouvant des approches qui donnent envie aux élèves de participer et qui leur fascinent. Quand on intègre par exemple de temps en temps un jeu didactique, les élèves seront motivés de connaître la matière parce qu’ils veulent réussir à jouer le jeu et/ou gagner le jeu.

Conclusion : notre avis

Nous tenons à souligner l’importance du rôle d’un prof par apport l’intérêt de l’histoire. Il faut comprendre que à notre point de vue l’enseignement de l’histoire doit être attirant pour que les élèves soient motivés. La motivation intrinsèque pour l’histoire se développe en classe et puis s’évoluera hors de l’école. C’est la tâche du professeur de trouver des manières et des approches pour stimuler cette motivation intrinsèque. Selon nous, on peut motiver les élèves en adaptant le matériel et en intégrant des jeux didactiques et des TIC pour que les cours ne soient pas ennuyants ou monotones.

Sara Laabdi et Brenda Taga

Mon récit de vie

Bonjour, je m’appelle Brenda Taga et j’ai 21 ans. Je suis belge et je parle quatre langues : le néerlandais, l’anglais, le français et le roumain. Toute ma famille habite en Roumanie, mais je suis née en Belgique et j’y habite avec mes parents et mon petit frère. J’aime beaucoup les animaux, la nature, faire du sport et voyager. Jusqu’à il y a deux ans, j’ai toujours fait du sport de haut niveau : j’ai joué au volley dans l’équipe nationale de Belgique. Aujourd’hui je ne joue plus au volley et je suis en train d’étudier pour devenir professeur de français et d’informatique. Après avoir terminé ces études, je veux encore étudier la psychologie parce que je voudrais combiner ces deux domaines pour aider les enfants à passer un temps plus agréable à l’école.

J’ai choisi de devenir professeur de français parce que je parlais déjà une langue romane, le roumain. J’ai toujours eu une base pour le français, donc ça m’a toujours intéressée. Pourtant c’était toujours difficile d’apprendre le français à l’école. Ce n’était pas seulement le cas pour moi mais aussi pour les autres élèves. Je me souviens que les cours étaient ennuyants parce qu’ils n’étaient pas donnés de manière agréable. Comme élève j’avais aussi souvent le sentiment que certains professeurs ne voulaient pas être devant une classe, donc ça ne contribuait pas à une atmosphère agréable pendant les cours de français. D’après moi c’est aussi la raison la plus importante pour laquelle beaucoup d’élèves n’aiment pas apprendre le français à l’école. Ils ne sont pas motivés et captivés par les professeurs pour apprendre quelque chose. Je sais que tous les professeurs ne sont pas comme j’ai dit, mais personnellement j’en connais plusieurs. J’aimerais bien contribuer à changer le regard des élèves sur le français. Je veux que les élèves sachent que le français peut être chouette à apprendre et que ce n’est pas toujours si difficile qu’ils pensent. En plus, en Belgique c’est aussi un grand avantage de parler le français assez bien. Ça me donne une sécurité d’emploi parce que le français y est nécessaire. Quand j’ai choisi le français j’ai aussi pensée à ça.

Aujourd’hui je me trouve ici à Caen, mais pourquoi est-ce que j’ai choisi de venir ici ? L’année passée, on a mis le feu dans notre « maison de vacances ». C’est une maison au milieu de la nature, entourée d’un étang très grand. C’est merveilleux, c’est comme un conte de fées. Le soir dont je parle je voulais y aller dormir, mais à cause d’une tempête je suis restée à la maison. Mon père a reçu des messages sur son portable de l’alarme cette nuit-là : quelqu’un avait mis le feu dans notre maison aimée. Mon père a risqué sa vie pour éteindre le feu et c’était une expérience très traumatisante et choquante. Je me sentais vraiment impuissante, faible et aussi effrayée parce que j’aurais pu être là à ce moment. Après cet événement j’ai décidé que je voulais devenir plus forte pour pouvoir me défendre. J’ai commencé à faire du Muay Thai et ça a changé ma vie parce que j’ai gagné de la confiance. J’ai aussi choisi de partir en Erasmus pour devenir plus indépendante et capable de prendre soin de moi-même. J’ai choisi très vite de venir en France, à cause de mon choix d’étudier le français. Je n’étais jamais venue en Normandie, donc je voulais aussi comparer ce style de vie avec celui du sud dela  France. En plus une amie de moi, Tessa Goetschalckx, a eu une expérience très bonne à Caen donc c’était une raison supplémentaire de venir ici.

Observation d’une séance de français

Pendant mon stage à Caen, j’ai observé une séance de français dans laquelle il s’agissait d’une séance de lecture. Pendant ce cours, les élèves ont commencé à travailler avec un nouveau livre: « Joker » par Susie Morgenstern.

Les supports utilisés

Pendant le cours, les supports suivants sont utilisés. On a donc utilisé le livre « Joker » par Susie Morgenstern. Tous les élèves disposaient d’un exemplaire. Le professeur avait aussi préparé plusieurs fiches pour guider les élèves pendant la lecture et  les aider à comprendre mieux ce qui se passait dans l’histoire. Pendant la séance observée, on a utilisé la fiche 0 et 1. Sur la fiche 0, les élèves devaient compléter quelques informations générales concernant le livre. Sur la fiche 1, les élèves devaient répondre à quelques questions de contenu, après avoir lu quelques pages.

   

   

L’organisation de la séance

D’abord le professeur a commencé par expliquer que les élèves devraient être très prudents avec les livres parce ce  n’étaient pas ceux de l’école : les livres étaient empruntés à une autre école. Le professeur a commencé par ça parce qu’il trouvait important que les élèves apprennent à être respectueux avec leur matériel. Après avoir dit ça, il a distribué les livres. Quand tous les élèves ont reçu un livre, ils ont du regarder la couverture du livre. Ils devaient commencer par faire des hypothèses concernant l’histoire, ils devaient donc dire ce qu’ils pensaient qu’il allait se passer avant de lire le livre. Les réponses des élèves étaient très diverses et le professeur les écoutait tous. Après, ils ont parlé de l’information qui se trouvait à l’arrière du livre, y compris l’auteur et la maison d’édition. Puis, ils devaient lire le texte à l’arrière du livre et on a discuté de manière collective de ce que les élèves avaient compris. Ils ont aussi formulé une hypothèse commune concernant le Joker: qui est-ce qui peut être le Joker? En formulant cette hypothèse, ils ont en même temps inventé une histoire autour du Joker. Après avoir fait ça, il était le temps de vérifier les hypothèses. Les élèves ont reçu la fiche 0 et ils devaient la remplir au crayon. Sur cette fiche, ils devaient remplir quelques informations générales concernant le livre et à la fin ils devaient remplir une auto-évaluation courte. Après le travail avec la fiche 0, les élèves devaient commencer avec le vrai travail: lire le livre. Le professeur leur donnait la tâche de lire quelques pages en silence (donc individuellement). Quand ils étaient prêts ils devaient lire cette partie une deuxième fois. Puis ils lisaient ces pages de manière collective: il y avait alternativement un élève qui devait lire à haute voix. Ensuite le professeur posait quelques questions sur le contenu de la partie lue. Les élèves devaient répondre à ces questions, après quoi le professeur résumait ce qu’on avait déjà découvert dans le livre. Comme ça les élèves avaient un résumé très clair des informations recueillies, donc aussi les élèves un peu plus faibles pouvaient suivre l’histoire. Après avoir lu la première partie, les élèves recevaient la deuxième fiche: fiche 1. On a d’abord parcouru cette fiche de manière collective et les élèves devaient la remplir individuellement.

Eléments qui m’ont surprise

Les élèves lisent le livre entier dans la classe, et je trouve ça un peu étrange. Quand je devais lire des livres dans le passé, je devais les lire à la maison. Notre professeur nous disait toujours quels chapitres nous devions lire à quelle date. A cette date, il y avait un contrôle pour tout le monde. Parfois on nous disait aussi de supprimer quelques chapitres, mais on ne fait pas ça ici. Tout le livre allait être lu et repris de manière collective et à l’aide des fiches.

Retour de stage

Mon stage a eu lieu dans l’école élémentaire Jean Moulin à Caen dans une classe de CM2. J’ai donné plusieurs cours moi-même et j’ai aussi pu observer beaucoup dans ces deux semaines. Pendant l’observation j’ai d’abord regardé quelques aspects liés à la relation entre l’enseignant et les élèves. Après j’ai observé la différentiation par le professeur dans cette classe. Ensuite j’ai observé une séance entière de français.

Pour commencer j’ai donc observé la relation entre l’enseignant et les élèves. Au début de mon stage je trouvais que les élèves et l’enseignant étaient tous les deux alternativement au centre, mais que ça dépendait de la situation. Après avoir observé la classe et avoir discuté plusieurs jours avec le professeur, j’ai complètement changé d’avis. J’ai vu que les élèves étaient toujours au centre, parce que le professeur faisait tout en fonction d’eux. Il adaptait tout son matériel et posait ses questions de telle sorte qu’il stimulait les élèves à entrer dans l’apprentissage. Les élèves semblaient aussi fascinés et captivés à cause de son approche. Comme j’ai déjà mentionné, j’ai parlé beaucoup avec le professeur pendant ces deux semaines. J’ai vu qu’il pouvait toujours expliquer ses approches et pourquoi il faisait les choses de cette manière. Je trouve ça un aspect très important, parce que ça montre qu’il ne fait pas n’importe quoi. Il réfléchissait toujours sur ces méthodes pour faire apprendre les élèves. Je trouvais aussi positif qu’il changeait beaucoup ses méthodes, comme ça les cours n’étaient pas unilatéraux et les élèves pouvaient se concentrer plus longtemps sur les sujets. Un autre aspect qui montre que les élèves étaient toujours au centre, est que le professeur les écoutait et parlait avec eux si nécessaire. Il les guidait quand il voyait qu’il s’agissait d’une situation sérieuse. Il évaluait donc très vite s’il devait vraiment les écouter (parce que c’était une situation sérieuse) ou si les élèves voulaient juste parler de quelque chose de moins important. Les places des élèves dans la classe étaient aussi choisies intentionnellement par le professeur. Il a mis les élèves plus forts ensemble à l’arrière de la classe, comme ça leur niveau pouvait continuer à augmenter à cause de l’influence des autres. Il y avait aussi des élèves qui devaient apprendre à travailler individuellement, donc le professeur les a mis séparément pour qu’ils ne puissent pas demander d’aide aux autres élèves. Il a aussi mis les élèves avec des difficultés d’apprentissage au premier rang de la classe, comme ça ils pouvaient bien voir le tableau et il était plus facile pour eux de poser des questions. Le professeur pouvait aussi garder à l’œil s’ils avaient tout compris. Je trouve que c’est très positif qu’il a pensé à toutes ces choses à l’avance, ça montre vraiment qu’il veut tout faire pour aider les élèves.

Après, j’ai regardé l’autorité du professeur dans la classe. C’était un homme confiant, grand et avec une barbe longue. Il se tenait toujours très debout et il parlait fort, donc il transmettait toujours une autorité standard. Il  disait aux élèves quand ils faisaient quelque chose très bien, mais il était aussi très honnête quand ils faisaient quelque chose de mal. Quand c’était le cas, il disait tout simplement ‘non’ ou ‘pas du tout’ et je trouvais que c’est parfois un peu démotivant pour les élèves. A mon avis, il devait travailler à être un peu plus encourageant de temps en temps. En général le professeur avait une manière spéciale d‘interagir avec les élèves. Ils avaient une bonne relation, et ça faisait qu’il y avait de place pour des blagues et de l’humour. Le professeur était très honnête avec les élèves et il les avertissait avant de se fâcher. Il ne traitait pas les élèves comme des petits enfants , et ça faisait qu’ils étaient sous l’impression qu’il attendait  beaucoup des élèves. A mon avis, c’était aussi la raison pour laquelle les élèves se comportaient de façon moins immatures dans la classe que pendant la récréation. Bref, je trouve que le professeur forçait le respect sans que les élèves aient peur de lui.

Quand je compare la relation entre le professeur et les élèves, et les méthodes du professeur avec celles du système éducatif en Belgique, je peux tirer quelques conclusions. Le professeur avait son propre style de donner cours, et je trouve ça très positif. A mon avis, tout le monde doit trouver son propre style après avoir fait la formation pour devenir professeur. En Belgique on suppose que c’est toujours le cas, parce que tout le monde doit trouver le style qui marche pour lui dans la classe. Je trouve que c’est très bien que les professeurs aient aussi cette liberté en France. En fait, pour moi c’est un peu difficile de comparer ce domaine avec celui de Belgique parce que normalement je ne donne pas cours à l’école primaire. Outre ce fait, je peux retrouver plusieurs points communs. Par exemple les professeurs intègrent aussi plusieurs méthodes de travail et l’alternance d’assez de matériel est aussi important. La seule chose que je trouve différente, est qu’en Belgique on fait plus de travail en groupes et en coins. Pendant mon stage à Caen, j’ai vu plus de travail de manière collective ou par paire. Je pense que l’autorité du professeur est approximativement la même qu’en Belgique, je pense que c’est parce que nous avons environ les mêmes standards. Le professeur avec lequel j’ai travaillé était le seul de l’école qui travaillait beaucoup avec un tableau interactif. Il intégrait donc des TIC dans ces cours, mais en Belgique on fait ça plus qu’en France. Nous apprenons aussi à l’école comment intégrer les TIC plus dans la classe.

Pour finir, j’ai aussi observé la différenciation par le professeur pendant mon stage. Il trouvait cet aspect très important parce qu’il voulait que tous les élèves puissent évoluer à leur propre niveau. Il essayait toujours de différencier autant que possible, et c’est aussi arrivé plusieurs fois qu’il devait improviser sur place pour pouvoir le faire. Un exemple de cette différenciation est le placement des élèves dans la classe, comme j’ai déjà expliqué. Le professeur y a réfléchi beaucoup en avance, pour donner à  tous les élèves des chances optimales pour apprendre. Par exemple, les élèves forts étaient placés ensemble. Comme ça ils pouvaient atteindre un niveau plus haut ensemble. Il y avait parfois une atmosphère compétitive, qui stimulait les élèves à travailler mieux. Tout le monde dans la classe pouvait aussi travailler à son propre niveau et à son propre rythme. Dans la classe, il y avait un élève autiste. Elle était placée à l’avant de la classe et il y avait un professeur de plus qui venait pour l’aider et lui faciliter l’apprentissage. L’élève recevait donc une éducation sur mesure. Le professeur comptait toujours sur les réponses des élèves plus forts pour y parvenir aussi progressivement avec les élèves moins forts. Il les apportait avec lui dans son histoire et ils parvenaient ensemble au résultat en se basant sur le travail des élèves plus forts. De cette manière il pouvait aussi économiser un peu de temps et l’utiliser pour par exemple faire des exercices supplémentaires avec les élèves qui en avaient besoin.