Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur / Harper Lee

Dans une petite ville du comté de l’Alabama des années 30, au moment de la « Grande dépression » (crise économique aux conséquences très graves pour le peuple) l’avocat Atticus Finch,  élève seul ses deux enfants, Jem et Scout, en essayant de leur inculquer les valeurs morales auquel il tient.
Intelligents, astucieux et espiègles, les enfants se lient d’amitié avec Dill, un garçon orphelin,  qui séjourne chez sa tante en été. L’imagination des enfants est avivée par le mystère qui entoure la maison de leur voisin, Arthur Radley (dit Boo) qui vit reclus chez lui. Ils tentent tout pour le faire sortir de chez lui…tout en étant terrifiés à cette idée !
Atticus en profite pour leur inculquer la tolérance et l’acceptation des différences… Scout (la narratrice) a 5 ans et  interprète les discours  de son père à sa manière…

Homme intègre et rigoureux, Atticus est commis d’office pour défendre Tom Robinson, un noir accusé d’avoir violé une  jeune métisse dont le père, Bob Ewell est blanc.  Tom risque la peine de mort…Mais Atticus, très critiqué, ne croit pas à sa culpabilité. La ville est prête pourtant à lyncher le coupable avant même le procès. Le procès tourne mal et Tom est emprisonné…puis tué alors qu’il cherchait à s’évader.

Plusieurs mois après, l’affaire semble tassée. Mais,  alors que les enfants rentrent du lycée, Bob Ewell les agresse physiquement… Jem est blessé et perd connaissance. La personne qui le transporte à la maison n’est autre qu’Arthur, leur mystérieux voisin…

Ce que j’en pense :

Ce qui rend ce livre si attachant c’est la voix de la petite Scout âgée de 5 ans au début du récit… C’est de son point de vue que le lecteur entre dans la vie des personnages du quartier et leurs préjugés, découvre la ségrégation raciale, la bigoterie et la justice des hommes… Malgré la gravité du sujet, le lecteur se laisse (trans)porter par la tendresse qui émane des membres de la famille et la voix innocente de cette petite fille malicieuse, intelligente, et désireuse de comprendre le monde.

Tout cela rend ce roman magnifique…et toujours d’actualité.

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