Entre mystère et curiosité, la philosophie ouvre ses portes chaque année aux élèves de Terminale pendant un an et même plus s’ils le veulent !

 « Le Bonheur est-il affaire de raison ? ». « Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? »

Oui, vous avez bien reconnu deux célèbres sujets de dissertation de philosophie ! Chaque année, les Terminales découvrent cette nouvelle matière. La philosophie génère souvent chez eux un engouement ou au contraire une certaine appréhension.

En effet, c’est une matière assez conséquente, elle remplace les 4h30 de français habituelles par semaine. De plus, à la fin de l’année, une épreuve écrite de 4h est prévue au baccalauréat avec un coefficient 6. Elle est composée d’une explication de texte ou d’une dissertation au choix.

Nous sommes donc allés questionner des élèves de Terminale pour recueillir leurs impressions sur leurs premiers cours de philosophie.

Au premier abord, pour certains élèves, pratiquer la philosophie n’est pas nécessaire : « Elle nous fait nous poser des questions qui n’ont pas lieu d’être » ; c’est « assez ennuyeux » ; « Cela complique des choses qui sont censées être simples » ; « Je n’en vois pas l’utilité ».

Mais d’autres, au contraire, y trouvent un grand intérêt et s’interrogent : « J’ai l’impression que la philosophie permet de nous remettre en question et de relativiser en ayant de nombreux points de vue » ; « C’est cool » ; « Je pense que la philosophie permet de nous développer personnellement » ; « J’avais hâte de découvrir cette matière » ; « C’est une matière très intéressante qui remet en question nos certitudes, avant on ne pensait pas du tout à cela. »

Malgré cela, le stress de l’examen est toujours présent : « Je trouve que c’est difficile de rédiger une dissertation ». « C’est dommage qu’on ne commence qu’en Terminale, je pense que nous devrions avoir plus de temps pour un coefficient 6. »

Faire de la philosophie peut être difficile car cela demande un effort parfois long et fatigant. Cependant, cela nous permet d’avoir une large culture philosophique et surtout de développer notre esprit critique, nos capacités à argumenter et à raisonner par nous-mêmes.

Mais finalement, ne faisons-nous pas tous de la philosophie dès notre petite enfance et au cours de notre vie quotidienne ? Même si nous n’appelons pas cela philosopher, lorsque nous commençons à peine à parler, à nous poser des questions qui peuvent agacer de nombreux parents : « Pourquoi ceci… ? Pourquoi cela…. ? », nous en faisons peut-être sans le savoir…

Laura