1- Généralités

Résultat de recherche d'images pour "adn"D’après une étude du MIT et de la Harvard School of Public Health (HSPH), il a été confirmé que certaines nanoparticules peuvent endommager directement l’ADN humain. Ceci devrait être une raison suffisante pour interdire la production de produits industriels contenant du nanotitane mais ce n’est pas le cas. Il est utilisé dans de nombreux produits pour ses propriétés anti-bactériennes.

Ces résultats sont d’autant plus alarmants lorsqu’on les met en parallèle avec la récente prévision de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui estime qu’en seulement vingt ans le taux de cancers humains risque d’augmenter de 57%. Or, nous savons que les cancers proviennent d’une mutation au niveau de la séquence ADN. Les nanoparticules peuvent donc entraîner des mutations et si elles ne sont pas corrigées lors de la phase G2 de l’interphase par des enzymes réparatrices, elles peuvent alors conduire à la formation de tumeurs et entraîner l’apparition de cancers. 

Résultat de recherche d'images pour "crème solaire nanoparticules"De plus, certaines nanoparticules comme l’oxyde de zinc sont présentes dans les crèmes solaires, utilisées pour faire barrage aux rayons ultraviolets. Cependant, elles endommagement l’ADN surtout dans les formules « écran total » et elles empêchent toute assimilation de vitamine D, essentielle à l’Homme. Dans leur étude, les chercheurs se sont concentrés sur cinq des nanoparticules de synthèse les plus utilisées par les industriels: l’argent, l’oxyde de zinc, l’oxyde de fer, l’oxyde de cérium et le dioxyde de silicium. Certains de ces nanomatériaux peuvent produire des radicaux libres appelés « espèces réactives à l’oxygène », ce qui peut altérer, encore une fois, l’ADN. Une fois que ces particules pénètrent dans le corps, elles peuvent s’accumuler dans les tissus, causant petit à petit de grands dommages.

D’après cette étude, les deux produits causant le plus de dommages à l’ADN (cassure en simples brins) sont: l’oxyde de zinc (crème solaire), et l’argent nano. Ces études ont été menées en particulier sur des cellules sanguines humaines, appelées lymphoblastoïdes, et sur des cellules ovariennes de hamster chinois.

En revanche, le dioxyde de silicium, couramment ajouté dans l’alimentation et la production de médicaments, a généré de très faibles niveaux de lésions de l’ADN. C’est le cas également pour l’oxyde de fer et l’oxyde de cérium qui ont montré une faible génotoxicité.

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