Un autre exemple majeur de sociétés anarchistes localisées, est celui de la révolution espagnole .

Dans les années 1930, l’Espagne et dirigée par un régime fasciste mais les mouvements ouvriers y sont très importants. En 1936, une partie de l’armée, dirigée par Franco, réalise un coup d’Etat. Celui-ci n’est que partiellement réussi : les putschistes s’empareront d’un tiers du pays. Le reste de l’Espagne est ainsi laissée aux mains des ouvriers et des paysans qui s’organisent avec les syndicats pour gérer la culture des terres, le fonctionnement de l’industrie, les transports, etc.
Mais ceci ne s’est pas fait du jour au lendemain. L’Espagne était depuis longtemps parcourue par les idéaux anarchistes et communistes. La CNT, le plus grand syndicat de l’époque qui regroupe 1,5 millions de travailleurs, est une organisation anarcho-syndicaliste. L’organisation d’une société sans Etat était discutée depuis longtemps dans les ouvrages, les débats, les quotidiens. Le coup d’Etat a donc été vu par les communistes et les anarchistes espagnols comme l’opportunité de mettre en applications les principes d’une société libre. Et ils y parvinrent. Pendant 3 ans, huit millions d’espagnols participeront à cette expérience sociale. Les propriétaires et les patrons ayant fuit en zone nationaliste, les terres cultivables et les entreprises seront collectivisées. Les syndicats et les ouvriers réorganisent la production et la distribution et parviennent à augmenter la productivité. Cette nouvelle organisation sociale permet des progrès sur d’autre plans : les services publics s’améliorent et le nombre d’écoles augmente.

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