Bill et Boule de neige

Fêter la nouvelle année sous la neige ? Avec Boule et Bill, ça commence drôlement !neige

objectifs pédagogiques :

  • vocabulaire du quotidien, de la famille, de l’hiver, des loisirs (du sport)
  • rédiger un texte narratif à partir d’une bande-dessinée / raconter oralement une histoire
  • ou écrire un court article de journal de la rubrique « chiens écrasés » à partir d’une anecdote (les deux ci-dessous)

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le court-métrage : une fiche vocabulaire pour bien « s’entendre » :

 GLOSSAIRE

 Vocabulaire

  • La scène : partie de l’histoire racontée dans le film avec une unité de lieu, de temps et de personnages.
  •  Le plan : morceau de vidéo tourné d’un seul coup et gardé sans coupure au montage. C’est l’unité logique de base d’une vidéo.
  • La prise : lors d’un tournage, il n’est pas rare de tourner plusieurs fois le même plan pour des raisons techniques.
  •  Identification des prises : pour un long tournage, on identifiera les prises suivant un plan de tournage. Ainsi, la prise 8-5-3 identifiera la 8e prise du plan 5 de la scène III
  • Le champ : l’espace visible par le spectateur.

Les différents types de plans :

  • Plan très large ou plan d’ensemble (PE) : paysage, ville, foule, bataille.
  • Plan large ou plan demi-ensemble (PL) : pièce, groupe.
  • Plan moyen (PM) : personnage en pieds.
  • Plan américain : personnage jusqu’à mi-cuisse.
  • Plan rapproché taille (PRT) : personnage jusqu’au nombril.
  • Plan rapproché poitrine ou plan cravate (PRP) : personnage vu jusqu’à la poitrine.
  • Plan serré ou gros plan (GP) : seulement le visage ou l’objet.
  • Très gros plan (TGP) : seulement les yeux.
  • Macro : seulement la pupille de l’œil.

Les différents types de champs :

  • Le champ est l’espace visible par le spectateur.
  • Le contre-champ est l’opposé du champ : souvent utilisé pour les scènes de dialogue.
  • Le hors-champ est l’action qui se déroule hors de l’écran, non visible par le spectateur.
  • La profondeur de champ est la mise en perspective des avants et arrières. Pour un paysage, par exemple, filmer un rocher en premier plan permet de donner une meilleure idée de l’échelle et des distances.

Les angles de vue

  • Plongée : cadrage de la scène par le dessus. Elle donne le sentiment que l’action est en hors-champ.
  • Contre-plongée : cadrage de la scène par le dessous. Le personnage est grandi.
  • Vue objective : l’action est filmée par une personne extérieure à l’événement.
  • Vue subjective ou point de vue : la camera cadre et se déplace comme si le spectateur était à la place d’un des personnages. Permet d’accentuer l’identification du spectateur.

Mouvements de caméra :

  • Mise au point : elle correspond à la zone de netteté de l’image dans le cadre. Avec un caméscope, il faudra choisir la mise au point manuelle car, par défaut, celle-ci est automatique. Une mise au point est cependant difficile à réaliser.
  • Panoramique : mouvement de la caméra autour de l’un de ses axes. On peut réaliser des panoramiques verticaux ou horizontaux. Il permet l’exploration progressive d’un décor pour en renforcer le côté dramatique ou pour en donner une vue d’ensemble. Il est préférable de le réaliser sur un pied.
  • Travelling : cadrage dynamique avec la vue qui suit l’action, avec le même cadrage. Il faut déplacer la caméra. Un travelling se réalise difficilement sans matériel (rail, grue, etc.). Il existe plusieurs travellings : avant, arrière, latéral, ascendant, descendant.
  • Zoom : cadrage dynamique sans déplacement de la caméra, par simple action sur l’objectif. Remarque : le zoom n’a pas le même rendu qu’un travelling avant ou arrière car, lors d’un zoom, il y a changement de perspectives. Il est donc très peu utilisé et on lui préférera un cut d’un plan général et d’un gros plan réalisé au montage (image non floutée).

Les étapes du tournage :

  • Le scénario : c’est le plan détaillé de l’histoire. On devrait y retrouver : le résumé de l’histoire, les noms des personnages et leur description, les lieux prévus, le décor utilisé, les costumes, les objets nécessaires, l’éclairage, les points de vue et les plans pour chaque scène, les gestes de chaque personnage et les dialogues.
  • Le story-board : c’est une préparation écrite où chaque plan est associé à un dessin avec un maximum de précision sur le placement de la caméra, ses mouvements, le jeu des acteurs…

Distribution des rôles :

  • Accessoiriste : il trouve les accessoires nécessaires pour chaque scène et vérifie lors du tournage que leur emplacement est respecté.
  • Cadreur : il intervient dès la préparation du film. Il analyse le scénario du film et étudie tous les éléments de prise de vue avec le réalisateur. Il communique alors à l’équipe des instructions sur le mouvement de la caméra, l’éclairage, etc.
  • Caméraman : il fait les différentes prises de vue avec la caméra en effectuant divers plans suivant le scénario fourni.
  • Comédien : il entre dans la peau d’un personnage et joue alors la comédie. Il doit connaître le scénario.
  • Costumier : il choisit les costumes des acteurs et les aide à s’habiller.
  • Décorateur : il doit s’occuper des décors pour le tournage.
  • Éclairagiste : il choisit les lampes adéquates pour le tournage et vérifie le bon éclairage des scènes.
  • Ingénieur son : il assure la gestion du son (bruitage, animation musicale…)
  • Réalisateur : il dirige le plateau de tournage et vérifie que le scénario est bien respecté.

 

le court-métrage : moment de langue et de culture (1)

Pour des projets où les élèves doivent produire une vidéo de quelques minutes, on peut faire visionner ces courts-métrages.

Un projet type proposé par Xavier Martin,  responsable pédagogique du lycée bilingue Saint-Benoît, Istanbul :Règlement Concours courts-métrages 2016

Edmond était un âne de Franck Dion, 2012, 15 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xxTq71ti8Qc[/youtube]

Pour étudier les thèmes de la solitude, la différence, l’incompréhension, l’épanouissement personnel : site du film

Au bout du monde de Konstantin Bronzit, 1999, 8 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=mQQQXR1w7Kc[/youtube]

Pour étudier les thèmes de la séparation, de frontière, mais aussi le vocabulaire simple des nouveaux apprenants (maison, montagne, tomber, glisser, vache…) : fiche problématique du film

La nuit américaine d’Angélique de Pierre-Emmanuel Lyet et Joris Clerté, 2015, 7 minutes :

[vimeo]https://vimeo.com/109677043[/vimeo]

Bienvenue aux Artistes Anonymes de Mathias Gomis, 2012, 15 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cc87XWOuA6o[/youtube]

Savez-vous conter ?

crbst-livre-HV-

Je conte, tu contes, il conte … Voici les livrets conçus par les élèves et numérisés pour être sur le site du lycée : livret ilivret g et Contes ateliers oralisation et parodie

contes2014

Une séquence pour apprendre à conter : S4 conte L1 partie florence avec le corrigé de certaines séances : corrigé conte tradi

Le conte Herbe-Verte a été choisi par Xavier Martin, dans un objectif de travail interdisciplinaire  avec le professeur de Mathématiques animant un atelier théâtre  Martine Tronche. Le travail sur les contes traditionnels est basé sur des documents trouvés sur internet. La totalité des séances a été conçue par Florence.

Raconter une histoire à partir d’un témoignage télévisé

A partir d’une vidéo extraite d’une célèbre émission française, Tout le monde veut prendre sa place avec Nagui, on peut demander aux élèves d’imaginer à l’écrit et / ou à l’oral l’aventure qui est arrivée à la jeune femme :

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2m4i4w_fabi-mov_tv[/dailymotion]

  1. Le contexte : où ? quand ? qui et avec qui (« les trois personnes ») ? pourquoi se trouvait-elle dans ce lieu ?
  2. Repérage des gestes (« il est passé là, comme ça ») et des mots clés ( pirogue, machette, chef, serpent, eau …)
  3. L’aventure : déroulement suivant le schéma narratif (situation initiale / événement perturbateur / épreuves / événement de résolution / situation finale)
  4. Les sentiments éprouvés par la narratrice (« j’étais tétanisée », « je me suis recroquevillée », « il a hurlé », « personne n’a pensé à vous sauver ? »,  » peur »…)

Variantes :

  • demander aux apprenants de raconter cette histoire de façon humoristique ou dramatique
  • autour de cette vidéo : imaginer quelle question le présentateur a posé à la jeune femme et pourquoi il l’a posée; supposer l’effet que la jeune femme a voulu faire sur le présentateur et sur le public