Exemples de sujets d’oraux de rattrapage

Voici quelques exemples de sujets. Certains sont accompagnés de documents ( cartes, statistiques, textes, et des fonds de cartes à compléter) .


Majeure : la Détente (1962 - 1975)
Mineure : L'influence du Japon en Asie Orientale

Majeure : La mise en place d'un nouvel ordre mondial après la Seconde GM (1945-1947) Mineure : Les flux de la mondialisation (planisphère)
Majeure : Le mouvement des non-alignés et l'émergence du Tiers-monde. Mineure : La Mégalopolis aux Etats-Unis
Majeure : L’interface méditerranéenne (fond de carte) Mineure : La place de Berlin dans la Guerre froide
Majeure : La puissance des EUA dans le monde. Mineure : La crise des fusées de Cuba (1962)
Majeure : Acteurs et lieux de la mondialisation actuelle (planisphère). Mineure : La guerre d'Algérie (1954-1962)
Majeure : Un Sud ou des Sud ? Mineure : La décolonisation de l’Inde
Majeure : Les inégalités régionales au Brésil.(fond de carte). Mineure : La crise du 13 mai 1958
Majeure : La puissance économique de l'Union européenne. Mineure : Les grandes conférences de 1945
Majeure : la France dans le monde depuis 1945. Mineure : la mégalopole japonaise (fond de carte)
Majeure : Les 1ères crises de la Guerre froide (1948-1953) Mineure : Les atouts et les contraintes du territoire étasunien (fond de carte)
Majeure : La construction de l’Europe de l’ouest de 1945 à nos jours Mineure : Les atouts et les contraintes du territoire russe (fond de carte)
Majeure : Les acteurs de la mondialisation. Mineure : la conférence de Bandung
Majeure : le bilan de la guerre Mineure : Les caractéristiques des villes américaines. (Schéma)
Majeure : Organisation du territoire des EU (fond de carte) Mineure : Le rôle et les institutions de l’ONU (Organigramme)
Majeure : Les espaces moteurs de l’Asie orientale. Mineure : La guerre de Corée
Majeure : La puissance économique de l’UE (tableaux statistiques) Mineure : La crise de mai-juin 1968 en France (allocution de de Gaulle)
Majeure : La mémoire de la résistance en France Mineure : Les inégalités régionales au Brésil (cartes)
Majeure : L’émergence du Tiers Monde Mineure : L’archipel mégalopolitain ou métropolitain mondial (planisphère)
Majeure : L’URSS et les démocraties populaires. Mineure : Le modèle japonais
Majeure : L’aire asiatique dans la mondialisation (statistiques) Mineure : La crise de 1962 en France
Majeure : La Constitution de 1958 (organigramme) Mineure : Les PMA (statistiques)

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Bac:oral de rattrapage histoire-géographie

Il y aura malheureusement parmi vous quelques élèves qui devront passer l’oral. Pour eux, voici les instructions officielles suivies de quelques conseils:

« Comme le précise le texte définissant l’épreuve, le candidat doit se voir proposer le choix effectif entre deux sujets, comportant tous deux et chaque fois une question de géographie et une question d’histoire. Proposer un tirage au sort entre deux sujets n’est pas conforme au texte définissant l’épreuve.

Les sujets seront libellés la plupart du temps sur le modèle de l’épreuve de composition d’écrit. Exceptionnellement, l’examinateur pourra y ajouter un fond de carte à remplir de manière succincte ou proposer un document court à examiner en complément. Il conviendra toutefois de rester dans des limites raisonnables et de veiller à ne pas proposer un sujet trop long à préparer. Le temps de préparation de 20 minutes pour un sujet comportant deux parties (une en géographie et une d’histoire) ne permet pas des sujets trop complexes.

Chaque sujet « porte sur des thèmes majeurs ou ensembles géographiques du programme », dont il peut reprendre l’intitulé (exemple : « la France dans le monde ») (exemple : « la mégalopole japonaise »). Il peut aussi se limiter à un aspect important d’un thème du programme (exemple, en ES et L : « la façade atlantique des Etats-Unis », dans le cadre de la question « la façade atlantique de l’Amérique du Nord »). Il peut aussi porter sur deux thèmes (exemple en ES et L : « la guerre froide de 1947 à 1991 », dans le cadre des questions « Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu’aux années 1970 » et « À la recherche d’un nouvel ordre mondial »).
Dans tous les cas, le sujet doit avoir une ampleur suffisante et correspondre à plusieurs heures de leçon. En histoire, hormis le cas d’un sujet portant sur « un tableau à un moment de l’évolution historique », on privilégiera des périodes chronologiques larges : plusieurs décennies, y compris celle allant jusqu’à nos jours.

Le questionnement qui suit l’exposé du candidat et qui « peut déborder le cadre strict des sujets proposés » doit rester large et éviter de se limiter à des questions trop factuelles ou ponctuelles. Il vise à cerner l’étendue des connaissances et de la culture historique et géographique du candidat. Il contribue à valoriser et non à pénaliser la valeur estimée de l’exposé initial.

Dans cet exercice, le correcteur évalue :

  • la compréhension du sujet ;
  • la cohérence de l’exposé ;
  • la maîtrise des connaissances en privilégiant les approches synthétiques et les notions centrales des programmes ;
  • la maîtrise et la clarté de l’expression orale. »

En matière de conseil, le plus pertinent est celui d ‘éviter de raconter n’importe quoi sans parfois même vous en rendre compte ( une grave erreur de chronologie ou une confusion entre deux personnages) . Bref, en cas de doute, abstenez-vous et avouez simplement votre ignorance.

Pendant la période de préparation, travaillez le plan sans rédiger à l’exception de l’introduction et durant l ‘exposé, ne vous égarez pas du sujet pour placer absolument Le chapitre que vous connaissez mais qui n’a rien à voir avec la question ( c’est un classique des oraux).

Enfin, choisissez l’histoire-géographie à l’oral en fonction de votre note à l ‘écrit, n’oubliez pas que c ‘est la différence des points entre la note écrite et la note d’oral qui vous rattrape.

Bonne chance.

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Schémas de composition et épreuve mineure géographie

2 Schémas de  Londres ville mondiale (manuel Belin)

Londres_schema

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La plupart de ces schémas sont tirés du manuel et du fascicule Magnard . Il n’est pas utile de tous les connaître ou de transformer votre composition en BD mais connaissez en 2 ou 3 par sujet. J’ai ajouté les références des schémas de votre manuel Hatier. Il y a enfin ceux que nous avons fait en cours. Vous pouvez de toutes façons extraire des schémas du croquis de synthèse en sélectionnant les figurés et la légende en fonction d’un thème précis.

En ce qui concerne les schémas en histoire, prenez ceux fait en cours et au cas , improbable, où vous ne les auriez pas, postez un commentaire.

Les Etats-Unis

Population et évolutions du peuplement: schéma Hatier n°3 p.125

maîtrise du territoire et ouverture Hatier n°4 p.125



Façade atlantique de l’Amérique du Nord

La Façade atlantique de l’ Amérique du Nord Hatier, p.149

Asie Orientale et mégalopole japonaise

l’AO dans l’espace mondialisé schéma Hatier p.231

Union européenne et Europe rhénane

L ‘UE: Schéma Hatier  n°2 p.177

L ‘ Europe Rhénane: schéma Hatier n°1 et 2 p.197

L ‘espace méditerranéen

Schéma Hatier n°1, p.320 : tx de croissance urbaine >2  et agglomérations > 1 million d’hab.

Russie

 

Mondialisation, interdépendance, Des « Nords » et des « Suds »

PMA et intégration des Etats dans la mondialisation Hatier p.293

Espaces mondialisés schéma Hatier p41 et p.77

centre d’impulsion de l’économie mondiale Hatier 1 p. 123

 

            

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sujets Bac 2011….ailleurs

Quelques sujets tombés cette année qui ne doivent pas entretenir votre goût pour les statistiques mais vous convaincre que ce sont des sujets de cours ( qui en reprennent d’ailleurs souvent les intitulés) qui tombent. Bon courage pour les révisions.L.B

Sujets Liban 2011

Séries ES-L :

Majeure Histoire
La construction des mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1945 à nos jours.
La France face à la décolonisation, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1960
EED : De la mise en place à l’effondrement des démocraties populaires (1947-1989)

Géo – croquis
Organisation de l’espace et problèmes de la mégalopole japonaise.
Une interface Nord-Sud: l’espace méditerranéen.

Série S


Majeure Histoire
:

Les évolutions politiques en France de 1958 à nos jours
Les décolonisations et les tentatives d’organisation des Etats nouvellement indépendants jusqu’aux années 1970
EED : Le rôle des EU dans la recherche d’un nouvel ordre mondial de 1991 à nos jour

Géo – croquis
Organisation de l’espace et problèmes de la mégalopole japonaise
Une interface Nord-Sud : l’espace méditerranéen

Sujets Amérique du Nord 2011
Séries ES – L

Majeure histoire

L’Asie dans les relations internationales de 1945 à 1975 : décolonisation et rôle dans la guerre froide
L’Europe de l’Ouest en construction de 1945 à 1998
EED : Les transformations de la société française depuis 1945

Géo – croquis :
Inégalités et flux dans l’espace méditerranéen
L’axe rhénan au cœur de l’Europe

Série  S

Majeure histoire

La colonisation et le système colonial du milieu du XIXe à 1939
La Cinquième république de 1958 à nos jours : fondation et évolution d’un nouveau système républicain
EED : Quelles sont les caractéristiques et les limites du système soviétique de 1946 à 1991

Croquis géo
L’Asie orientale : une aire de puissance multipolaire organisée par de nombreux flux
Inégalités et flux dans l’espace méditerranéen

Sujets  Pondichéry  2011 :

Séries ES-L

Majeure Géographie

La mégalopole japonaise
EED : Les EU une superpuissance

Unité et diversité des Suds

Docs. histoire
Texte de R.Aron sur Bandoeng
Analyse de la situation politique  en 1958 vue par P. Mendès France

Série S
Majeure géographie

Centres d’impulsion et inégalités de développement dans le monde
L’espace méditerranéen, interface Nord-Sud
EED : Les EU une superpuissance
Docs. histoire
Texte de R.Aron sur Bandoeng

Préface de Lyautey dans un Atlas colonial

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Plan : La colonisation européenne et le système colonial (milieu XIXe siècle -1939)

1/Les facteurs de l’expansion coloniale au XIXème siècle

 a/ La croissance démographique européenne

Pop. Europ. 1800 :200Ms -> 1913 :480Ms  => émigration vers les « pays jeunes » puis à partir de la Grde. Dépression de + en + vers les colonies. 900 000 départs/an vers 1890-1900/ Rôle de déversoir du « trop-plein » démographique de l’Europe.

b/ Le « fardeau de l’homme blanc »

Universalité des valeurs européennes => néc. de civiliser : J.Ferry, Kipling : « le fardeau de l’ho. blanc »(189Smilie: 8)=> devoir de civilisation/. Popularité des théories de Darwin, >ité de la race blanche. / Volonté d’évangéliser.

c/ Coloniser : une nécessité économique

– Ferry: « La politique coloniale est la fille de la politique industrielle »/ débouchés économiques pour les produits manufacturés (textile, métallurgie)/ mat.1ere (caoutchouc, cuivre, pétrole)/ produits exotiques (sucre, café, thé, cacao) + or et diamants de l’Afrique du Sud.

– Les territoires coloniaux créent des marchés captifs pour les métropoles qui les protègent de la concurrence internationale/

. //t innovations : steamers remplacent les clippers à voile / Canal de suez (1869), Panama (1914)

d/ La quête d’aventure et de puissance

– Au XIXème : nombreuses sociétés de géographie/ publications du Muséum/ Récits dans la presse des aventures de Livingston à la recherche des sources du Nil/ expédition de Stanley en  Afrique équatoriale de l’embouchure du Congo à Zanzibar/ Savorgnan de Brazza /succès des livres de J.Verne/

– Colonialisme (conquête de terres) et impérialisme (expansion de l’influence politique et éco) sont des manifestations des nationalismes européens (cf. France depuis la perte de l’Alsace –Lorraine, Weltpolitik de  l’empereur Guillaume II)

« Rayonner sans agir, (…) pour une grande nation, croyez-le bien, c’est abdiquer » J.Ferry, 1885.

2/ Les conquêtes et l’administration des colonies

 a/ La « course aux colonies »

– Quelques conquêtes col. av. 1880 : Algérie (1830), Inde (185Smilie: 8)/ Conférence de Berlin (1884-1885).

– Conflit : Fachoda (F-GB, 189Smilie: 8)/ Maroc ( F-Allgne, 1905,1911) 

– Présentation des grands empires fin XIXème : l’Empire britannique avec ses 33 millions de km² (¼ des terres émergées) et ses 450 MS d’hab. (28 % de la pop. mond) notamment en Afrique (Égypte, Soudan, Gold Coast, Nigeria) en Asie (Inde, Malaisie, Hong – Kong) et l’Australie, la Nelle Zélande et le Canada. Australie.

– L’empire français : « La plus grande France » : 10 millions de km² peuplé de 50 millions d’habitants. Indochine, AOF, AEF, Madagascar, AFN.

– Quelques expl parmi les empires secondaires : Allemagne : Togo, Cameroun / Italie : Erythrée – Somalie, Libye /Belgique : Congo/ Portugal : Mozambique, Angola

b/ L’administration des empires

– Principe brit : « indirect rule » mais distinguer les dominions (Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Union Sud africaine) avec le « self government » et les colonies d’Afrique ou d’Asie administrées + directement (gouverneur, vice-roi). Un modèle proche de l’association (participation des élites à l’ad°).

– France : Ad° directe dans les colonies (Cochinchine, AEF, AOF, Madagascar) ; Cas particulier de l’Algérie qui est rattachée au ministère de l’Intérieur (3 départements). Les Protectorats (Cambodge, Annam, Tunisie, Maroc) conservent les autorités trad. mais en fait ad° française (résident)/ Principe de  l’assimilation

c/ L’exploitation économique.

« Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-là. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie (…) Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez. » Victor Hugo

– Inv. Financier massif ds les empires (expl : 1913 45% du total des inv. extérieurs anglais et 70% en 1923) => construction de ports (Dakar), de barrages (1er barrage  d ‘ Assouan en 1902), de voies ferrées (le réseau en Inde passe de 800 kms en 1870 à 51000 kms en 1910)

– Les gdres Cie concessionnaires europ. contrôlent les P° agricoles d’exportat° : riz, coton, thé, café, cacao (Gold Coast ,1er Prod. mond. en 1911), fruits tropicaux, hévéas pour la production de caoutchouc (L’Indonésie : 1/3 de la P° mondiale de caoutchouc en 1935).

– Exploitation du sol et du ss-sol (éco. de prédation) : cuivre, charbon, or, diamants, bois.

– Exploitation des hommes par le travail forcé (expl du chemin de fer Congo-Océan de Brazzaville à l’Océan de795 km : 25 000 morts) / confiscation des terres/ impôts/ conscription (cf. Code de l’Indigénat généralisé ds l’empire français en 1887).

– La crise des 30’s accentue le mvt de la préférence impériale : cf. Conf. D’Ottawa en 1932 entre GB et Commonwealth

3/ Impacts sur les sociétés indigènes et les résistances

 a/ La « mission civilisatrice »

– la scolarisation : recul de l’analphabétisme mais seule une élite bénéficie du lycée et des études sup. (cf. Algérie)

–  Les progrès sanitaires : dispensaires, instituts Pasteur dans la plupart des colonies vaccinations, etc.

– Evangélisation : Pères blancs not. au Congo belge, rôle des Sociétés protestantes brit ; ( 320 Ms de Bibles distribuées)

=> Phénomène d’acculturation chez les peuples colonisés qui restent pourtant des citoyens de 2nd ordre (cf. échec du Blum-Violette qui prévoyait d’accorder la citoyenneté à 22000 Algériens sur 6 Ms) et d’exaltation de l’empire dans les métropoles (cf. expo coloniale de 1931,33 millions de visiteurs en 6 mois, les « zoos humains » du Jardin d’ acclimatation).

L’exposition coloniale

b/ Les remises en causes du système colonial après 1918

– Rôle de la guerre : mobilisation des indigènes (580 000 Africains dans l’armée française, not. les tirailleurs sénégalais, 950 000 Indiens) + mains d’œuvres.

– Les 14 points de Wilson : « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

– révolution bolchévique et propagande pour la libération des peuples

c/ La résistance et les mouvements de révoltes

–  Création de mvt nationalistes et indépendantistes: Parti du Congrès en Inde (1885), Gandhi, Nehru : désobéissance civile, marches protestataires (marche du sel, 1930), sitting,  boycott des produits anglais, refus de l’impôt. / Etoile Nord-Africaine en Algérie par Messali Hadj en 1926/ Néo-Destour de Bourguiba en 1934/ PNI de Soekarno en Indonésie/ PCI par Ho Chi Minh en Indochine en 1931

– Révoltes : .soulèvement du Rif marocain de 1921 à 1926  (Abdel- Krim)  ou du Tonkin en Indochine en 1930.

 

– Opposition dans les métropoles qui reste cependant très minoritaire: rappel de la position de Clémenceau qui dès 1885 critiquait les choix de J.Ferry : « il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations dites inférieures […] N’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation »./Dénonciation de l’exploitation des indigènes et de la violence coloniale: R.Maran ( Batouala, prix Goncourt 1921), A. Gide (Voyage au Congo, 1927), Albert Londres (Terre d’ébène, 1927). / Mvt de la Négritude avec Senghor (Sénégal) et Césaire en 1935: refus de l’assimilation et défense de l’identité noire./ contre-expo coloniale des surréalistes mais échec./ anticolonialisme du PCF.

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corrigé légende espace méditerranéen

Pour les figurés et le croquis, cf. Hatier, p.317

1) L ‘ espace méditerranéen, un espace de clivages

a) De forts contrastes de développement

– Faire dégradé Violet/rouge/orange/jaune  en fond ( figurés de surface)  selon la typologie du cours ( IDH et PIB/Hab.) : l ‘ »Arc latin » , le Nord périphérique, Le Sud émergent, le Sud périphérique.

– Limite conventionnelle Nord/Sud

b) Les disparités démographiques

Hachure: taux de fécondité > 2

2) Un espace de flux

a) Des échanges économiques importants

– => : ( linéaire {flèche} noir ou violet) : Flux d’hydrocarbures ( depuis l ‘ Algérie: Arzew et normalement depuis Ras Lanouf en Libye mais actuellement bloqué)

– Idem que p.317

b) Des mobilités humaines de grandes ampleur

– Linéaire bleu : Flux touristiques

– Linéaire rouge : Flux internationaux et flux de transit depuis l ‘ Afrique subsaharienne

– Linéaire pointillé rouge: migrations nationales

3) Des impacts sur les territoires: l ‘interface, facteur de littoralisation

Idem Hatier.

Noter les principales zones de culture en hachuré vert

Utiliser le terme de métropolisation littorale pour le dernier figuré.


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croquis complet mégalopole japonaise

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Corrigé: L ‘ Allemagne dans les relations internationales, 1945-1990

Introduction :

Déf. : 1945 : Yalta-Potsdam : Allemagne vaincue, divisée, occupée et punie par les Alliées

1990 : réunification de l’Allemagne

Rel. Int : relations conflictuelles est/ouest, guerre froide.

Allemagne : Enjeu de la guerre froide, symbole de la détente, objet et acteur des rel.inter.

Probl. : En quoi l’histoire de l’Allemagne de 1945 à 1990  témoigne-t-elle de la guerre froide ?

Ou

Pourquoi l’Allemagne est-elle un enjeu majeur des relations internationales entre 1945 et 1990 ?

Plan :

1945-1949 : l’Allemagne, symbole de la bipolarisation des rel.inter.

1949- 1975 : Les Allemagne au cœur de la guerre froide et de la détente

1975-1990 : Vers la fin de la guerre froide et la réunification de l’Allemagne

 

1/ 1945-1949

a/ Allemagne vaincue, divisée et occupée : schéma

Yalta : définition des zones d’occupation/ Potsdam : les 4D. / Division des Alliés sur le sort de l’All (les EU veulent un relèvement rapide, l’URSS des réparations).

b/ Une « année zéro » :

7 ms de tués, 11 ms de réfugiés, territoire réduit de 116 000km², destructions massives des villes (Dresde, Berlin, Hambourg). Un pays humilié et jugé par ses vainqueurs (Procès de Nuremberg).

c/ La 1ère crise de Berlin:  schéma

Rappel du contexte de la rupture Est/Ouest : discours de Churchill à Fulton/  construction des blocs / doctrine Truman du containment et Plan Marshall. Doctrine Jdanov et politique du « glacis protecteur ». Réforme monétaire du mark/ blocus de juin 1948 à mai 1949 => pont aérien

Création des deux Allemagnes : RFA (mai), RDA (octobre)

 

2/ 1949-1975

a/ La normalisation et l’intégration des Allemagne dans les blocs

RFA intègre l’OTAN en 1955 et devient aussi un moteur de la construction européenne : adhésion à la CECA (1951), CEE (1957). Ancrage à l’ouest (Accords avec la France en 1963).

RDA : Intégration dans le CAEM et dans le Pacte de Varsovie (1955).

b/ La 2nd crise de Berlin (1961) :

Fuite de 3 ms d’Allds vers l’ouest depuis 1949/ Khrouchtchev dénonce le statut de Berlin et veut fermer le « rideau de fer » => 12-13 août 1961 construction du mur. Berlin symbole de la GF avec le discours de Kennedy : « Ich bine ein Berliner » (1963)

c/ La détente :

Rappel du nouveau contexte après Cuba/ arrivée au pouvoir de Nixon-Kissinger aux EU et de W.Brandt en RFA qui initie « l’Ostpolitik », po. de rapprochement avec les pays de l’Est et plus particulièrement la RDA.

1970 : Traité de Moscou avec la Pologne et l’URSS, reconnaissances des frontières issues de la 2nde GM (ligne Oder-Neisse)

1972 : Traité fondamental : RFA et RDA se reconnaissent mutuellement et entrent à l’ONU en 1973.

1975 : Traité d’Helsinki : les Occidentaux reconnaissent la frontière germano-polonaise fixée arbitrairement par l’URSS en 1945.

 

3/1975-1990

a/ L’Allemagne au cœur de la « guerre fraîche » :

La crise des Euromissiles. Installation de missiles par l’URSS en Europe de l’Est et particulièrement en RDA fin des 70’s => riposte des EU en 1983 qui installent des Pershing dans les pays de l’OTAN et notamment en FFA malgré l’opposition des pacifistes.

b/ A partir de 1985, un nouveau contexte

Arrivée de Gorbatchev, Perestroïka => négociation avec l’Ouest et désarmement (Accords de Washington de 1987 sur les Euromissiles).

Contestation dans les pays de l’Est qui s’amplifie depuis le début des 80’s (Pologne).

Ouverture en mai 1989 de la frontière entre la Hongrie et l’Autriche qui entraine un flux massif d’Allemands de l’Est vers l’Ouest

c/ La réunification

Octobre 1989 : Honecker démissionne après avoir été lâché par Gorbatchev qui ne fera pas intervenir les troupes (fin de la théorie de la souveraineté limitée : Brejnev, 196Smilie: 8),

9 novembre : ouverture du mur de Berlin

Septembre 1990 : Traité 4+2 les Allemands renoncent officiellement à l’arme nucléaire et reconnaissent leurs frontières comme «inaltérables» La ligne Oder-Neisse devient la frontière définitive entre l’Allemagne et la Pologne. C’est le préalable à la réunification des deux Allemagnes d’Octobre 1990

Conclusion

– L’Allemagne a constitué un enjeu majeur des relations internationales depuis 1945 et fut une scène privilégiée du dialogue tour à tour conflictuel et plus détendu entre les deux Grands. L’acte final de la chute du Mur de Berlin marque aussi la fin de la bipolarisation de l’Europe.

– L’Allemagne aujourd’hui réunifiée est une grande puissance économique, un acteur majeur du redressement des pays de l’Est et de la poursuite de la construction européenne mais, malgré ses revendications, n’est toujours pas admise membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.

dates clés berlin 1945-1991 memorial.

 

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Corrigé EED: La réforme de 1962: un tournant dans la vie politique française

1) La Constitution de septembre 1958 prévoyait l’élection du président de la Rep au S U restreint : 81 500 gds électeurs (députés + sénateurs + conseillers généraux + élus des conseils municipaux) De Gaulle propose que le pdt soit désormais élu au S U direct.

2) De Gaulle craint que son éventuelle disparition après un « attentat » ne fragilise le nouveau régime (attentat du Petit Clamart le 22 août 1962). Il a peur d’un retour « dans ce qui était hier » et qui a mené à « l’odieuse catastrophe » c.à.d. le régime de Vichy. Il estime avoir besoin de la « confiance directe de la Nation » Pour le général « rien n’est plus républicain…démocratique„ clair, simple et droit « . Le général propose que cette réforme soit soumise aux Français par référendum.

3)- La motion de censure est un texte déposé (art 49-2) par un groupe de députés et soumis au vote de l’Assemblée nationale. Si ce texte est adopté par la majorité absolue des députés ( inscrits et non pas seulement présents), le gouvernement doit démissionner (il est renversé : Il ne bénéficie plus de la confiance de l’AN). Les socialistes (SFIO en 1962) le MRP (centristes, chrétiens-démocrates) les Indépendants ( droite libérale) qui ont déposé la motion de censure et le PCF qui appelle à voter non (doc 3 a) s’opposent à la réforme.Les opposants estiment qu’un débat et un vote des 2 assemblées sont nécessaires et constitutionnels, que par conséquent le général viole la Constitution en passant par la voie référendaire. Ils craignent que cette réforme permette à un « aventurier » de renverser la Rep et « supprime les libertés » (allusion à l’élection de Louis Napoléon Bonaparte en 184Smilie: 8). Même crainte sur l’affiche du PCF : une baïonnette transperce le bonnet phrygien = l’armée, la force (= le général de Gaulle) pourraient mettre fir à la Rep et aux libertés.

4) De Gaulle ayant dissout l’AN après le vote de la motion de censure du gvt, remporte le référendum avec 62% des suffrages exprimées. Les élections législatives anticipées renforcent le pouvoir du général. Le groupe UNR = Union pour la Nouvelle Rep, gaulliste obtient 233 sièges.Cette progression est réalisée aux dépens des partis de droite qui ont appelé à voter non, alors que la gauche reprend des forces après sa défaite de novembre 1958.

Réponse organisée

La réforme constitutionnelle de l’automne 1962 déclenche une crise politique dont le général de Gaulle sort vainqueur. Quelles sont les causes de cette crise ? Quelles en ont été les principales étapes et les conséquences de cette réforme dans l’histoire de la V° Rep ?

Au lendemain de l’attentat raté du Petit Clamart en août 1962 (préparé par l’OAS), le général de Gaulle propose aux Français l’élection du  pdt de la Rep au SU direct. Il s’agit pour lui d’ancrer la nouvelle Constitution dans le temps  dans l’hypothèse de sa propre disparition et de donner à son éventuel successeur une légitimité démocratique incontestable par ce lien direct avec le peuple qu ‘est le SUD. Il veut aussi rompre définitivement avec le « régime des partis » qui avait conduit selon lui la France à la défaite . Pour mener à bien cette réforme, DG choisit la voie référendaire et rappelle que son usage à déjà permis aux Français de se prononcer sur la Constitution en 1958, mais aussi sur la question algérienne ( référendum sur l ‘ autodétermination en janvier 1961 et sur les Accords d ‘ Evian en août 1962).Mis à part l’UNR (gaullistes), tous les partis s’opposent à cette réforme dans un « cartel des non ».  Ils estiment que l’élection au SUD  donne trop de pouvoirs et de légitimité à un seul homme et diminue le pouvoir des assemblées et des notables. Ils craignent une menace pour la Rep et les libertés. Par ailleurs ils contestent la méthode du référendum choisie par DG qui écarte le Parlement de cette réforme.Cette opposition se traduit par le vote d’une motion de censure qui renverse le gvt fraîchement nommé du 1° ministre G Pompidou en octobre 1962. Le général réplique immédiatement par la dissolution de l’AN.

Après avoir remporté le référendum du 28 oct. 1962 par une large majorité (62%) et en mettant son mandat en jeu, DG se voit conforté par le succès de son mouvement l’UNR à l’AN lors des sélections législatives de nov. 1962. Cela permet à de Gaulle de nommer à nouveau G Pompidou 1° ministre, ce qui est une réponse à la motion de censure.Après les larges pouvoirs dévolus au pdt par la Constitution de sept 1958 (à rappeler ici), la crise de 1962 dont le général sort vainqueur, permet de compléter la Constitution par un renforcement du poids du pdt, désormais élu par les Français, dans les institutions ( présidentialisation du régime). Ce mode d’élection qui ne permet le maintien au 2nd tour que de 2 candidats accentue la bipolarisation droite/gauche.( cf. la 1ere élection présidentielle au SUD de 1965 entre DG et Mitterrand ou encore celle de 1974). Elle donne au titulaire de la fonction présidentielle un rôle particulier dans la vie politique: garant des institutions et des grands principes démocratiques, le président devient aussi, par le SUD, le chef de la majorité et de l ‘ exécutif. Ainsi les présidents de la Vème Rép. refusent-ils toutes dyarchie au sommet ( VGE et Chirac, Pompidou et Chaban-Delmas) mais aussi de démissionner lors de défaite électorales et de cohabitation ( Mitterrand et Chirac).

En dépit d’une progression de l’abstention dans les dernières décennies, les élections présidentielles de 2002 et 2007 montrent (par la forte participation) qu’elles restent le scrutin de référence de la vie politique française.

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croquis Asie orientale, une aire de puissance en expansion

le croquis est celui du manuel Hachette.

N ‘oubliez pas le titre sur votre croquis et numérotez les rubriques.

Attention à ne pas surligner en fluo les pays de l ‘ Asean.

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Evolution de la fonction présidentielle sous la Vème République Le président de la République sous la Vème République : institutions et pratiques



Introduction

La constitution de la Vème République est adoptée par référendum en sept. 1958, Ce nouveau régime, semi-présidentiel, transforme la fonction présidentielle, jusque là  effacée, en une véritable clé de voûte des institutions.

Quels sont les fondements du pouvoir présidentiel sous la Vème République ?

Comment les différents présidents exercent-ils ce pouvoir ?

Quelles évolutions connait la pratique de la fonction ?

Les plans thématique et chronologique sont possibles :

Thématique : 1/ le monarque républicain : un nouvel équilibre des pouvoirs (fondements institutionnels de la fonction présidentielle)

2/ L’exercice du pouvoir présidentiel (interventions, « domaine réservé », bipolarisation, etc)

3/ Un pouvoir érodé ? (cohabitations, dyarchie avec le 1er ministre, etc)

Chronologique : 1/ 1958-1969 : La république gaullienne : le président : « monarque républicain »

2/ 1969-1986 : Des présidents héritiers qui enracinent la fonction

3/ 1986-2007 (nos jours) : les défis de la cohabitation et du quinquennat

On constate que les deux plans sont assez proches l’un de l’autre, car le plan chronologique établit des ruptures qui ne sont pas nécessairement des changements de présidents mais des évolutions dans l’exercice du pouvoir présidentiel et intègre des sous-parties thématiques (notamment dans la 3éme partie).

1/ 1958-1969

a/ rappel du contexte historique : Crise du 13 mai 1958 ; rappel de de Gaulle au pouvoir

Rédaction du projet de C° (Constitution)

Référendum de septembre 1958

b/ Le PR (Président de la Rép) dans la C° de la Vème Rép.

– Rappel du discours de Bayeux de 1946

– La fonction présidentielle : septennat/ collège de 81500 électeurs

nomination du 1er ministre, chef des armées

droit de dissolution de l’ AN, référendum, art.16, etc.

 

c/ La réforme de 1962

Rappel des faits : fin de la guerre d’Algérie (Accords d’ Evian), attentat OAS du Petit-Clamart (22/8/1962) ;

Proposition d’un referendum de DG pour élire le PR au SUD => contestation des parlementaires => motion de censure vs le gvt de Pompidou => démission du gvt => Dissolution de l’ AN

Référendum sur le SUD (28/10/1962 : 62% oui)

Elections de l’AN (18-25/11/1962) UNR maj. absolue avec le PRI de Giscard d’Estaing. => le PR peut s’appuyer sur une très large maj. parlementaire, garantie d’une stabilité politique

d) la pratique gaullienne du pouvoir présidentiel

– La question algérienne renforce le rôle du PR qui gère le dossier directement et met en pratique les prérogatives que lui donne la C° (référendum et art.16):

Sept. 1959 : reconnaissance du droit de l’Algérie à l autodétermination => Référendum janvier 1961

Avril 1961 : Putsch des généraux => art.16

Mars 1962 : Accords d’Evian => référendum d’août  1962 (90% oui)

– Le PR fait de la politique étrangère un « domaine réservé »

art.5 de la C° : le PR représente la France => nombreux voyages à l’étranger, rôle majeur dans le rapprochement avec la RFA (accords de 1963 avec Adenauer) / implication dans la CEE ( veto contre l’ adhésion de la GB).

Politique de grandeur / défense d’une « force de frappe » ( 1960, OTAN : 1966).

– Un PR en quête permanente de soutien et de légitimité : le contrat moral entre le PR et les Français

1965 : ballottage aux élections => réaction très négative de DG

1968 : après le flottement, allocution à la TV, dissolution de l’AN => Elections

avril 1969 : Référendum : DG prévient qu’en cas d’échec il se retirera=> échec=> démission.

Transition : DG a imprimé profondément sa personnalité sur la fonction présidentielle qui trouve sa  légitimité dans le contrat moral entre le PR et le peuple exprimé à l’occasion  de l’élection au SUD et   des referendums. Quelles évolutions connait l’exercice de la fonction présidentielle avec ses «  héritiers » ?

2/1969-1986

a/ G.Pompidou PR : 1969-1974

Tension avec le 1er min. Chaban-Delmas ( « La Nelle Société) => poussé à la démission en 1974

Avec P Messmer => pas de dyarchie

Référendum en 1972 sur l’entrée de la GB dans la CEE (mais ne s’engage pas personnellement en cas d’échec).

Pompidou enracine les institutions et maintient le rôle central du PR. dans les orientations politiques.

b/ V. Giscard d’Estaing : 1974-1981

Très courte victoire (50.8%) => forte bipolarisation et faible majorité

Le PR n’est pas le chef du parti majoritaire à l’AN (PRI : 55 députés, UNR : 183) => choix imposé du 1er ministre J.Chirac => dyarchie (bicéphalie) => conflit sur des élections législatives anticipées / refus du PR => démission volontaire du 1er mini.

Exercice du pouvoir qui cherche à moderniser la fonction ( 48 ans ) : les « causeries » au coin du feu à la TV, repas chez les Français, remontée des  Champs Elysées à pied, etc.…

c) Fonction présidentielle et alternance politique : 1981-1986

Rappel des positions  de F. Mitterrand sur la C° :

– Opposition en 1958 à la C° => appel à voter non au référendum de septembre

– Publication en 1964 du «  Coup d’Etat permanent » : il évoque une « monarchie personnelle, un consulat à vie, une dictature », et présente la C° comme un «  chiffon de papier ».

– 1972 : propositions du Programme commun de la gauche : mandat réduit à 5 ans, abrogation de l’art.16, réduction des champs d’application des referendums.

– 1981 : les 110 propositions du candidat Mitterrand lors de l’élection présidentielle : mandat de 7 ans non renouvelable ou 5 ans renouvelables

Le PR Mitterrand n’a finalement pas modifié la C° de 1958 / les décisions sont prises à l’Elysée (remplacement de Mauroy après le tournant de la rigueur en 1984 => le PR impose L. Fabius, 1er ministre de 38 ans).

Le PR conserve un rôle éminent dans la conduite de la politique étrangère

Politique de Grandeur : les grands chantiers : Louvre, Opéra Bastille, Arche de la Défense ;

Transition : Jusqu’en 1986, le PR, le gvt et l’AN étaient de même couleur politique et la fonction présidentielle se doublait du rôle de chef de la majorité (ou en tous cas son représentant avec VGE). Quelles évolutions connait la fonction  soumise aux défis des cohabitations ?

3/ 1986-> nos jours

a/ les cohabitions et l’affaiblissement de la fonction présidentielle : 1986-1988/1995-2002

– 1986 : Elections législatives : 44% pour la gauche, 44.7% pour la droite => difficile d’exiger le départ du président => cohabitation (malgré quelques oppositions : expl R.Barre)  => J.Chirac, chef du parti majoritaire (RPR depuis 1976) est nommé 1er ministre ;

– Etablissement des règles de la cohabitation : « le 1er min ; détermine et conduit la politique de la nation » ( art.5 et 20 ) / le président Mitterrand rappelle les règles en 1986 en s’ appuyant sur la C° de 1958 : «  Le PR assure la continuité de l’ Etat et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics » , il «  garantit l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire, il est le chef des armées » , enfin , il «  veille à l’ application des grands principes républicains ».

b/ Un exercice inédit du pouvoir

– Mitterrand n’intervient pas dans la politique quotidienne mais refuse à 3 reprises de signer des ordonnances de privatisation demandées par le gvt qui doit passer alors par l’AN. Le PR conserve une fonction tribunitienne forte.

– le PR conserve son rôle diplomatique mais le 1er ministre l’accompagne lors de ses déplacements (notamment les sommets européens)

– La 3eme cohabitation : Chirac/Jospin, 1997-2002 : le 1er ministre a une marge d’autonomie plus large.

Affaiblissement de la fonction présidentielle (du fait du mauvais choix de la dissolution de 1997,  initiative personnelle du chef de l’Etat) . Remise en cause du « domaine réservé  », réhabilitation du rôle de l’Assemblée nationale. Cependant, certaines convergences de vues : référendum pour le quinquennat en 2000

c/Un président qui reste le « pivot » du régime

– F. Mitterrand, réélu en 1988, réaffirme la prééminence du PR : changement de 1er ministre à discrétion (Rocard remercié en 1991, Cresson, Bérégovoy)  / pratique du  référendum (1992 sur le traité de Maastricht / dissolution de l’AN pour y obtenir une majorité (198Smilie: 8)

– La réforme du quinquennat met fin théoriquement aux cohabitations (mandat = du PR et de l’AN) mais elle donne une prépondérance au PR dont l’élection a lieu 2 mois avant celle de l’AN => logiquement, les législatives confirme les présidentielles (2002, 2007)

– l’élection de J.Chirac en 2002 -> forte abstention , faible score au 1er tour ( 20%) , atomisation des votes => assise électorale fragile  et fonction présidentielle affaiblie mais il peut s’ appuyer sur majorité parlementaire fort ( élections de 2002) et sur le nouveau « parti du président » : l’ UMP

– l’élection de N.Sarkozy en 2007 réactualise la lecture traditionnelle de la C° : le PR est au centre de la vie politique (forte participation) et reprend son rôle dans l’exécutif (« hyperprésident », forte présence médiatique, mainmise sur la politique étrangère, etc.).

Conclusion :

La C° de 1958 révisée en 1962 a conféré au PR des pouvoirs et un rôle qui en font la clé de voûte des institutions. Malgré les cohabitations et les changements de majorités la fonction a conservé sa prééminence jusqu’à nos jours. Il suffit de constater la polarisation de toute la vie politique sur la prochaine élection présidentielle pour s’en convaincre.


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Légende Façade atlantique de l ‘Amérique du Nord ( ES)

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Correction EED Bac Blanc 2010 Diversité des Suds

 

1/Les pays du Sud ont des RNB inférieurs à ceux du pays du Nord. EN 2005, le RNB de la Chine est encore inférieur à celui de l’Allemagne ou à celui du Japon. Mais en 2010, le RNB de la Chine a dépassé celui du Japon)
De même, les RNB par Hab. des pays du Sud sont inférieurs (<15 000 $) à ceux des pays du Nord (> 20 000 $). L’opposition Nord Sud est donc toujours pertinente. (Exception de la Russie : faiblesse du RNB et du revenu par Hab.)
Rappel (PPA = Parité de pouvoir d’achat)
Le Sud reste le domaine de la Faim. Tous les pays du Sud sont touchés par la faim à des degrés divers. L’Asie du Sud et de l’Est en valeur absolue, l’Afrique subsaharienne en valeur relative.En Amérique latine, le nombre de personnes souffrant encore de la Faim reste relativement élevé au Brésil.La sous-alimentation étant définie par moins de 2700 calories par Hab. par jour. Au Nord, la Russie et les PECO sont les plus touchés par ce fléau.
Ces indicateurs doivent être complétés par l’IDH ou l’IPH (DEF).

 

2/ Les pays du Sud apparaissent confrontés à trois défis :
– La sous-nutrition (agricultures à faibles rendements et faible productivité)
– La croissance de la population urbaine et de l’habitat précaire ( à mettre en relation avec
l’exode rural consécutif aux difficultés agricoles et à la forte croissance des agglomérations
– L’inégale insertion dans le système industriel mondial (faible développement des appareils industriels).

 

3/ Ces défis ne sont pas de même ampleur dans tous les pays du Sud. Les pays d’Afrique subsaharienne, les Etats d’Amérique centrale sont confrontés à la question de l’alimentation ; du faible développement de l’appareil industriel et de l’extension des bidonvilles.

 

4 /Les pays émergents cumulent RNB élevés (carrés les plus grands avec des hachures = entre 6000 et 15 000 $/hab/an), recul de la faim et meilleure insertion dans le système industriel mondial. (Chine, Brésil, Mexique, Argentine, Turquie …Smilie: ;).Le RNB global et par Hab., la valeur de la production industrielle et le recul du nombre de personnes sous-alimentées permettent de les identifier.

 

5/ Ces contrastes de développement se manifestent à d’autres échelles. Dans le cas de la  Chine, de très fortes disparités opposent les provinces maritimes aux régions de l’intérieur. Rapport de 1 à 5 entre les plus riches et les plus pauvres. (Echelle nationale) L’insertion dans le système industriel mondial (doc.4) a privilégié les littoraux. (phénomène de littoralisation).Ces contrastes sont également très marqués à l’échelle urbaine (doc3) entre bidonvilles et quartiers résidentiels.

 

Réponse organisée
Au cours des 70’s, l’expression Tiers Monde s’efface progressivement pour laisser la place à celles de Sud puis de « Suds » traduisant ainsi la diversité d’un groupe aujourd’hui éclaté. Après avoir présenté les défis et les caractères communs aux Etats du Sud, nous dégageront les facteurs de l’éclatement des Suds puis une typologie des contrastes à différentes échelles.
-> Reprendre cours sur les Suds mais y associer les éléments des documents

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fonds de cartes pour le bac

 Mégalopole japonaise

Asie Orientale

Union Européenne

Espace méditerranéen

Etats – Unis

Façade atlantique de l ‘ Amérique du nord

Europe rhénane

Russie

fond_schéma planisphère 1

 fonds de schéma planisphère 2

fond de carte le monde proj. polaire

Brésil:

 

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correction bac blanc commentaires de doc ES:COMECON (1949) et Communiqué de Brioni(1956)

Le COMECON vu par le dessinateur Herblock, 24 janvier 1949
1) Dessin de presse publié par l’artiste américain Herblock publié dans un journal de la capitale fédérale des EU. Contexte : début de la guerre froide, blocus de Berlin (1948-49). Destinataire : le public américain.
2) Plan Marshall : aide éco et financière des EU à destination de l’Europe pour se reconstruire (1947) acceptée par 16 pays de l’Europe de l’O et refusée par URSS et (par contrainte) par Europe de l’Est (Tchécoslovaquie). Création de l’OECE chargée de répartir l’aide.
COMECON : 1949 Conseil Assistance Eco Mutuelle (CAEM en frs) marché commun URSS + Europe de l’Est, spécialisation des productions au profit de l’URSS qui le dirige.
3) Deux parties séparées par une palissade : 1° plan = couleur sombre, personnage, comme un animal, attelé avec un joug (qui ressemble à un pilori) à une charrue en forme de faucille et de marteau, l’autre vêtu comme un policier conduit. 2° plan = Staline essaie de convaincre deux agriculteurs misérables dont l’un regarde avec envie de l’autre côté de la palissade. 3° plan = couleur claire, deux agriculteurs joyeux et prospères conduisent des tracteurs.
Jeux de mot : Marshall et Marshal (maréchal) Staline
4) Image négative du COMECON : faiblesse des moyens, pauvreté, idéologie imposée, caractère policier du régime.
5) Palissade = rideau de fer
Europe Ouest profite du plan Marshall, se reconstruit et se modernise rapidement
Europe Est dominée par URSS garde un niveau technologique et éco bas.

Communiqué de Brioni, 19 juillet 1956
1) Tito : résistant, libérateur puis président de la Yougoslavie, Etat communiste membre éphémère du Kominform mais refusant d’intégrer les alliances soviétiques et de se soumettre à Staline.
Nehru : héros de l’indépendance, membre du parti du Congrès puis 1° ministre de l’Inde, un des organisateurs de Bandoeng
Nasser : Dirige l’Egypte depuis 1954 (prise de pouvoir par un coup d’Etat militaire en 1952 puis prise du pouvoir personnel)
2) Existence de deux blocs antagonistes américain (Europe O +Japon +Australie + Am du S) lié par des alliances militaires (OTAN) et bloc soviétique (Europe Est +Chine+ Vietnam) lié aussi par des traités militaires (Pacte de Varsovie) dans le contexte de la guerre froide et course à l’armement nucléaire)
Décolonisation en marche : Asie libérée, Afrique en cours (guerre d’Algérie)
3) 1955 : émergence du Tiers Monde à Bandoeng conférence qui réunit 29 pays d’Asie et Afrique. Lutte contre la colonisation et le nucléaire, refus d’entrer dans un des 2 blocs, nécessité de coopération entre les nations. Les 3 dirigeants réaffirment ici ces principes.
4) Le désarmement appliqué aux « armes atomiques et thermonucléaires » et à l’ »armement conventionnel » ; la volonté de sortir de la logique des blocs ; l’accélération d’une politique de développement éco des pays du S sous l’égide de l’ONU.
5) Nasser prend une importance particulière après l’affaire de Suez d’octobre 1956. Naissance du mouvement des non alignés lors de la conférence de Belgrade (1961) qui intègre petit à petit les pays décolonisés ; mais au milieu des années 1970 le mouvement se délite avec la disparition des leaders et les divisions économique et politique au sein du Tiers Monde.
Création de la CNUCED (1964) qui essaie d’imposer une aide au développement d’1% du PIB aux pays développés sans y parvenir.

Posted in 3.ECD HISTOIRE