Le culte du corps chez l’homme

Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a cherché à développer sa force physique et sa musculature. L’histoire de la musculation remonte à des millénaires, avec des pratiques qui ont évolué au fil du temps, de l’Antiquité jusqu’à nos jours.

L’Antiquité : Les racines de la musculation

Dans l’Antiquité, plusieurs civilisations ont cultivé l’art de la musculation. Les Grecs, célèbres pour leur culte du corps, considéraient la forme physique comme essentielle pour atteindre un équilibre entre le corps et l’esprit. Les gymnases grecs, appelés « gymnasion« , étaient des centres d’entraînement où les hommes se livraient à divers exercices physiques, y compris la musculation. Les compétitions athlétiques comme les Jeux Olympiques antiques étaient des événements où la force et l’endurance étaient mises à l’épreuve.Les Romains, héritiers des traditions grecques, ont également valorisé la force physique. Les légionnaires romains étaient tenus de maintenir une condition physique optimale pour les exigences de la guerre. Les exercices militaires, tels que le lever de poids et la marche avec des charges lourdes, étaient des pratiques courantes dans l’armée romaine.Les Égyptiens, quant à eux, ont développé des techniques de musculation dès l’Antiquité. Des hiéroglyphes et des peintures murales retrouvés dans des tombeaux égyptiens montrent des figures masculines et féminines s’exerçant avec des poids et des haltères, suggérant une pratique de la musculation remontant à plusieurs millénaires.

Techniques et outils de l’Antiquité

Les techniques de musculation de l’Antiquité étaient simples mais efficaces. Les exercices de levage de poids, de poussée et de tirage étaient courants, souvent réalisés avec des poids en pierre ou en métal. Les athlètes utilisaient également des haltères, des poids en forme de sphères ou de cylindres, pour renforcer les muscles des bras et des épaules.Les gymnases de l’Antiquité étaient équipés de divers appareils de musculation rudimentaires, tels que des barres parallèles pour les dips, des sangles pour les tractions et des bancs inclinés pour les exercices abdominaux. Les athlètes se livraient également à des activités fonctionnelles telles que la course, le saut et la lutte, qui développaient la force et l’endurance.

Héritage et influence

L’héritage de la musculation de l’Antiquité se poursuit jusqu’à nos jours. Les principes fondamentaux de l’entraînement physique, tels que la progression progressive, la variété des exercices et la récupération adéquate, ont été établis dès cette époque. De nombreux exercices traditionnels, tels que les squats, les développés couchés et les tractions, trouvent leurs origines dans les pratiques antiques.En outre, l’esthétique de la musculation, souvent associée à la sculpture corporelle, puise ses racines dans les idéaux de beauté de l’Antiquité. Les statues grecques représentant des athlètes et des dieux musclés ont inspiré les artistes et les culturistes à travers les âges, façonnant notre perception moderne de la forme physique idéale.En conclusion, l’histoire de la musculation est profondément ancrée dans l’Antiquité, où les Grecs, les Romains et les Égyptiens ont développé des techniques et des pratiques qui ont perduré jusqu’à nos jours. Leur héritage continue d’influencer la façon dont nous nous entraînons et percevons la forme physique, attestant de la durabilité et de la pertinence de ces traditions millénaires.

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La Bataille de Bibracte

A Rome, en 59 av JC, se joue un bras de fer entre le premier triumvirat mené par César, Crassus et Pompée contre le Sénat mené par Cicéron pour prendre le contrôle de l’état. Si César remporte les prochaines élections, le sénat perdra toute son influence.
Pendant ce temps, les germains (Suèves, Confédération de tribus de Germanie habitant entre la Baltique et le Danube) commencent à envahir la Grande Gaule, les Séquanes et les Eduens alliés de Rome, demandent de l’aide. Mais la politique de Rome de l’époque empêche de leur venir en aide. César, après une grande campagne électorale est alors élu premier consul mais ne peut diriger seul, alors Babelius partisan du Sénat est aussi élu et étant à l’opposé de l’avis politique de César, il annule toutes les lois et dit le contraire des déclarations de César ce qui énerve les civils. César recrute alors Publius Claudius, un aristocrate fou, qui veut se venger du Sénat et de Cicéron à cause d’une purge qui a tué toute sa famille. Son but est de devenir tribun de la plèbe, il peut donc avoir un petit pouvoir sur la ville de Rome, déclencher des émeutes, et déranger le pouvoir . Cicéron et Babelius, pour revenir au devant de la scène émettent l’idée de faire des attaques contre les Suèves, mais César refuse. Alors, il invite Arioviste, le chef germain à séjourner à Rome. En échange d’un titre d’amis, Arioviste promet la fin de l’invasion de la Gaule.

Un an plus tard, lorsque le mandat de consul de César se termine, et qu’il s’apprête à devenir proconsul d’une province de l’Empire, le Sénat décide de le faire proconsul de Campanie (actuelle région de Naples) ou alors de Sardaigne ou de Corse pour le faire taire et l’éloigner du pouvoir. Mais César a réussi à contrer cela en faisant pression et réussit donc à s’emparer de la Gaule Cisalpine, l’Illyrie et la Gaule Transalpine, cela lui permettra d’opérer contre des futurs assaillants gaulois, ou encore les Daces (Actuelle Roumanie-Moldavie) à l’Est de l’Empire. Il ne peut pas attaquer, et reste donc bloqué dans ses provinces, mais à ce moment-là, la venue des tribus du nord effraie les Helvètes (Tribu de Suisse) , les Helvètes prennent donc la fuite et prévoient de migré vers la Saintonge (région proche de Bordeaux). Pour s’y rendre, les Helvètes doivent donc passer par les frontières de Rome et de ses alliés, César s’empare directement de ce prétexte pour attaquer en se justifiant au Sénat. La justification est la suivante : si les Helvètes abandonnent leurs terres, les tribus du Nord auront un territoire limitrophe avec celui de l’Empire, et cela facilitera les invasions future.

Les Romains et les Helvètes se rencontrent donc pour la première fois à Genève. C’est ici que la guerre commence. Seulement deux légions sont présentes, les autres sont en retard. César décide de construire un camp (les Romains sont connus pour leur efficacité à construire les camps) pour attendre les autres légions et dissuader les Helvètes qui ne peuvent se permettre de combattre car ils doivent protéger les femmes et les enfants. Les Hèlvètes ayant tout brulé en ne laissant rien sur le passage pour ne rien laisser aux mains des Suèves, commencent à négocier pour que César les laissent passer. César reste intouchable, il refuse et les oblige à rebrousser chemin ensachant qu’ils n’allaient pas le faire mais passer par les frontières alliés romaines (Séquanes et Eduens). Publius, lui, de son côté, ayant acquis une très grande puissance, arrive à exiler Cicéron en Macédoine pour avoir exécuté des conjurés sans procès, et envoie Caton le jeune en mission à Chypre. De son côté, Jules César, lui , demande de déclarer la guerre aux Helvètes pour « accès militaire non autorisé en pays alliés », le Sénat, vu les circonstances, est donc obligé d’accepter.

Les Eduens alertent donc César que les Helvètes sont dans leur territoire et appellent à l’aide. César a donc la totale permission d’attaquer les Helvètes. Lorsque les Helvètes sont en train de traverser une rivière, César décide d’attaquer un groupe qui n’était pas encore passé, ce qui affaiblit fortement les troupes helvètes. Engageant une poursuite, il demande à un ami éduen, Diviciacus, de lui fournir des biens quand il en aura besoin. A la poursuite des Helvètes, les Romains ont besoin de bien, mais les biens promis par Diviciacus ont été interceptés par son frère qui est contre la romanisation. Ils sont donc obligés d’arrêter la poursuite, et de se diriger vers Bibracte la cité où les biens étaient promis , mais les Helvètes pensant que les Romains étaient fatigués, au lieu de fuir, contre attaquent avec 30 à 60000 guerriers helvètes contre 40 000 hommes romains.
César ne prend pas peur, il s’empare donc d’une colline et y fait un camp, il envoie quatre légions pour se préparer à la batailles. Les Hélvètes, comme à leur habitude et en supériorité numérique, courent à l’assaut des Romains. Ils attaquent en formation serrée et envoient quelques soldats dans le flanc droit des Romains. César met en place sa stratégie : dans une légion, il est commun de placer 4 lignes d’infanterie, la première, les velites (lanceur de javelots) qui ouvrent la marche en bombardant les barbares de javelots, qui n’ont pas pour but de tuer, mais de se planter dans les boucliers des barbares pour les rendrent inutilisables. Par la suite les vélites se rangent derrières les autres lignes d’infanterie. La seconde ligne peut donc se déployer au combat contres les barbares, et les deux autres se placent derrière. César met en place le triplex acies, qui est une technique de combat qui consiste à tourner les lignes de front (Les hastati en premier qui sont souvent les moins expérimentés, tournent avec les principes qui sont plus aguerris tournent avec les triarii qui sont les vétérans.) Cette technique est un succès, les soldats romains ne se fatiguent pas grâce à la rotation des lignes de front, et donc remportent la bataille très largement. César lui-même est allé au front à pied, sans son cheval, pour supporter ces troupes. Mais il reste toujours la menace venant de la droite, César a donc deux options qui se posent à lui, soit envoyer les troupes restées au camp, soit pivoter la ligne de front et faire face aux nouveaux adversaires. Il décide d’envoyer les triarii qui étaient déjà sur le front (Envoyer les triarii sur le front est un acte d’extrême urgence, Res ad triarios rediit) La bataille dure tout la journée et toute la nuit, les Helvètes n’arrivent pas à percer les lignes romaines. Ils décident donc de fuir la bataille et déposent les armes. A la fin du combat, les Romains l’emportent avec très peu de pertes par rapport aux Helvètes. Les Helvètes sont condamnés à retourner dans leurs terres natales, celles qu’il avaient brûlées. César, clément, leur donne des rations, sur 350 000 personnes qui auraient fuient, seulement 100 000 seraient revenues. Cela alarme les Gaulois qui commencent à craindre la présence de César. Il continue à chercher un prétexte pour attaquer la Gaule.

Sources : Wikipedia, Chaine Youtube Bataille de France, « César, chef de guerre » par Yann Le Bohec (éditions Texto) et « César » par Christophe Badel (éditions PUF) et L’art de la stratégie dans De Bello Gallico » par Romain Mignère.

Romain

Carte de l’Empire Romain

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