P: Au fait Rimbaud as tu lu mon poème « colloque sentimental »?
A: Non pas encore…
P: Tu aurais du…
3e pers: Ouh la la ça sent l’hôpital…
A: Pour qui ?
P: Tu le sauras bientôt
A:Mais je peux te citer quelques vers de ton dernier poème « clair de lune » Votre âme est un paysage choisi…
3e pers: Que vont charmants masques et bergamasques,
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
P: Vois-tu je voulais que tu le lises car ça sera ton dernier poème il doit être mémorable
A: Je ne crois pas comprendre
3e pers: (soupir) Si jeune si jeune
A: Euh Paul tu te fiche de moi ?
3e pers: Paul,aie un peu de pitié ?
P: Il l’a mérité, il ne connais même pas mon dernier poème
A: Paul se n’est pas sérieux
P:Si si ! Oh faites parles-moi de ton enfance
A: Je suis né le 20 octobre 1854 à Charleville dans une famille bourgeoise au faite pourquoi veux -tu savoir des choses sur mon enfance je te l’ai déjà racontée ?
P: Pour savoir si je vais le regretter…
3e pers: (Soupir) Cela va faire sensation un peu comme ton poème Arthur.
A: Euh vous me faites peur…
P: C’est l’idée ! Il était grand, bien bâti, presque athlétique, au visage parfaitement ovale d’ange en exil, avec des cheveux châtain clair, mal en ordre et des yeux d’un bleu pâle inquiétant….Mais qu’est-ce qui a bien pu lui arriver?
3e pers: Je pense que c’est l’âge c’était quand même en1873,tu as vu tous les cheveux blancs qu’il a!
A: Je te rappelles mon très cher Paul, que tu as fuis le domicile familial pour aller à Arras! (ton arrogant)
P: Comme tu le dis si bien mon très cher Arthur oui j’ai fuis le domicile familial mais tu étais avec moi quand on s’est fais chopés par la police!
A: On est pas sérieux quand on a 17 ans
3e pers: Arthur qu’avais-tu dit au sujet de ta vison sur les poètes.
A: Je dis qu’il faut être voyant ,se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense, et raisonné dérèglement de tous les sens.
P: Tu nous l’as déjà dis 100 fois tu nous saoule
3e pers: Je confirme il est vieux il radote!
A: Pour parler de voyage, je sens que vous aller en faire un à l’hôpital.
P: (soupir) Oui c’est bon Arthur on en a déjà assez entendu de tes voyages…
A: Pour moi le voyage c’était si important je m’y sentais bien.(souffle) Ah je me souviens de l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche… C’était si beau. A défaut de vous…
3e pers: De toute façon Arthur tu es toujours engagé dans tout !
P: Même dans la mort….?
A: J’ai était engagé toute ma vie même pendant la guerre ou quand j’ai lu le livre les misérables est que j’ai été engagé contre la pauvreté !