Ni vu ni connu / Olivier Adam
Antoine a l’habitude d’être oublié et c’est pourtant un garçon plutôt sympathique. Il est sérieux, travaille bien en classe, et sa mère lui fait grandement confiance car il est très mûr pour son âge … Un jour, il a même été oublié lors d’une sortie de classe ! Lorsque pour l’anniversaire de Thomas, les enfants jouent à cache-cache et l’oublient encore pour aller jouer aux fléchettes, il décide de se cacher pour de bon ! Car il en est sûr, personne ne l’a trouvé parce que personne ne l’a cherché. C’est comme s’il était invisible !
Maintenant, bien à l’abri des regards, il va pouvoir observer sans être vu et écouter les secrets de ses camarades…
Mais lorsqu’il décide de se cacher pour de bon et que sa mère prévient la police. Là il va trop loin !
Mais lorsqu’il décide de se cacher pour de bon et que sa mère prévient la police. Là il va trop loin !
De victime aux yeux du lecteur il va devenir un méchant égoïste…et narcissique. Que deviendra-t-il ?
Le roman ne le dit pas…
Le roman ne le dit pas…
Ce que j’en pense :
L’histoire est crédible et met le doigt sur le ressenti que chacun peut avoir dans ses relations aux autres… Surtout à la préadolescence et à l’adolescence quand on pense que tous les regards convergent vers soi. Est-ce la réalité ? Antoine va découvrir que non. Il va s’apercevoir que, finalement, les autres ne sont pas plus heureux que lui. Et ce roman se transforme en petite leçon de vie.
Comme d’habitude dans ses romans, Olivier Adam parle des être humains et nous dépeint leurs sentiments : la solitude, la perception que l’on a des autres, l’impression de ne compter pour personne et le désir immense de savoir ce que les autres pensent de nous.
Le message est clair : il ne faut pas se fier aux apparences ! Chaque être humain a ses petits secrets, ses qualités et ses défauts.
Comme d’habitude dans ses romans, Olivier Adam parle des être humains et nous dépeint leurs sentiments : la solitude, la perception que l’on a des autres, l’impression de ne compter pour personne et le désir immense de savoir ce que les autres pensent de nous.
Le message est clair : il ne faut pas se fier aux apparences ! Chaque être humain a ses petits secrets, ses qualités et ses défauts.
Ce roman peut être lu dès 11-12 ans. Il est conseillé sur certains sites dès le CM2. D’accord car c’est une lecture facile, mais je pense qu’il nécessite l’accompagnement d’un adulte avant 12 ans.
Ce roman était sur les listes « Lectures pour les Collégiens » à la rentrée de septembre (il y a d’ailleurs l’étiquette bleue collée sur la couverture) mais il a été supprimé (sauf erreur de ma part) lors de la mise à jour de décembre 2012 (j’ignore pourquoi).
février 19th, 2013 in
Romans & nouvelles | tags: adolescence, amitié, différence, école, secret, solitude
