Nine Eleven / Jean-Jacques Greif

nine eleven

 

Nine eleven c’est à la fois une date (11 septembre) et le numéro des urgences à New York (911)…

Résumé sur la 4ème de couverture

« Pour les lycéens de Stuyvesant High School, pour les élèves de la Primary School 234, pour Chris Young qui doit livrer un projecteur au 99 ème étage, pour les humbles boulons qui tiennent les consoles qui tiennent les poutres-treillis qui tiennent les façades des tours jumelles, le 11 septembre 2001 commence comme une journée ordinaire ».

Notre avis

Dans ce roman qui est aussi un témoignage et un documentaire, l’auteur décrit  la panique qui a envahi les rues lors des attentats du 11 septembre 2001 dans les Tours du World Trade Center. Il a rencontré les personnages de son livre. Il a recueilli leur témoignage et a imaginé les sentiments de ceux  qui se trouvaient dans les tours, grâce aux  articles publiés dans les journaux.

Ce qui est intéressant, c’est que ce sont des adolescents qui racontent ce qu’ils vivent en direct : ce qu’ils voient  de leur salle de classe ou plus tard dans la rue, puis ce qu’ils comprennent des événements. Ils  fréquentent le plus prestigieux lycée de New York, la Stuyvesant High School, situé à quelques centaines de mètres des Tours jumelles. Ils ont 17 ans et  rentreront bientôt dans les plus grandes universités américaines.

La parole est donnée aussi à des adultes qui se rendent à leur travail, certains proches des ados comme par exemple : une maman,  journaliste au Wall Street Journal  (situé à côté des Tours) ; une autre qui est architecte ; le professeur d’arts plastiques travaillant à l’école primaire non loin de Stuyvesant High School, où certains ados ont des frères et sœurs. D’autres, sont simplement des gens qui travaillent dans ou près des tours, puis des sauveteurs…

L’auteur alterne, comme dans un reportage,  le récit d’une des personnes se trouvant à l’extérieur, au lycée, à l’école, dans la rue et celui de personnes se trouvant dans les Tours. Il y a aussi une alternance (la typographie diffère) entre les témoignages des personnes et des parties plus techniques.

Les sentiments de panique, d’impuissance et  d’hésitation sont très bien rendus ainsi que les ordres contradictoires donnés même par les secouristes qui ont ajouté à la pagaille. Le lecteur sait qu’il y aura beaucoup de morts mais il ne sait pas quelle personne fera partie des victimes.

Nous avons tous en tête les vidéos diffusées en continu dans les médias et les nombreux articles de presse parus lors de ces tragiques événements qui ont causé la mort de milliers de personnes. C’est pour cela qu’il est important de faire lire  ce roman aux ados dès l’âge de 13 ans. Pour eux, ces attentats sont lointains. Ils trouveront des documents sur internet mais pourront comme Nikita et ses amis dans le livre, s’interroger et réfléchir aux raisons de cette catastrophe.

Ce livre peut être  proposé en cours d’anglais car les événements font partie de l’histoire de New York mais peut aussi servir de base de travail  pour l’argumentation en 3e.

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