Formation des délégués

janvier 14th, 2014

En tant que délégués de classe, nous nous sommes rendus en novembre à Auxerre dans le cadre de la formation des délégués, à l’occasion du forum jeune. Sur place, des tentes étaient déployées dans la cour du conservatoire et le forum en utilisait les locaux pour les projections cinématographiques. Quant au bâtiment du Silex, il abritait la scène des jeunes chanteurs, comme Antony Clément dont nous avons entendu quelques morceaux et reçu un CD.
Dans les chapiteaux, constamment animés par un présentateur au micro, on pouvait trouver parmi tant d’autres stands :

– un simulateur de conduite dont l’objectif était desimulateur

réagir rapidement aux obstacles qui se

présentaient à nous

SAM_0845– un simulateur de handicap dont l’objectif était de sensibiliser aux contraintes quotidiennes supportées par les personnes à mobilité réduite. Nous avons ainsi pu évoluer dans le forum en fauteuil roulant

– un questionnaire « devinettes » : à partir de témoignages, il fallait deviner si la personne concernée était handicapée ou pas
– un photographe qui réalisait des montages en transformant le fond de l’image à la demande
– un groupe de musique totalement improvisé, avec une flûte traversière, une guitare et un cajon
– un point d’information sur la sexualité et la protection
– de nombreux stands d’information sur l’orientation post-bac (écoles supérieures, CIO, police…)

– à la sortie des tentes, la « Cabane du rêve », La Cabane du rêveune roulotte chauffée au bois abritait des objets de curiosité, notamment des instruments de musique (cithares, métalophones, percussions) et des casse-têtes

Deux courts-métrages de Yann Arthus-Bertrand sur le thème égalité homme-femme ont été également projetés, suivis d’un débat. Nous avons aussi pu bénéficier d’une conférence sur les métiers dits d’homme ou de femme. Un échange entre l’intervenant et des lycéens a eu lieu à l’issue de cette intervention.

Ce fut une journée riche de rencontres et de Une journée ensemblemoments partagés !

Rencontre avec l’auteur Yahia Belaskri

décembre 16th, 2013

 Dans le cadre de la manifestation «la Nièvre rencontre l’Algérie» et grâce au Conseil Général de la Nièvre qui a organisé cette rencontre avec les maires de différentes communes, nous avons rencontré l’auteur Yahia Belaskri. Cette rencontre a eu lieu dans une ambiance très agréable et M. Belaskri nous a parlé de sa vie et de sa carrière.

Il a répondu à toutes nos questions et nous a raconté diverses anecdotes suite à nos questions sur ses oeuvres, son travail et sur sa vie.

 Son prénom Yahia signifie la vie. Il est né en Algérie et vit actuellement à Paris. Ancien journaliste, il est aujourd’hui écrivain. Il se sent proche d’Albert Camus. En effet, M. Belaskri a écrit plusieurs poèmes et les deux écrivains ont les mêmes origines.

Même si elles ne sont pas autobiographiques, l’écrivain avoue mettre dans ses œuvres une grande part de lui même et de ses souvenirs. En effet, M. Belaskri a été un enfant de la guerre, ses  souvenirs sont le barbelé, les bottes des soldats et les balles qui sifflent. C’est pour fuir  toute cette violence  qu’il a quitté son pays pour la France.

Rencontre avec Yahia Belaskri

Rencontre avec Yahia Belaskri (Photographie de J. M. Joly)

 Cette rencontre a été très enrichissante et M. Belaskri a même accepté à la fin de l’intervention de donner quelques conseils aux élèves intéressés par l’écriture.

« J’ai été très heureuse d’avoir découvert cette personne et ses œuvres, j’ai beaucoup apprécié la rencontre. Il a une ouverture d’esprit et des valeurs remarquables, de plus il remet en cause des clichés» souligne une enseignante de français qui a assisté à la rencontre.

Nous avons été très touchés par sa venue et, pour le remercier, voici quelques témoignages d’élèves suite à cette belle rencontre :

« La rencontre avec Yahia Belaskri a été merveilleuse. Il est venu de Paris en train pour nous, pour nous parler de ses oeuvres. Il raconte un peu son enfance terrible, le décès de ses parents, l’amour qu’il ressentait pour eux. J’ai vraiment adoré, c’était vraiment très, très, très intéressant. Je suis étonnée d’avoir vu un écrivain de mes propres yeux. Je suis fière de lui avoir parlé. Je l’admire beaucoup. »

 » C’est une personne très ouverte d’esprit et sympathique. »

« Cela m’a touché de savoir qu’il écrit ses romans un peu à partir de sa propre vie. »

« Cette rencontre nous a appris beaucoup sur le métier d’écrivain, sur le temps qu’il faut pour écrire, sur le fait qu’un écrivain met toujours un peu de sa vie dans son histoire, son roman. »

« Yahia a bien répondu à nos questions, et bien plus encore, il a répondu à des questions non posées. Il nous a dit qu’il faut consacrer beaucoup de temps à ce travail. Rencontrer un écrivain après avoir travaillé sur ses textes, c’est vraiment intéressant. »

 

Les élèves de 2de 3 et 2de 4

Coups de foudre et de canons

décembre 9th, 2013

        Nos regards se croisèrent, j’étais hypnotisée. Ce garçon aux cheveux blonds  avec un fusil à la main m’avait sous son emprise. Sous le sifflement des balles, nous nous regardâmes pendant un long moment puis un déclic sembla se faire, je laissai tomber par terre la casserole avec laquelle j’avais frappé sauvagement les ennemis et je courus. Je courus vers ce camp adverse contre lequel j’étais sensée me battre et, surtout, je courus vers le garçon aux cheveux blonds.
Je vis qu’à son tour, il lâcha son fusil et se mit à courir. Il courut tel un Ulysse, les yeux enflammés, déterminé à arriver à son but. Et j’étais ravie de savoir que ce but, c’était moi.
J’étais essoufflée, mais à la vue de sa touffe de cheveux blonds qui se rapprochait, je persévérai.
Plus que quinze mètres nous séparaient quand, soudainement, une balle s’enfonça dans sa poitrine. Il s’écroula, la main sur sa blessure, essayant d’empêcher le sang de sortir. Ma fatigue avait disparu, je courus les derniers mètres en quelques secondes et je m’agenouillai à coté de lui. Une flaque de sang rouge s’était formée, comme si elle voulait m’empêcher d’approcher le garçon aux cheveux blonds. Je ne savais pas qui lui avait tiré dessus, le champ de bataille était confus, je ne voyais qu’une masse de soldats qui criaient comme des bêtes. Le sang tacha ma robe, je me penchai au-dessus de lui et lui donnai un baiser. Je sentis son dernier souffle sur mon visage.
Je venais de perdre l’amour que j’avais trouvé, au milieu des soldats et des canons, un instant plus tôt.

Le lycée et toi

novembre 16th, 2013

La vie au lycée est une nouvelle étape au cours de laquelle les anciens collégiens mûrissent petit à petit afin de devenir des lycéens.  Au cours de cette nouvelle formation qui ne dure que 3 ans, ils apprennent à mieux se connaître, découvrir de nouvelles choses, ce qui les aidera à s’épanouir et à vivre pleinement leur adolescence.

Mais comment les lycéens trouvent-ils leur place dans ce nouvel univers ?

Pour la majorité, le lycée est un nouveau monde, celui qui sert d’intermédiaire entre le monde de l’enfance et celui de l’adulte, c’est-à-dire l’adolescence.

Souvent, il y a une  bonne entente entre les élèves. Nous pouvons retrouver nos anciens amis et fréquentations. Mais  nous faisons aussi la rencontre de nouvelles personnes.  Ces personnes peuvent par la suite avoir plus d’affinités avec nous,   c’est comme un coup de foudre qui nous lie d’amitié : cela devient un « nouvel ami » qui peut même prendre une place plus importante que nos anciennes connaissances.

Mais, parfois, comme tout au long de la vie, des groupes se forment. On peut parfois se sentir exclu et avoir du mal à trouver sa place.

Même s’ils vivent  leur adolescence différemment, les lycéens ressentent tous, un jour,  un mal-être  plus ou moins intense. C’est après l’avoir surmonté  qu’ils deviendront eux-mêmes,  qu’ils deviendront  « une personne exceptionnelle ».

Alors, si vous vous sentez seul, ne vous terrez pas dans le passé et bien que la vie ne soit pas facile tous les jours, dites-vous que « demain sera un autre jour », que les choses vont changer et que vous en valez la peine.


Echange France Russie : l’accueil de ma correspondante

septembre 16th, 2013

Le lycée a accueilli l’année passée deux lycéens russes qui souhaitaient passer une année scolaire en France. Un groupe de correspondants accompagnés de leurs professeurs sont également venus 10 jours à Clamecy dans le cadre d’un échange France-Russie avec nous.

Avant que le professeur d’histoire et géographie nous fasse cette proposition, j’étais bien loin de me douter que j’allais un jour héberger une correspondante étrangère, russe de surcroît. J’avais accepté tard et j’avais peur de ne pas pouvoir me préparer suffisamment pour me montrer responsable d’une personne qui ne maîtrise pas la langue française aussi bien que nous. A présent, mon expérience est faite : j’ai eu tort de m’inquiéter mais j’ai bien fait de me préparer ! J’adresse ce “témoignage” à tous ceux qui auraient l’occasion d’accueillir un jour un correspondant étranger, et qui seraient tentés de refuser par l’absence d’expérience.

Au départ de la gare, après la répartition des élèves russes dans les différentes familles, nous questionnions ma correspondante pour faire connaissance avec elle et avoir une idée de ses facilités à parler en français : elle semblait très bien comprendre ce que nous lui disions, mais répondait par des phrases très brèves ou des mots. Elle était en fait très tendue, stressée par leur voyage. Après une rapide visite de la maison, elle s’est installée dans sa chambre et y est resté pendant un bon moment.

Comme elle ne pouvait quasiment plus converser dans sa langue avec d’autres, il lui fallait du temps pour se « libérer » du français dans lequel elle était baignée toute la journée. Le soir, elle  restait dans le salon après le repas. C’était le moment idéal pour parler un peu avec elle, lui demander de nous raconter ce qu’elle avait fait durant la journée. Elle était heureuse de pouvoir communiquer avec nous et  me faisait comprendre qu’elle souhaitait que je lui parle plus au lycée.

Elle, comme tous ses camarades en France, était venue avec l’intention de longuement discuter en français avec la famille d’accueil et les gens qu’elle côtoyait. Elle nous disait avoir « des voix magnifiques », nous trouvait très doux et diplomatiques. Elle préférait nous écouter parler entre nous à un rythme de voix naturel plutôt que lui poser des questions doucement et en articulant exagérément. Quand elle nous parlait, elle s’assurait qu’à chaque fin de phrase elle avait utilisé les bons mots, les bons temps et les bonnes conjugaisons. Elle s’étonnait que je ne la reprenne pas, mais ne faisait pratiquement pas de fautes.

Le soir, elle communiquait longtemps avec ses parents via Skype. Notre professeur m’a appris par la suite qu’elle vivait chez elle, presque coupée du reste du monde, et ne quittait quasiment jamais son quartier.  Cela expliquait sa motivation à venir en France et son stress à son arrivée. Certes elle avait de nombreuses choses à transmettre à ses parents, mais la France était quelque chose de tellement nouveau pour elle que ses parents ne lui manquaient pas trop sur cette courte période.

Contrairement à ce qu’avait suggéré notre professeur sur les activités du week-end, elle ne souhaitait pas vraiment arpenter les rues marchandes des villes françaises ni en faire les boutiques – une chance, nous ne ne le souhaitions pas non plus – mais préférait les routes de la campagne et les centres culturels, les musées et les expositions. La ruralité en Russie lui était presque inconnue et elle se sentait seule, le soir, dans notre village de 70 habitants.

Le jour du départ, elle m’a fait coucou par la fenêtre du train et ne semblait pas pressée de partir. C’est là que j’ai su par une professeur qu’elle n’avait jamais été comme cela, qu’elle était très timide. Visiblement, elle a été un peu transformée. Ce voyage linguistique l’a ouverte au monde, lui a montré  d’autres cultures et d’autres personnalités. Il lui a appris à s’adapter à une autre façon de vivre et une autre langue. Il m’a aussi permis d’être compréhensif face à une manière de réagir parfois maladroite ou hésitante, à savoir comment répondre à ses attentes en étant le plus clair possible dans mes réponses et mes explications, et entretenir avec elle une communication suffisamment riche pour parfaire son vocabulaire en français. A présent que j’ai fait l’inventaire de tous les bénéfices de cette rencontre, je prends conscience qu’elle aura été une expérience enrichissante autant pour elle que pour moi.

Serious games

septembre 16th, 2013

Connaissez-vous les serious games ? Ce sont des jeux vidéos sérieux, qui vous permettent d’apprendre en jouant.

Une sélection  est proposée sur le portail  du CDI

Il en existe d’autres mais c’est une première sélection qui évoluera au fil du temps.

Fan depuis tout jeune de jeux vidéos, j’en ai testé quelques-uns pour vous et vous fais part de mes coups de coeur !

Le premier est « Jeux géographiques » :

Ce site vous propose différents jeux pour tous les niveaux afin de réviser votre géographie. Des quizz permettent de vérifier ses connaissances : il faut placer une punaise sur la ville ou le fleuve demandé et on remporte un certain nombre de points en fonction de notre réponse (et du kilométrage entre notre réponse et la réalité).

Vous pouvez jouer à plusieurs et voir qui remporte le meilleur score !

 

Mon deuxième coup de coeur est « Ecoville » :

Il s’agit de créer votre ville grâce à un budget que vous devrez utiliser efficacement. Vous ne devrez pas créer n’importe quelle ville mais une ville écologique ! Il est possible de sauvegarder sa partie pour continuer à faire évoluer sa création.

C’est mon coup de coeur car je trouve que le graphisme est intéressant et que l’on se prend vite au jeu, alors maintenant…

 A vous d’essayer !

Maxime

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