Portraits d’anciens ! #7 Sophie Piller

Je suis arrivée au Lycée Condorcet en septembre 1998, j’y suis restée 4 années.

Après avoir obtenu un bac L Arts j’ai intégré l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg pour une année. A la suite de cette année je me suis réorientée et j’ai obtenu un diplôme d’Etat d’Educatrice de Jeunes Enfants. Métier que j’ai exercé pendant 10 ans dans différentes structures. Aujourd’hui je suis Assistante Planificatrice chez un prestataire de santé à domicile en attendant d’obtenir un master en sciences de l’éducation pour devenir institutrice.

Mon meilleur souvenir au lycée : avoir rencontré l’homme de ma vie qui sera le père de mes enfants.
Mon pire souvenir : le départ de ma meilleure amie.

Portraits d’anciens ! #6 Sylvain Perrot

J’ai été élève au lycée Condorcet de 1997 à 2000 (Littéraire, section européenne allemand). Après le baccalauréat, je suis parti en classes préparatoires au lycée Fustel de Coulanges (Strasbourg) et en parallèle j’ai passé une licence de lettres classiques.
En 2003, j’ai intégré l’École Normale Supérieure de Paris (Ulm) : j’ai fait une licence d’archéologie, une maîtrise de lettres classiques et un master 2 d’archéologie.
En 2006, j’ai été reçu au concours de l’agrégation de lettres classiques, je suis parti un an en échange à Vienne (Autriche).
En 2013, j’ai soutenu ma thèse de doctorat en archéologie grecque (Paris-Sorbonne) : mon domaine de recherche est la musique grecque antique (théorie et pratique).
J’ai vécu pendant quatre ans en Grèce en tant que membre scientifique de l’École française d’Athènes (2011-2015).
Après trois ans passés à enseigner dans un collège de Strasbourg, je suis depuis 2018 chargé de recherche au CNRS, rattaché à l’unité ArcHiMèdE, et depuis 2020 directeur adjoint de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace. 

Mon meilleur souvenir date de la terminale, le jour où j’ai appris que j’étais lauréat du concours Donat en latin, ce qui m’a valu d’aller à Paris et de rencontrer la grande helléniste Jacqueline de Romilly, grâce à Mme U., qui était ma professeure de latin.
Je ne crois pas avoir à proprement parler de mauvais souvenir du lycée, mais le plus pesant et douloureux a été la visite du camp d’Auschwitz que nous avions faite lors d’un voyage scolaire en terminale, avec Mme V. et M. D, tous deux professeurs d’histoire-géographie.

Portraits d’anciens ! #5 Quentin De Muynck

Après le Condo, j’ai entamé une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand à Paris, et je suis actuellement à CentraleSupélec, une école d’ingénieurs, et plus précisément en césure. Je ne sais pas encore trop où je m’oriente, mais vraisemblablement dans l’informatique et la cybersécurité. Mon lycée s’est déroulé sur les années 2016-2019, juste après ParcourSup, et juste avant la réforme du bac, j’aurai évité le pire…

J’ai passé de formidables années au Condo dont je me rappelle sous la forme de souvenirs merveilleux : le CVL et la MDL, où nous avons conduit avec l’équipe de l’époque des projets de tout type : le carnaval, le bal des terminales, la semaine des talents, la collecte pour les restos du Coeur, tant de beaux projets avec une équipe en or. Il y a aussi l’Illuminé, et nos réunions le mardi midi, à débattre d’articles, à titiller les limites du dicible, ainsi que notre participation au Festival Espresso à Paris. Mais encore l’Abibac, une expérience singulière et unique en son genre avec certes, un travail de longue haleine. Je suis certain d’en avoir oublié moult (M. M. se reconnaîtra), et je dois dire que j’ai en tête de nombreux moments avec les différent·e·s professeur·e·s que j’ai eu la chance de côtoyer au cours de ma scolarité. Je citerais volontiers une anecdote sur chacun·e d’entre elleux, mais je dépasserais largement ce qui m’est alloué.

En définitive, je peux affirmer que ce lycée a été le lieu de rencontres humaines uniques et exceptionnelles, et qui font, sans doute, la personne que je suis à ce jour.

Thérapie de conversion : une destination vacances ?

Des thérapies de conversion ayant pour but de rendre des personnes LGBT, hétéro cisgenre existent encore dans beaucoup de pays européens.

Premièrement, c’est quoi une thérapie de conversion?

Une thérapie de conversion ; parfois appelée thérapie de réorientation sexuelle, ou bien encore, thérapie réparatrice par ses défenseurs, est un ensemble de traitements pseudo-scientifiques d’origines diverses utilisés dans le but controversé de tenter de changer l’orientation sexuelle d’une personne, de l’homosexualité ou de la bisexualité à l’hétérosexualité, ou de changer l’identité de genre d’une personne, de la transidentité à la cisidentité.

Ces pratiques sont nées au début des années 70 aux États-Unis, puis, se sont exportées vers l’Europe. Elles sont souvent menées par des organisations religieuses extrémistes qui considèrent l’acte l’homosexuel comme un péché. (Wikipédia)

Aux États-Unis, selon une enquête du département de droit d’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), en janvier 2018, 698 000 LGBT âgés de 18 à 59 ans ont subi des thérapies de conversions. Ils estiment également que 57 000 jeunes en subiront avant leurs 18 ans.

Une thérapie, mais sous quelle forme ?

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Portrait d’anciens ! #4 Lucas Asperti

    Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?

Après le bac (2012), grâce à l’aide de la merveilleuse documentaliste qui m’a aidé à trouver cette formation, j’ai fait un an de licence droit-économie à Nancy. L’environnement bourgeois de ce cursus ne m’a pas plu du tout. J’ai arrêté et je suis allé rejoindre mon amour à Lyon (2013) et repartir en 1er année d’une licence de sciences politiques option pratique « syndicalisme étudiant ». J’ai mis 5 ans à avoir cette licence car il y a quelques semestres où j’ai plus participé aux mouvements sociaux (nuits debout, crise migratoire, etc.) et j’ai connu des déboires sentimentaux, ce qui ne m’a pas aidé à me concentrer sur les cours. En parallèle, j’ai travaillé un peu dans l’animation et un peu en intérim dans la zone industrielle du sud-est Lyonnais. Finalement, j’ai fait en deux ans (2018-2020) un master professionnel de Géographie « développement rural » ou j’ai rencontré mon amoureuse actuelle. Spéciale dédicace à mes parents qui m’ont laissé me perdre sans jamais cesser de me soutenir.

Après les stages de master, il a bien fallu se mettre au boulot pour de vrai. Je suis parti en Guyane (2021) quelques mois pour suivre ma compagne. J’y ai travaillé pour l’association « Sport pour tous » afin de verdir les pratiques des clubs sportifs. Nous sommes rentrés et un mois après nous sommes allés travailler sur l’Aubrac, en Aveyron. J’étais chargé de projet touristique pour une communauté de communes. Ça ne m’a pas plus du tout et j’ai décidé de retourner au lycée. Je réalise actuellement un bac pro agricole avec pour objectif de m’installer en collectif comme paysan avec ma compagne.

    En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous resté(e) ?

J’ai été inscrit au lycée de 2009 à 2012 et autant d’années d’internat.

    Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Le meilleur : les moments à s’entraîner à faire du cirque au gymnase et dans la cour.

Le pire : Avoir été en échange en Allemagne pendant les blocages durant la réforme des retraites (2010)

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