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Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?
En quittant le lycée Condorcet en 1999, j’ai aussi quitté Belfort pour rejoindre une classe préparatoire au lycée Kléber à Strasbourg.
Après deux années dans cet établissement, je me suis inscrit à la fac de maths de l’université de Strasbourg (ex-université Louis-Pasteur). J’y ai suivi ma Licence et ma Maîtrise (3ème et 4ème années d’études supérieures) au sein du Magistère de mathématiques. En 2003/2004, j’ai passé l’agrégation.
Je suis ensuite parti à Paris pour faire un DEA spécialisé en arithmétique, algèbre et géométrie. Comme j’aimais particulièrement bien ce genre de mathématiques et la vie parisienne, j’ai postulé à une allocation de recherche que j’ai eu la chance d’obtenir ce qui m’a permis d’effectuer une thèse à Jussieu de 2005 à 2009.
Suite à cela, j’ai travaillé pendant 2 ans (2009-2011) à Essen en Allemagne comme postdoctorant et j’ai finalement obtenu un poste d’enseignant-chercheur en mathématiques à Clermont-Ferrand en 2011 où je me trouve toujours !

En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous resté(e) ?
J’ai été inscrit au lycée Condorcet de 1996 à 1999. J’y ai effectué toute ma scolarité de la Seconde jusqu’à la Terminale scientifique.

Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?
Je n’ai que des bons souvenirs au lycée Condorcet !
Étant demi-pensionnaire, j’ai passé pas mal de temps à la cafétéria, dans les salles de la vie scolaire ou au CDI. C’est d’ailleurs là que je suis allé pour la première fois sur internet (ça devait être en 1998) ! Je me souviens qu’il fallait s’inscrire et que le temps était très limité… mais de toute façon on n’avait pas grand chose à y faire, c’était le tout début !

Inscrite de septembre 1987 à juin 1990 donc durant 3 ans.

Parcours : enseignement – professeure agrégée de génie mécanique

● 15 ans à l’IUT de Belfort Montbéliard

● 6 ans en BTS chaudronnerie au lycée des métiers Charles de Gaulle à Pulversheim (Alsace)

● 2 ans à l’IUT de Mulhouse au département génie mécanique et productique

Pire souvenir : L’épreuve de physique chimie du bac avait lieu en début d’après-midi et j’étais allée discuter avec une amie. Je n’ai pas vu le temps passer et j’ai failli arriver en retard et donc rater mon épreuve.

Meilleur souvenir : La chute du mur de Berlin pendant l’année de terminale. La professeure d’allemand tellement heureuse de cette nouvelle n’était pas dans son état habituel le lendemain. Elle qui était d’habitude si austère avait pourtant bien fêté la nouvelle la veille. Cette nouvelle était d’autant plus marquante que j’avais été en voyage à Berlin avant cet événement et j’avais donc pu mesurer l’importance symbolique de ce mur.

Lycéenne en section littéraire au Condorcet de 1993 à 1996 (de la 2 nde à la terminale), j’ai poursuivi mes études en Lettres Modernes à Strasbourg. Maîtrise en poche, j’ai été pigiste pour L’Est républicain, puis j’ai travaillé dans différentes structures culturelles comme responsable de la communication. Plus récemment, j’ai intégré un cabinet politique avec pour mission l’écriture des discours. Actuellement, je suis rédactrice en chef pour les 2 titres de la Ville de Belfort et du Grand Belfort.

Les années lycée ont été pour moi les plus marquantes ; celles où l’on crée des amitiés durables et des souvenirs pour toute une vie. Parmi eux, il y a eu les bons : le club théâtre où le comédien Jean-Paul Bourreau, nous invitait à la plus libre expression. Les ateliers se déroulaient chaque semaine à la Tour 41 et se clôturaient par une série de représentations ouvertes à l’ensemble des lycées de Belfort et au grand public. Au rayon des bons souvenirs, je citerai aussi les cours de M. T., professeur de philosophie bienveillant, investi et qui a grandement contribué à former l’adulte que je suis.

Et puis, il y a eu le pire souvenir. Celui qui marque au fer rouge tout un lycée. En 1995, nous étions en 1 ère lorsqu’au retour du week-end de Pâques, l’un de nous manquait. Notre camarade était décédé dans un accident de voiture. Les cellules d’écoute psychologique n’existaient pas encore, mais face à notre désarroi, le proviseur avait autorisé notre groupe d’amis à organiser un concert hommage.

1995… notre camarade était fan de Nirvana. Les murs du lycée et nos cœurs ont vibré pour lui au son de Smells Like Teen Spirit dont je me rappelle encore ces paroles :

Our little group has always been

Notre petit groupe a toujours existé

And always will until the end

Et le sera toujours jusqu’à la fin

J’ai été inscrit au lycée Condorcet de 1997 à 2001. 

J’ai fait 4 années au lieu de 3. J’ai été gourmand, j’ai fait deux années de terminale ES.

Électron libre sans diplôme (j’ai passé 3 fois mon baccalauréat pourtant), j’ai commencé par des emplois dans le commerce dont certains en rapport avec ma passion pour la musique que j’entretiens depuis mes 14 ans. 

Je suis devenu ensuite artisan photographe spécialisé dans la photographie de musique pendant près de 13 années (2007-2019)

J’ai vécu de 2013 à 2016 au Guatemala et au Mexique. J’y ai étudié principalement le cacao et des techniques de cultures traditionnelles. Je suis aussi devenu trilingue.

Actuellement, je suis chercheur indépendant en phytoneurologie et musicothérapie botanique depuis 2019. 

Je fais partie d’une équipe de recherche appliquée Franco-Suisse qui étudie les signaux électriques des plantes. On utilise des outils issus du détecteur de mensonge pour « entendre » les plantes pour des applications en agriculture et en thérapie.

Mon meilleur souvenir est la création d’une vidéo dans le cadre des cours de philosophie de monsieur M. On a produit un montage très drôle autour du thème de « l’intuition » avec Guillaume T., Gabriel C. et Mathias L..

On avait fait pleurer de rire toute la classe dont monsieur M. Un succès inattendu mais bienvenu.

Mon pire souvenir… je n’en ai aucun car je suis de la dernière génération qui a vécu sans les réseaux sociaux digitaux vu que cela date d’après 2000. Une adolescence sans internet mais avec des livres, des stylos, des copains, une amoureuse, beaucoup de musique et une moto… qui m’a sûrement évité d’avoir de mauvais souvenirs vu que je séchais souvent au lieu d’aller au lycée car j’ai toujours écouté mon “intuition” me guider sur le bon chemin de la vie.

Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ? 

J’ai intégré l’école de journalisme de l’IUT de Tours à la rentrée suivant le bac. J’y suis resté trois ans, avec une pause d’un an où j’étais assistant de langue française dans un « Gymnasium », un lycée allemand (au passage : je vous jure qu’il est possible d’apprendre l’allemand ). J’ai passé quelques mois dans une radio associative à Berlin en sortant de l’école à Tours, puis suis revenu à Belfort, où j’ai travaillé comme journaliste pour France Bleu. J’ai ainsi passé deux ans à Radio France, à Belfort, mais aussi parfois Besançon, Dijon ou Limoges, où je faisais du reportage et présentait des journaux à l’antenne.  

Je suis désormais installé en Allemagne, à Bonn dans l’Ouest, où je travaille toujours comme journaliste, à la radio internationale allemande, la Deutsche Welle. Et je travaille aussi de temps en temps pour France Inter, France Info et France Culture, comme correspondant depuis l’Allemagne.  

En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous resté(e) ? 

Moment de réflexion… Et de calcul avec les doigts… J’ai commencé au lycée Condorcet en 2008 et y suis resté jusqu’à l’obtention de mon bac ES (économique et social) en 2011.  

Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ? 

Question compliquée, mais le voyage eu Pays-Basque en classe de première avec Mme D. , M.B., M.S. et Mme C. reste l’un des meilleurs. Nous étions arrivés à Bayonne, après un épique voyage en bus, en pleine foire du jambon sur place, l’ambiance était assez extraordinaire ! Et comme on n’est pas (toujours) sérieux quand on a dix-sept ans, la semaine fut très sympa ! Le pire souvenir est celui de l’assassinat de Pierre Nasica, en 2010, qui avait, évidemment, bouleversé le lycée et toute la région.