Étiquette : histoire

J’ai fait toute ma scolarité dans les locaux actuels du lycée. 

Je suis entré en 10ème ( = CE1) puis ai effectué l’équivalent du collège puis du lycée au même endroit soit 13 ans.

J’ai passé le bac en 1967, puis :

– Classes préparatoires au lycée Poincaré à Nancy,

– École d’agronomie Paris-Grignon et DEA de biochimie à Orsay,

– Professeur d’agronomie 3 ans au Rwanda puis 1 an à Madagascar,

– Chercheur à l’INRA au laboratoire d’agronomie de Colmar en 1977, 

– Thèse d’écologie en 1982,

– Responsable pendant 11 ans de cette équipe de recherche,

– Entre temps deux années sabbatiques en Ontario (1983 et 1991),

– Retraité depuis 2008.

Après avoir été pendant 10 ans président du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, je suis aujourd’hui maire de Lapoutroie et président de la communauté de communes de la vallée de Kaysersberg.

Mon pire souvenir :  lors d’une course avec des camarades de classe de 8éme (= CM1),  au lieu de m’arrêter sur un des piliers des arcades dans la cour du bas qui est en pente vers ces arcades, j’ai enfoncé mes deux bras dans la porte vitrée entre deux piliers : tendons coupés, plâtres pendant quelques semaines…

Mon meilleure souvenir : les cours de mathématiques de Mme M. (aujourd’hui centenaire) de la seconde à la terminale.

J’étais présent au Lycée Condorcet de 1998 à 2001 en classe de seconde, première et terminale, section sciences économiques et sociales. 

-J’ai par la suite suivi des études à l’Université de Franche-Comté. J’ai eu une licence d’histoire économique et sociale en 2004 puis j’ai eu le concours de professeur des écoles en 2005.

. J’ai enseigné un an à Roche lez Beaupré en Cm1 cm2 à la sortie de mon année de formation à l’institut de formation universitaire des maîtres. 

Depuis 2007, j’enseigne dans le quartier de la Petite Hollande à Montbéliard. Les 5 premières années dans une classe avec des élèves en situation de handicap puis finalement en Cm1 et Cm2 jusqu’à aujourd’hui. 

-Mes plus mauvais souvenirs au lycée ont tous trait aux heures de cours dans les matières scientifiques. J’étais déjà une cause perdue en arrivant au lycée et je n’ai jamais réussi à rectifier le tir…

-J’ai par contre d’excellents souvenirs des enseignements d’histoire géographie ou d’économie qui m’ont permis d’avoir une bien meilleure compréhension du monde, un socle me permettant encore aujourd’hui de me situer en tant que citoyen et ils ont développé une curiosité et une réflexion qui, j’espère, m’accompagnent encore aujourd’hui. 

J’ai aussi de très bons souvenirs de mes deux voyages scolaires en Espagne et aux États-Unis.

J’étais présent au Lycée Condorcet de 1964 à 1966 en classe de seconde, premièreet terminale, section scientifique. Le Lycée était en 1966 réservé aux garçons. Inutileen ces temps reculés de se déplacer en Iran pour trouver une telle situation.

• J’ai par la suite suivi des études à l’Université de Franche-Comté. J’ai soutenu une thèse d’état en 1975 en physique moléculaire.
  J’ai ensuite effectué une carrière d’enseignant-chercheur d’abord comme assistant et maître-assistant  puis comme professeur des Universités à partir de 1981.
  J’ai dirigé durant 13 années le laboratoire CNRS d’Astrophysique de Besançon puis une UMR pluridisciplinaire nommée « UTINAM » rassemblant Astrophysiciens, Physiciens moléculaires et chimistes.
  Je suis en retraite depuis 2018.

• Je n’ai pas de mauvais souvenirs de mes années Lycée,  mais ma mémoire est peut-être sélective.
  En revanche j’ai apprécié durant trois ans la qualité sans faille des enseignements de physique-chimie et de mathématiques qui m’ont été prodigués  et le dévouement des enseignants impliqués. Cela a constitué le socle pour réussir mes études supérieures.

En septembre 1967, après 6 années scolaires au lycée de jeunes filles de Belfort, je suis entrée au lycée de garçons où les filles étaient admises pour la terminale « mathélem ». Nous étions une petite dizaine réparties en deux classes.

J’étais en math1, avec Madame M. en maths (et sa fille Marianne qui tout comme moi avait une année d’avance, nées en 1951), Monsieur R. en Physique Chimie, Monsieur M. en sport (après Madame M. au lycée de filles), Monsieur R. en Allemand (idem pour son épouse), Monsieur B. en philo, dont le frère était chanoine à St Christophe, Monsieur D., génial et passionné en Histoire Géo, il me semble Monsieur B. en français, et je n’ai aucun souvenir du prof d’anglais , cours où un petit chahut était ordinaire…

Avec la famille M., nous avions monté une action caritative avec vente de gâteaux, dans le gymnase tout neuf où il était impératif de se déchausser…

Ce fût une année scolaire très heureuse et agréable, raccourcie par « les événements de mai 68 ». Nous avons passé le bac uniquement à l’oral, en une seule journée en juin. J’ai eu la mention Bien, ce qui m’a permis d’intégrer comme prévu une prépa AGRO à Paris, au Lycée Jean-Baptiste Say où j’ai essayé de faire honneur à Belfort.

Je suis donc devenue Ingénieur Agronome spécialisée en élevage comme je l’avais souhaité.

Mon année au Condorcet, (qui ne portait pas encore ce nom), est un très bon souvenir. Mes trois enfants y ont été élèves et y ont tous décroché leur bac. Ils ont aussi un bon souvenir de leurs année lycée.

En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrite au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous restée ?

J’ai commencé ma scolarité au lycée Condorcet en 1999. J’y suis restée pendant 4 ans jusqu’en 2003 dont une année passée en échange en Caroline du Nord aux États-Unis (2001-2002). J’ai préparé au lycée Condorcet un baccalauréat général et j’ai suivi la filière littéraire option arts plastiques. 

Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?

Après des études en philosophie, LLCE tchèque et histoire de l’art à Paris I et Paris IV (licence), j’ai également obtenu un master en relations internationales et diplomatie et en droit international. Je me suis orientée dans un premier temps vers l’enseignement (j’ai enseigné le français et la philosophie) pour ensuite travailler dans le domaine que je convoitais le plus: le journalisme. J’ai vécu de nombreuses années à l’étranger, principalement en Europe et en Israël. J’ai surtout travaillé en tant que journaliste pour la radio, pour la presse écrite et le secteur de l’audiovisuel ainsi que comme journaliste pour une chaîne de télévision internationale basée à Tel Aviv. Aujourd’hui je vis au Canada, je suis doctorante en droit international (je m’intéresse au droit international de l’environnement) et je continue à travailler dans la communication pour une ONG environnementale. 

Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir reste indéniablement les heures passées en salle d’arts plastiques, mais aussi la chance d’avoir pu rencontrer M. R. et M. P., deux enseignants qui m’ont permis de développer mon sens critique et m’ont appris à penser de manière non-conformiste.

Je garde également un très bon souvenir des cours de philosophie, qui étaient pour moi passionnants ! Ces matières ont eu une influence majeure sur mes choix académiques ultérieurs. Mon pire souvenir – même si je n’en ai que très peu – serait les cours de physique, une matière à laquelle je portais très peu d’intérêt à l’époque…