[Pétition] L’italien est en danger : à l’université et au concours…

Ciao a tutti,

En mai dernier, le blog s’était fait l’écho d’une pétition pour le maintien de l’italien à l’Université de Dijon. Cette dernière faisait partie des rares universités à délivrer une Licence et un Master d’italien. « Faisait » car depuis, l’annonce est tombée en septembre : la filière d’italien est arrêtée à l’Université de Dijon.

Il y a quelques jours, le nombre de postes offerts en 2018 aux concours de l’Education Nationale (Capes, Cafep-Capes, Agrégation, CAER-Agrégation, etc…) a été révélé. De manière générale, par rapport à 2017, ce sont 20% de postes en moins qui sont offerts (Capes 2017 : 1920 postes contre 1555 en 2018. Agrégation 2017 : 7315 postes contre 5833 en 2018). La réalité est pourtant la suivante : le pic de natalité des années 2000 a provoqué en 2016 l’arrivée de 43.000 nouveaux élèves dans le second degré, 50.000 en 2017 et entraînera l’arrivée de 17.000 nouveaux en 2018.

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Et l’italien, allora?

En 2017, 28 postes étaient offerts au Capes externe d’italien (35 en 2016), 4 postes au Cafep-Capes externe d’italien -privé- (5 en 2016). A l’agrégation externe d’italien, on comptait 10 postes en 2017 (12 en 2016).

En 2018, 19 postes seront offerts au Capes externe d’italien, 0 au Cafep-Capes externe d’italien (privé)! A l’agrégation externe d’italien, 8 postes seront offerts.

La tendance n’est donc pas réjouissante pour l’italien, comme pour les autres disciplines.

Face à cette situation, signons la pétition que vient de lancer la Société des italianistes de l’Enseignement supérieur pour demander l’augmentation du nombre de postes au Capes et à l’Agrégation 2018! (<clic!)

NR

[Pétition] « Sauvons l’italien à Dijon! » (et partout ailleurs en France)

Cher.e.s ou chers italianistes, cher.e.s admiratrices ou chers admirateurs de la langue de Dante et Pétrarque,

Chaque jour, des élèves italianistes et des professeurs passionnés contribuent au rayonnement de la plus belle langue du monde. Cependant, l’italien est souvent en sursis : des sections disparaissent de nos établissements, des formations ne sont plus dispensées faute d’élèves en nombre suffisant et la relève des futurs professeurs d’italien n’est plus assurée… L’argument principal est souvent le même : la rentabilité. L’Education ne doit en aucun cas se réduire à cela!

Une pétition vient d’être lancée pour défendre le maintien de l’italien à l’Université de Dijon : celle-ci fait partie des rares universités à délivrer un Master MEEF d’italien et une Licence LLCER d’italien. Mobilisons-nous et signons la pétition! (<clic!)

NR