Fondements du marketing

INTRODUCTION
L’entreprise est aujourd’hui confrontée à de multiples défis, le progrès technologique, notamment dans les télécommunications, a rapproché les hommes, contribuant à une globalisation des marchés. En même temps, l’écart entre, pays riches, et pauvres s’accroît plus que jamais, le succès dépend d’une bonne compréhension des besoins et attentes du marché, c’est pourquoi le marketing est devenu une réalité.
Le marketing est un ensemble d’actions ayant pour objet l’analyse du marché présent ou potentiel d’un bien ou d’un service et de mettre en œuvre les moyens permettant de satisfaire la demande ou, le cas échéant, de la stimuler ou de la susciter.
Le marketing trouve son origine dans l’existence des besoins et des désirs de l’être humain.
Étant donné que de nombreux produits peuvent correspondre à un même besoin, le choix du consommateur fait intervenir les notions de valeur, de coût et de satisfaction.
Aujourd’hui, toutes les entreprises se veulent « orientées vers le client » en comprenant que leur tâche ne consiste pas à gérer des produits mais des relations. Elles réalisent petit à petit que leur rôle ne s’arrête pas une fois la vente est effectuée mais qu’il faut entretenir est renforcer la fidélité en s’efforçant de maintenir la clientèle satisfaite.
Ainsi notre réfection sera encadrée autour de 5 principaux axes à savoir :
– les fondements du marketing (1ere partie)
– l’analyse du marché (2ème partie)
– l’élaboration de la stratégie marketing (3ème partie)
– la planification du marketing mixe (4ème partie)
– la mise en œuvre du marketing (5ème partie)
Partie 1: les fondements du marketing
SECTION I : les bases du marketing
I) les concepts clés du marketing
De nombreuses définitions du marketing ont été déjà proposées. Celle-ci a notre préférence :
le marketing est le mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont leurs besoins et désirs au moyen de la création et de l’échange de produits et autres entités de valeur pour autrui.
Cette définition repose sur quatre ensembles de concepts :
– les besoins et les désirs de la demande : un besoin naît d’un sentiment de manque ; un désir concerne un moyen privilégié de satisfaire un besoin (1 personne a besoin de manger et désire d’acheter certains produits soutenu par un pouvoir et un vouloir d’achats).
– Les produits : correspondent à toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir.
– La valeur, le coût et la satisfaction : la valeur d’un produit c’est sa capacité à satisfaire un ensemble de besoin, le coût est celui qu’on supporte pour satisfaire un besoin.
– Le marché : constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir.
II) le marketing management
Le marketing management consiste à planifier et mettre en œuvre l’élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d’une idée, d’un produit ou d’un service en vue d’un échange mutuellement satisfaisant pour les organisations comme les individus.
III) Les modes de gestion de l’échange
Le marketing management a été défini comme l’effort accompli en vue d’obtenir les échanges souhaités avec les marchés visés. Une question mérite alors d’être posée : « quelle philosophie sous-entend cet effort ? en particulier, quels poids respectifs doit-on accorder aux intérêts souvent dirigeants de l’entreprise, des consommateurs et de la société en général ? Qu’il soit ou non commercial, un organisme peut choisir entre cinq optiques dans la conduite de ses activités d’échange.
a- l’optique production
Cette optique suppose que le consommateur choisit les produits en fonction de leur prix et disponibilité. Le rôle prioritaire du gestionnaire est alors d’accroître la capacité de production et d’améliorer l’efficacité de la distribution.
b- l’optique produit
Elle repose sur l’idée que le consommateur préfère le produit qui offre les meilleures performances.
L’entreprise doit donc se consacrer en priorité à améliorer la qualité de sa production.
Le risque, dans une telle approche, est de tomber amoureux du produit que l’on fabrique au point de sous estimer les réactions du marché ou ne plus chercher à les comprendre.
c- l’optique vente
Elle présuppose que le consommateur n’achètera pas de lui même suffisamment à l’entreprise à moins que celle-ci ne consacre beaucoup d’efforts à stimuler l’intérêt pour le produit.
Ici l’entreprise vend ce qu’elle produit plutôt que de produire ce qu’elle peut vendre. Il y a ici le risque de détruire le marché, le vendeur ne trouvera pas de clients qui lui feront confiance.
d- l’optique marketing
Elle considère que la tâche primordiale de l’entreprise est de déterminer les besoins et désirs des marchés visés et de produire les satisfactions désirées de façon rentable, car plus efficace que la concurrence.
IV) L’extension récente du marketing
Le marketing est devenu un domaine d’intérêt croissant pour toutes sortes d’organismes, à but lucratif ou non ; dans les pays industriels comme dans ceux du tiers monde.
Le marketing s’est d’abord implanté dans le secteur de la grande consommation (ex : coca-cola, Danone….) puis il s’est étendu au secteur des biens durables (Renault, Thomson…) et enfin des biens industriels (IBM…). Aussi de nos jours le marketing attire de plus en plus l’attention d’institutions telles qu’écoles, hôpitaux, centre culturels…
V) Satisfaire le client à travers la qualité, le service et la valeur
Les clients recherchent la plus grande valeur possible. L’entreprise doit donc identifier les déterminants de cette valeur. La valeur délivrée au client correspond à la différence entre la valeur totale perçue et l’ensemble des coûts. L’entreprise qui souffre d’un déficit de valeur doit donc soit améliorer son offre (produits, services, image, personnel), soit en réduire le coût (prix, mode de distribution, service après-vente).
La satisfaction d’un acheteur résulte d’un jugement selon lequel les performances de l’entreprise atteignent et vont même au-delà des attentes. Un client satisfait reste fidèle plus longtemps, achète davantage, se détermine moins à partir des prix et s’exprime favorablement sur l’entreprise.
Pourtant, l’entreprise ne doit pas chercher à satisfaire le client à tout prix. Elle doit également se préoccuper des autres parties prenantes à l’échange : le personnel, les distributeurs, les fournisseurs et, bien sûr, les actionnaires.
Une société efficace acquiert une grande maîtrise dans chacun des quatre domaines-clés affectant sa performance : le management de l’innovation, le contrôle des stocks, la gestion de la trésorerie, et le service-client. Pour y parvenir, elle doit constituer puis gérer un réseau de coopération avec toutes les parties impliquées dans la chaîne de fabrication et de commercialisation. Aujourd’hui, la concurrence n’est plus entre les entreprises mais entre leurs réseaux.
La perte des clients rentables affecte grandement les résultats d’une firme. Conquérir un prospect coûte cinq fois plus cher que fidéliser un client actuel. Une fidélisation efficace passe par un marketing de la relation.
Toute entreprise doit décider de l’amplitude et du niveau de son marketing relationnel, depuis la simple vente jusqu’au partenariat. Les solutions choisies dépendent de la valeur à long terme d’un client ainsi que des coûts consentis pour le satisfaire.
On considère aujourd’hui la qualité totale comme une pièce maîtresse de la satisfaction de la clientèle et de la rentabilité de l’entreprise. Il s’ensuit que de nombreuses entreprises poursuivent aujourd’hui un programme de « Qualité Totale » que l’on peut définir comme « un effort entrepris au niveau de l’ensemble de l’entreprise pour sans cesse améliorer produits, services, et procédures ». pour matérialiser les progrès accomplis, plusieurs pays ont créé des prix et des récompenses. A côté du Deming Prize japonais et du Malcom Balgrige National Quality Award américain, l’Europe a ainsi mis en place, en 1993, le prix européen de la qualité décerné par la Fondation Européenne pour la qualité en Management et par l’Organisation Européenne de la Qualité. Les critères pris en compte sont : le leadership, la gestion des ressources humaines, la politique et la stratégie, les ressources, les procédures, la satisfaction du personnel, la satisfaction de la clientèle, l’impact social et les résultats. C’est également en Europe qu’ont été mises en place les normes ISO 9000 qui fournissent un cadre de référence pour la détermination de la qualité des produits et services vendus. La certification ISO 9000 s’obtient à l’issue d’un audit de qualité effectué tous les six mois par un auditeur agrée par l’Organisation des Standards Internationaux. Celle-ci doit comprendre comment le client définit et perçoit la qualité. Il faut alors s’efforcer d’offrir un niveau de qualité supérieur à la concurrence. Cela suppose un programme de mobilisation du personnel et des mécanismes de mesure et récompense explicites.
Le marketing a un rôle essentiel à jouer dans cette recherche permanente de la qualité. Il doit, d’une part, participer à l’élaboration de la politique globale de qualité de l’entreprise et, d’autre part, garantir la qualité du marketing ce qui nécessite une étroite collaboration avec tous les autres départements.
VI) Conquérir le marché grâce à la planification
La planification stratégique a pour but de mettre en phase les objectifs, ressources et compétences d’une entreprise avec les opportunités offertes sur le marché. Elle s’effectue au quadruple niveau de l’entreprise, de la division, du domaine d’activité et du produit.
Les sociétés performantes s’efforcent d’aller au-delà des attentes de leurs actionnaires, employés et clients, en élaborant une culture interne propre à engendrer le succès.
Le plan marketing est l’une des matérialisations les plus visibles du développement du marketing dans l’entreprise. Un plan marketing traduit la stratégie choisie pour atteindre les objectifs que l’on s’est fixés pour un couple produit/marché donné. Cette stratégie est élaborée en quatre temps. Il faut : 1)-analyser les opportunités 2)- Choisir la stratégie 3)- La traduire sous forme de plan d’action 4)- Mettre en œuvre et contrôler ce plan.

Les normes comptables IAS

Une norme IAS, qu’est ce que c’est ?

Il est important de bien comprendre qu’en comptabilité, on a deux notions différentes : d’une part les comptes sociaux, légaux, qui doivent correspondre à la législation fiscale du pays dont relève une société, et d’autre part les comptes au sens de la consolidation d’un groupe, qui sont publiés pour l’information des investisseurs.

Autant la comptabilité marocaine ne change pas, autant pour les groupes, depuis longtemps déjà, il existe des normes pour la consolidation. Les plus connues sont L’US-GAAP et L’IAS, les premières  sont d’origine américaine alors que les secondes sont d’origine européenne. La présentation des résultats des sociétés cotées aux USA se fait obligatoirement selon ces normes.

Les IAS sont un ensemble de normes comptables européennes, qui ont été faites dans le même but que les US-GAAP. Elles sont encore en cours d’évaluation, et elles tendent à converger vers les normes américaines. Les résultats financiers de l’entreprise en normes IAS peuvent être très différents des résultats fiscaux. Pour la présentation de ces résultats, on parle de normes IFRS.

Les  IAS se présentent sous la forme d’une série de normes numérotées (IAS1. IAS2, IAS3 …..IAS41) qui ont pour but d’uniformiser les principes comptables utilisés, afin de fournir aux investisseurs des informations plus claires et plus comparables.

Qui est concerné par ces normes ?

Les entreprises cotées en Europe et leurs filiales dans tous les pays devront présenter leurs comptes consolidés pour les exercices couverts à partir du 1er janvier 2005 (avec un retraitement des données de 2004 pour permettre la comparaison). Mais il est probable qu’à plus long terme toutes les entreprises seront concernées, ce d’autant plus que les normes comptables nationales de chaque pays européen ou non européen ayant de fortes relations économiques ou financières avec l’Europe vont finir par converger vers le référentiel IAS.

Ce qui va changer lors de l’application de ces normes

Dans le cadre de ces normes, on comptabilise différemment, un certain nombre d’opérations (sans pour autant modifier la comptabilisation légale et fiscale du pays).  Ce sont donc surtout les pratiques comptables qui vont changer (comptabilisation des opérations de fusion acquisition, du traitement des immobilisations, des risques de change, des provisions…), soit par des imputations, soit par des jeux d’écritures différents. La gestion des immobilisations est par ailleurs très touchée : Elle nécessite un dédoublement de toutes les règles d’amortissement.

Extrait de « Vers une harmonisation comptable: du CGNC aux normes IAS/IFRS ».
Mémoire de fin de formation ENS-Marrakech 2006.
Élaboré par l’enseignant et cher ami : DOURD Boubaker.

Exercices d’application (Série 1) / 1SEG

Exercice 1

Le problème économique

Les agents économiques ont des objectifs (manger, se vêtir, se distraire, se cultiver, etc.) que l’économie appelle des besoins mais ils disposent surtout de moyens limités (les revenus pour un ménage, le budget pour l’Etat, les recettes pour une entreprise) pour les satisfaire. Si tous les biens désirés existaient en quantité limitée dans la nature, il serait inutile de s’interroger sur la façon de choisir tel bien plutôt que tel autre. L’idée de rareté est donc fondamentale pour définir l’activité économique ; c’est parce que les biens sont rares que la science économique existe. […]

L’économie est donc la science des choix. Elle étudie la façon dont s’effectuent les choix des agents économiques. La définition précise aussi que les choix se font de manière optimale, ce qui signifie que les agents économiques font des calculs afin d’obtenir le maximum de satisfaction pour le minimum d’effort ou le minimum de ressources utilisées. Les agents économiques sont donc des êtres de calcul, des êtres rationnels.

Jean-Yves Capul et Olivier Garnier,

 Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, coll. Initial, Hatier, 1998.

Consignes :

1. Expliquez les expressions soulignées dans le document.

2. Quelle relation existe-t-il entre rareté et science économique ?

3. Quel est le problème économique fondamental ?

4. Que signifie l’expression «les agents économiques sont des êtres rationnels » ?

Exercice  2

L’homme, agent économique

Pour réduire l’écart existant entre les besoins illimités des hommes et les moyens limités de les satisfaire, les sujets économiques ne restent pas passifs, ils agissent en procédant notamment à des actes de production, de consommation et d’échange : ce sont des « agents économiques ».

Afin d’obtenir, à partir des ressources rares dont ils disposent, le maximum de satisfaction avec le minimum de coût, les sujets économiques sont amenés à procéder à des choix. Ainsi, par exemple, l’individu doit décider quels biens il peut consommer en fonction du revenu dont il dispose ; de même les producteurs doivent déterminer la nature et la quantité des biens à fabriquer et décider des moyens à mettre en œuvre pour les obtenir. A cet égard, le choix entre la production de biens de consommation finale et celle de biens de production constitue une décision économique particulièrement importante.

M. Bialès, R. Goffin, Economie générale, foucher

Consignes :

1. Le premier paragraphe évoque l’activité des agents économiques. Relevez les expressions utilisées à ce sujet.

2. Proposez deux synonymes d’agent économique.

3. Pourquoi les agents économiques sont-ils amenés à faire des choix ? font-ils les mêmes choix ?

Exercice 3

Qu’est-ce qu’un bien ?

L’activité économique a pour fin la satisfaction des besoins humains, c’est-à-dire l’ensemble des désirs qui peuvent animer les hommes depuis les besoins alimentaires (manger, boire) jusqu’aux désirs de divertissement et d’éducation. Les besoins n’intéressent l’économie que dans la mesure où ils sont satisfaits par des biens économiques, c’est-à-dire par des éléments naturels rares ou par des productions de l’homme. Certains biens sont dits libres, ils n’appartiennent pas au champ d’analyse de l’économie car ils sont si abondants qu’aucun effort n’est nécessaire pour en bénéficier (air, soleil). Outre les biens naturels rares (gibier, sites pittoresques) ; il existe surtout des biens produits par les hommes. Les biens sont créés par des actes de production qui consistent à combiner les ressources économiques ou facteurs de production (ressources naturelles, facteur travail et facteur capital). Les facteurs de production étant rares, les biens économiques le sont aussi.

D. Flouzat, Economie contemporaine, Tome 1, PUF 1997

Consignes :

1. Quel est l’élément qui caractérise tout bien ?

2. Comment peut-on distinguer les biens économiques des biens non économiques ?

3. Quelles sont les deux catégories de biens économiques distinguées par l’auteur ?

4. En partant de ce document, proposez une définition concise de la science économique.

Exercice 4

Travail à faire : Aujourd’hui, je suis allé au centre-ville avec mes parents.

Nous nous sommes rendus dans plusieurs magasins. Dans le tableau ci-dessous voici les achats que nous avons effectués.

Indique à l’aide d’une croix s’il s’agit d’un bien ou d’un service :

Produits

Bien

Service

Un flacon de parfum    
Une revue scientifique    
Un ordinateur portable    
Une paire de rollers    
Une consultation chez le médecin    
Un téléphone portable    
Une communication téléphonique    
Une lampe de bureau    
Un CD de musique berbère    
Un trajet en taxi    
Une bouteille de Coca-cola    
Une paire de Nike    
Une séance de cinéma    
Une coupe de cheveux chez le coiffeur    
Des courses de produits alimentaires (légumes, viande, poisson…)    

Le fonds de commerce

                                                  III.  Le fonds de commerce 

A.  La composition du fonds de commerce et sa protection juridique 

1.  La composition du fonds de commerce.

a)   Les éléments incorporels 

  •       La clientèle et l’achalandage

La clientèle est l’ensemble des personnes qui ont l’habitude de fréquenter le fonds de commerce (les clientes habituels d’une épicerie locale, par exemple).

L’achalandage se distingue de la clientèle proprement dite ; ce sont les clients de passage qui sont attirés par un emplacement favorable mais n’effectuant que des achats occasionnels (les consommateurs d’un restaurant sur l’autoroute).

  •       Le nom commercial

C’est l’appellation sous laquelle le commerçant, personne physique ou morale, exerce le commerce. (Ex : Maroc télécom)

  •       L’enseigne

C’est le signe extérieur qui permet d’individualiser le commerce. Elle peut être :

– Un emblème figuratif ;

– Une dénomination de fantaisie ;

– Un nom de personne.

  •       Les monopoles d’exploitation

Ce sont les droits de propriété industrielle (marques, brevets, dessin et modèles) souvent présents dans le fonds de commerce et les droits de propriété littéraire et artistique.

o Les marques

Ce sont des signes distinctifs des produits ou services d’une entreprise déterminée.

o Les brevets d’invention

Ce sont des titres de propriété industrielle délivrés par l’OMPIC, Ils confèrent à leurs titulaires un monopole d’exploitation.

o Les dessins et modèles

Les dessins et modèles sont des créations de la mode aux formes des emballages en passent par les objets industriels.

o Les droits de propriété littéraire et artistique  

Il s’agit essentiellement des droits d’auteur, des logiciels et des tableaux artistiques.

  •       Le droit au bail

Le plus souvent, le commerçant n’est pas propriétaire du local où il exerce son commerce. Il occupe celui-ci en exécution d’un contrat de bail. La loi confère au propriétaire du F.C un droit au bail, c’est-à-dire au renouvellement du bail ou à défaut une indemnité de la part du bailleur si ce dernier veut lui donner congé.

b)   Les éléments corporels

Il s’agit du matériel et outillage et les marchandises.

2/ La protection du fonds de commerce

a)  Contre la concurrence déloyale

Elle émane d’un commerçant  qui – de mauvaise foi – détourne la clientèle du fonds en utilisant des manœuvres déloyales : user de la similitude dans le nom, par exemple.

Le commerçant fautif est condamné à payer des dommages et intérêts ou à une peine d’emprisonnement.

b)  Contre le bailleur des locaux

A l’expiration du bail, le locataire peut demander le renouvellement de son bail ; à défaut il recevra une indemnité représentant le dommage que lui fait subir l’éviction.

B.     Les opérations effectuées sur le fonds de commerce

1)   La vente d’un fonds de commerce

La vente ou cession du fons de commerce peut porter, selon les cas, sur tout ou partie des éléments qui composent le fonds de commerce. Toutefois l’achalandage et la clientèle formant les éléments essentiels doivent toujours être compris dans une vente du fonds de commerce.

L’acte de vente doit être constaté par un écrit authentique ou sous-seing privé. Un extrait de l’acte doit être publié au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales.

a)  Les obligations des parties

Le vendeur L’acheteur
–     Mettre à la disposition de l’acheteur le fonds de commerce ;-     Garantir l’acheteur contre les fraudes ;-     Ne pas concurrencer son acheteur. –     Payer le vendeur ;-     Effectuer une publicité pour informer les  créanciers du vendeur.

b) La protection des parties

i/ La protection du vendeur

En cas de vente à crédit, la loi protège le vendeur des risques de non recouvrement de sa créance en lui accordant des privilèges et une action résolutoire.

  • Les privilèges

On distingue :

– le droit de préférence : le vendeur impayé peut se faire rembourser avant les autres créanciers, il suffit de le faire inscrire dans un délai de 15  jours.

– le droit de suite : ce droit lui permet de saisir et faire vendre le fonds

  • L’action résolutoire

La vente étant un contrat synallagmatique, le vendeur impayé peut demander la résolution de la vente et reprendre la propriété de son fonds.

ii/La protection de l’acheteur

–   Le droit d’annuler le contrat d’achat : si le vendeur n’a pas exécuté les mentions figurant dans l’acte de commerce, l’acheteur peut demander la nullité du contrat pour cause de dol.

–  L’acheteur est protégé contre la concurrence déloyale faite par le vendeur.

2)   Le nantissement

Pour garantir une dette, un emprunt auprès d’un établissement financier, le propriétaire du fonds de commerce peut le donner en gage au créancier.

Le nantissement peut porter sur toutes les composantes du fonds de commerce à l’exception des marchandises.

En cas d’insolvabilité du débiteur, le créancier peut exercer ses privilèges à savoir le droit de préférence et le droit de suite.

Partie 2: Eléments du droit commercial

        I. Le commerçant 

Définition.

Le commerçant est une personne qui exerce des actes de commerce, à titre de profession habituelle, en son nom et pour son compte.

A.  Conditions requises pour la qualité du commerçant

1.  Les conditions liées à la personne

a)      La capacité commerciale

La capacité qui est la condition de la qualité du commerçant est la capacité d’exercice.

Toute personne âgée de 18 ans est majeure, et peut devenir commerçant.

Les mineurs et les majeures incapables ne peuvent pas devenir commerçants.

b)      Les interdictions

  • Les déchéances

Pour assainir la profession commerciale et assurer un minimum de moralité, le législateur interdit le commerce aux personnes qui ont encouru certaines condamnations.

  • Les incompatibilités 

L’incompatibilité est l’interdiction faite à certaines personnes d’exercer le commerce en raison de leur profession (avocat, notaire,…)

  •  Les commerces soumis à autorisation administrative.

C’est le cas des assurances, des banques, des transports publics…

2.  Les conditions liées à l’activité 

  • Les actes de commerce par nature 

Ces actes permettent l’identification des commerçants. Ils sont évoqués dans les articles 6 et 7 du code de commerce.

  • Les actes de commerce par la forme 

Ils constituent des actes de commerce, même lorsqu’ils sont faits à titre isolé par des non commerçants.

Exemples :

– La lettre de change ; 

– Le billet à ordre  signé par un non commerçant lorsqu’il résulte d’une transaction commerciale ;

– Les actes faits par les sociétés commerciales.

  • Les actes de commerce par accessoire

Tout acte ou fait accompli par un commerçant dans l’exercice de son commerce est présumé commercial.

Exemple : l’achat d’une machine effectué par un commerçant pour les besoins de son commerce.

  • Les actes de commerce mixtes 

Lorsqu’un commerçant conclut un acte avec un non commerçant, cet acte est commercial pour lui  et civil pour le non commerçant : c’est un acte mixte.

Définition : Acte de commerce : Acte soumis aux règles du droit commercial en raison de sa nature, de sa forme ou de la qualité de commerçant de son auteur.

B.  Obligations du commerçant

1.  Immatriculation au registre de commerce

Tout commerçant est obligé de s’inscrire au registre de commerce .celui-ci est constitué par des registres locaux (institués auprès de chaque tribunal de commerce) et un registre central (tenu à l’office de la propriété industrielle) cette inscription lui confère la qualité du commerçant.

Après l’immatriculation, le commerçant reçoit un numéro d’immatriculation qui droit être figurer sur tous les papiers commerciaux.

Tout changement ou modification se rapportant aux faits dont l’inscription est obligatoire doit être mentionné dans le registre.

Pour les sociétés commerciales, elles sont tenues de procéder à une publicité parallèle au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales à l’occasion de leur constitution.

2.  Tenue des livres de commerce 

La loi 9-88 relative aux obligations comptables impose aux commerçants de tenir une comptabilité conforme au CGNC. Cette loi définit 3 sortes de livres comptables :

  • Le livre journal ;
  • Le livre d’inventaire ;
  • Le grand livre.

Les correspondances commerciales reçues et les copies de lettres envoyées doivent être classées et conservées pondant dix ans à compter de leur date. (Code de commerce, article 26).

3.  Ouverture d’un compte 

Les commerçants sont obligés d’ouvrir, pour les besoins de leur commerce, un compte bancaire au postal.

4.  Les autres obligations 

  • Le paiement des impôts ;
  • Le respect de la législation du travail.

Devoir à domicile n° 1, semestre 2. A.S: 2010/2011

A partir des documents présentés ci-dessous, concernant l’économie marocaine, mobilisez vos connaissances et capacités en politiques économiques, inflation, monnaie et financement de l’activité économique pour répondre aux questions suivantes.

1. commenter l’évolution de l’indice des prix à la consommation.

2.  Evaluer et expliquer (calcul et causes) l’inflation au Maroc en 2009.    

3.  Relever les hypothèses de la loi de finances 2009.  

4.  Apprécier la structure des dépenses et des recettes de l’Etat en 2009.  

5.  Le budget de l’Etat présente-t-il un déficit ou un excédent ? Justifier votre réponse.  

6.  En cas de déficit, comment le trésor peut-il le financer ? Préciser votre réponse.  

7.  Relever du document 7 les instruments de la politique monétaire.  

 Dossier documentaire       

Document 1

Inflation

Après avoir atteint 3,7% en 2008, l’inflation mesurée par la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC) a sensiblement reculé, pour s’établir à 1,0% en 2009, en deçà de la moyenne de 1,9% observée sur la période 1997-2008. L’inflation sous-jacente, qui exclut les produits alimentaires volatils et les produits réglementés, est revenue de 4,5% à 0,7%, soit le niveau le plus bas observé durant les vingt dernières années.

La décrue de l’inflation est liée principalement au repli des cours des matières premières à l’échelle internationale et au reflux des tensions de la demande émanant des pays partenaires.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2009

 Document 2

L’indice des prix à la consommation

L’indice des prix à la consommation a enregistré une augmentation de 1% au lieu de 3,7% une année auparavant. Le ralentissement de l’inflation est lié au recul des cours internationaux des matières premières, en particulier ceux des produits alimentaires de base dont la transmission aux prix à la consommation a été largement favorisée par la modération des pressions provenant de la demande. Dans ces conditions, l’atténuation des tensions inflationnistes s’est reflétée davantage au niveau de l’évolution de l’inflation sous-jacente, revenue de 4,5% à 0,7%.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2009

Document 3

La loi de finances 2009

La loi de finances pour l’année 2009 a été élaborée sur la base d’un taux de croissance réelle de 5,8%, d’un taux d’inflation de 2,9%, d’un cours du pétrole brut de 100 dollars le baril et d’une parité de l’euro contre dollar US de 1,4. Le déficit budgétaire, compte non tenu des recettes de privatisation, devait se situer à 3,3% du PIB, au lieu de 3,5% dans la loi de finances 2008, avec des recettes ordinaires et des dépenses globales prévues en hausse respectivement de 22,1% et de 20,2%.

La progression des dépenses globales devait résulter de l’augmentation des charges de compensation et des montants liés à l’équipement. En effet, les prévisions des cours du pétrole et des céréales sur les marchés internationaux laissaient indiquer une progression de 87,8% des dépenses de compensation, tandis que l’équipement s’inscrit en accroissement de 19,3%, parallèlement à la poursuite des grands projets d’infrastructure routière et ferroviaire, ainsi que dans le domaine de l’hydraulique. Pour leur part, les charges au titre du personnel étaient inscrites en hausse de 12,9%.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2009

Document 4

La politique monétaire

La politique monétaire a été menée, en 2009, dans un contexte caractérisé par une intensification des effets de la crise mondiale sur l’économie nationale, particulièrement au cours du premier semestre. Conjugué à l’atonie de la demande globale, le repli des prix internationaux des matières premières et de l’inflation dans les pays partenaires a eu un impact important sur l’évolution de l’inflation au Maroc. Ainsi, après avoir atteint 3,7% en 2008, l’inflation s’est établie cette année à 1%. Pour sa part, l’inflation sous-jacente est revenue de 4,5% en 2008 à 0,7%, son niveau le plus bas depuis vingt ans. Le net reflux ainsi observé de l’inflation et la modération des risques inflationnistes à moyen terme ont constitué les principaux déterminants des décisions de politique monétaire en 2009. Dans ces conditions, le Conseil de la Banque a réduit son taux directeur de 25 points de base, lors de sa réunion du mois de mars, et l’a maintenu inchangé pendant le reste de l’année.

Entamé en décembre 2007, le processus de réduction progressive du ratio de la réserve obligatoire s’est poursuivi cette année. En effet, notant l’ampleur et le caractère durable du besoin de liquidité sur le marché monétaire, et compte tenu des prévisions des facteurs autonomes de liquidité, le Conseil a réduit à plusieurs reprises le taux de la réserve monétaire, le ramenant à 12%, à 10%, puis à 8% à compter du 1er octobre 2009.

Sur le plan opérationnel, Bank Al-Maghrib a poursuivi sa politique de régulation du marché monétaire, principalement à travers l’injection de liquidités par les avances à 7 jours sur appel d’offres, visant ainsi à maintenir le taux interbancaire à un niveau proche du taux directeur.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2009.

Bon courage

Questionnaire

Bonjour,

Dans le cadre d’un projet de création d’une activité de services à domicile, nous vous remercions par avance de bien vouloir compléter sincèrement ce questionnaire. Nous vous assurons le complet anonymat.

Fiche signalétique

§    Adresse :

§    Nombre des membres du ménage :

§    Profession :

·     Père :

·     Mère :

§    Nature de la résidence :

?     Villa

?     Appartement

?     Maison individuelle

?     Autres, à préciser :

§    La surface de la maison (y compris les étages) : ……………

 

 

Q.1/ Comment faites-vous le ménage ?

?     Par vous-même

?     Par une femme de ménage

?     Autres réponses, à préciser :

 

 

Q.2/ Si vous faites appel à une femme de ménage, vous en êtes ?

?     Tout à fait satisfait

?     Plutôt satisfait

?     Pas satisfait

?     Pas du tout satisfait

 

 

Q.3/ Si vous faites appel à une femme de ménage, combien de fois vous le faites par mois ?

?     1 fois par mois

?     2 fois par mois

?     3 fois par mois

?     4 fois par mois

?     Plus de 4 fois

 

 

Q.4/ Comment optez-vous pour laver et repasser votre linge ?

?     Par vous-même

?     Par une blanchisserie

?     Par une femme de ménage

?     Autres, à préciser :

 

Q.5/ Combien de fois par semaine faites-vous l’entretien de votre linge ?

?     1 fois par semaine

?     2 fois par semaine

?     Plus de 2 fois

 

Q.6/ Durant vos absences (congés, week-ends), faites-vous appel à quelqu’un pour :

§    Arroser vos plantes

?     Oui

?     Non

§    Relever votre courrier

?     Oui

?     Non

 

Q.7/ Seriez-vous intéressé par ce service ?

?     Oui

?     Oui, à certaines conditions : lesquelles :

?     Non

 

Q.8/ Seriez-vous intéressé par un service qui consisterait à récupérer à votre domicile votre linge et vous le ramener propre dans les 6 heures à votre domicile ?

?     Oui

?     Oui, à certaines conditions : lesquelles :

?     Non

 

Q.9/ Si oui, à quelle fréquence pensez-vous faire appel à ce service ?

?     1 fois par mois

?     1 fois tous les 15 jours

?     1 fois par semaine

?     2 fois par semaine

?     Autres réponses :

 

Q.10/ Seriez-vous intéressé pour une aide au ménage ?

Mohamed OUBEJJA

TD 3:La fonction financière

       La fonction financière

Exercice 1

Mobilo est une entreprise spécialisée dans la vente d’eaux minérales. La direction générale de cette firme vous fait appel pour analyser sa situation économique et financière. Elle met à votre disposition son Bilan synthétique et son compte de résultat simplifié.

Bilan synthétique (en milliers de dh). Exercice 2008

Actif

Montant

Passif

Montant

TerrainsConstructionsMatériel

Stocks

Clients

Disponibilités

1 500

3 000

12 000

15 000

13 000

500

CapitalRéservesEmprunt

Fournisseurs

Autres dettes

Concours bancaires

20 000

5 000

7 000

11 000

1 000

1 000

Total

45 000

Total

45 000

 Compte de résultat simplifié. Exercice 2008

Eléments (en milliers de dh)

Montant

Ventes de marchandisesPrix de revient des marchandises venduesFrais de personnel

Dépenses de marketing

Frais de recherche

Autres charges

Dotations aux amortissements

Frais financiers

Résultat avant impôt

Impôt sur le résultat

80 000

27 000

23 000

8 000

1 500

12 000

1 000

1 000

6 500

1950

Résultat net     

4 550

 

Consignes :

•1.   Pourquoi peut-on affirmer que la fonction financière est au carrefour de toutes les autres fonctions ?

•2.   Quelle est la différence entre un bilan et un compte de résultat ?

•3.   Calculez le ratio de solvabilité à court terme. L’entreprise Mobilo est-elle solvable ? Pourquoi ?

•4.   Calculez le ratio d’autonomie financière. Interprétez le résultat.

•5.   Calculez le besoin en fonds de roulement (BFR) et le fonds de roulement net global (FRNG).

•6.   Comparez le BFR et le FRNG. Que constatez-vous ?

•7.   Calculez la trésorerie nette. Que signifie le résultat obtenu ?

•8.   Proposez trois moyens de financement que l’entreprise Mobilo peut utiliser pour palier au déséquilibre de sa trésorerie.

•9.   Mobilo souhaite pour l’année 2009 réduire son BFR. Quelles sont vos recommandations ?

•10.  Les actionnaires de l’entreprise Mobilo n’ont pas de connaissances en gestion financière. S’ils font appel à vos services, quel serait l’indicateur que vous leur proposerez ? Calculez cet indicateur.

•11.  Déterminez et interprétez le ratio de rentabilité économique et celui de rentabilité commerciale.

Exercice 2

Les investissements de Coca-Cola

Nord Africa Bottling Company, NABC, partenaire et embouteilleur de The Coca-Cola Export Corporation au Maroc, s’est vu décerner le «Trophée de l’investissement industriel». C’était à l’occasion de la XIIe remise des Trophées de la Chambre espagnole de commerce, d’industrie et de navigation de Casablanca. […]

C’est d’ailleurs pour ses efforts d’investissements en matière de développement et la mise à niveau industrielle, de production, de développement et d’amélioration des process que l’entreprise a été primée. En effet, NABC a engagé un investissement estimé à 2 milliards de DH en acquisition, mise à niveau des unités industrielles et investissement de développement marché. Il consiste principalement en la réalisation d’une station de traitement d’eaux usées à Marrakech. L’entreprise consacre aussi chaque année depuis 2003 une enveloppe de 300 millions de DH pour faire face aux besoins d’exploitation et développement du marché: emballages, industriel, Frigos, logistique.

Les principales réalisations de l’entreprise depuis son implantation concernent notamment la restructuration de l’outil industriel avec l’acquisition de nouvelles technologies pour l’extension de nos capacités, la mise à niveau des lignes existantes, une amélioration des conditions de travail, de la qualité des produits et de la productivité des usines. Autre réalisation importante: la certification de l’ensemble des unités industrielles. NABC, qui emploie 3.200 employés, réalise un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de DH. C’est une filiale de la holding ECCBC (Equatorial Coca-Cola Bottling Company) qui est présente au Maroc depuis novembre 2002 et qui appartient à hauteur de 30% à The Coca-Cola Company et 70% à l’espagnol Cobega. Equatorial a regroupé l’ensemble de ses activités dans le pays par la création de NABC en 2004. Au Maroc, elle commence par se positionner en novembre 2002, date d’acquisition des concessions de Fès et Marrakech. Elle a renforcé sa présence au Maroc par l’acquisition de la Société centrale des boissons gazeuses (SCBG). NABC contrôle désormais 70% de l’activité embouteillage Coca-Cola au Maroc. Les territoires Tanger et Oujda sont gérés par Atlas Bottling Company (ABC) du groupe Zniber, et les territoires Agadir et Sud, sont eux, gérés par la Société des boissons gazeuses du Sud (SBGS) du groupe Belhassan.

Source : L’économiste, 25/12/2008

Consignes :

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans le document.

•2.   Quels sont les investissements réalisés par NABC ?

•3.   Classez les investissements réalisés selon leur objectif.

•4.   Proposez deux modes de financement que NABC peut utiliser. Comparez les deux moyens.

Exercice 3

Clients : La gestion se professionnalise

Avec près de 400 millions d’euros de factures émises par mois, le premier groupe européen de produits semi-finis en cuivre, KME, est un client de poids de l’affacturage. L’italien, qui a repris en France Tréfimétaux, a confié la totalité de ses factures à un prestataire. Un choix audacieux, les industriels n’externalisant généralement que moins de 80 % de leurs encours. Mais l’Italie est le pays européen où l’affacturage est historiquement le plus développé. KME a étendu la pratique à toutes ses filiales pour l’encaissement d’environ 3,7 milliards d’euros en 2007.

Autre option osée, il a choisi un seul prestataire pour l’ensemble du groupe, le français GE Factofrance. « Avoir un prestataire unique présente un risque. Mais revient aussi à n’avoir qu’une contrepartie et une seule procédure harmonisée », précise Italo Romano, le directeur général de KME, depuis le siège du groupe à Florence, où se situe aussi l’unique centre de service client du géant européen.

Au-delà de la gestion des flux, l’italien a surtout vu dans l’affacturage un moyen de réguler dans sa trésorerie les effets de la grosse fluctuation du cuivre. Le cours du métal rouge avoisine désormais les 5500 euros la tonne. Grâce à l’affacturage, KME répercute la totalité de son risque matière première sur le client. Tous les jours, il assure l’équilibre entre quantités achetées et vendues. « Nous payons notre matière première au comptant ou au mieux à 30 jours et nous ne sommes payés par nos clients qu’à 90, 60 ou 80 jours. » Un solde de 90 à 100 jours qui mettrait à mal la trésorerie de l’entreprise. « Le factoring nous apporte aussi une analyse du risque, de notre marché et nous permet d’économiser en frais financiers », ajoute Italo Romano, qui se consacre ainsi à l’optimisation du stock en interne.
KME n’est pas la seule société à suivre de près sa trésorerie. La gestion du poste client se professionnalise dans un nombre croissance d’entreprises. A l’image de l’affacturage, le recours à l’externalisation pour le recouvrement des factures enregistre lui aussi une forte progression.

Source : L’usine nouvelle, 22 Mai 2008

Consignes :

•1.   Identifiez le besoin financé par  l’entreprise KME.

•2.   Par quel moyen l’a-t-elle financé ?

•3.   Quels sont les avantages de ce moyen de financement pour KME ?

•4.   Ce moyen de financement peut-il avoir des limites pour KME ? Justifiez votre réponse.

•5.   Quels sont les services proposés par un factor.

Exercice 4

Un recycleur de zinc s’implante à Genlis

Avant la fin de l’année 2009, la société Genlis Métal, du nom de cette commune de Côte-d’Or qui l’accueille, démarrera son activité de recyclage de chutes neuves de zinc, issues de fonderies sous pression.

Créée en avril 2008 par trois Belges, l’entreprise investit plus de 2,5 millions d’euros dans cette implantation, dont 700 000 euros d’équipements : fours, chaîne de lingotière, spectromètre… La future unité, en cours de construction via un crédit-bail, disposera de 2 424 mètres carrés d’ateliers sur un terrain de 12 868 mètres carrés et devrait générer dans les trois ans la création de 23 emplois.

Le conseil régional de Bourgogne soutient financièrement l’entreprise en lui octroyant 459 400 euros d’aides directes et indirectes, dont 200 000 euros au titre du Feder (UE), ainsi qu’un prêt de 100 000 euros, remboursable sur 7 ans avec un différé de 2 ans.

Genlis Métal table sur un chiffre d’affaires prévisionnel supérieur à un million d’euros. Le recycleur vise par ailleurs une production de 10 000 tonnes de zinc à l’horizon 2011.

Source : L’usine nouvelle, 02/12/2008

Consignes :

•1.   Identifiez les besoins de financement de l’entreprise Genlis Métal.

•2.   Relevez du document les moyens de financement utilisés par cette entreprise.

•3.   Expliquez l’expression soulignée dans le document.

•4.   Quels les avantages et les limites du crédit-bail.

Série d’exercices n° 1- Semestre 1

Statistique descriptive

Série n° 1

Exercice 1

Une entreprise de services a relevé au cours des derniers mois, le nombre de         plaintes par jour qui ont été effectuées à son service à la clientèle.

Les résultats sont les suivants :

Nombre de plaintes

Nombre de jours

 

0

1

2

3

4

 

39

35

18

6

2

Consignes :

1.     Identifiez la variable statistique et précisez-en la nature ?

2.    Calculez les fréquences absolues, relatives ainsi que les fréquences cumulées correspondantes ?

3.    Tracez le diagramme en bâtons du nombre de plaintes par jour ?

4.    Dans quelle proportion observe-t-on au moins 2 plaintes par jour ? Au plus 2 plaintes par jour ?

Exercice 2 

On dispose des résultats d’une enquête concernant les loyers annuels des appartements d’une commune donnée.

Loyers

(DH x 1000)

Nombre d’appartements

 

[4; 6[

[6; 8[

[8; 10[

[10; 15[

[15; 20[

[20; 40[

 

20

40

80

30

20

1 0

 

Consignes :

1.     Déterminez la variable statistique et précisez sa nature.

2.    Quelle est la représentation graphique convenant pour ces données ? Justifier. Dessiner ce diagramme.

3.    Déterminez le nombre d’appartements dont le loyer annuel est supérieur ou égal 10 000 DH.

4.    Calculez les centres et les amplitudes des classes.

Exercice 3

On considère la série quantitative suivante :

7709 7710 7732 7746 7749 7750 7757 7762 7765 7767 7769 7771 7772 7772 7777 7780 7781 7783 7788 7790 7791 7792 7795 7796 7800 7801 7802 7804 7804 7805 7811 7812 7812 7817 7821 7823 7825 7826 7829 7832 7834 7839 7839 7841 7845 7850 7855 7860 7873 7889

Consignes :

1.     Regrouper les données en dix classes simples à manipuler.

2.    Tracer l’histogramme de la série.

3.    Représenter sur le même graphique le polygone des effectifs.

4.    Tracer la courbe cumulative des effectifs.

Exercice 4

Pour chacune des variables suivantes préciser si elle est :

?Qualitative.

?Quantitative discrète.

?Quantitative continue.

1.     Revenu annuel.

2.    Lieu de résidence.

3.    Âge.

4.    Sexe.

5.    Pointure en chaussures.

6.    Couleur des yeux.

7.    État matrimonial

8.    Capacité d’un ordinateur.

9.    Nombre de langues parlées.

Contrôle 1 -Organisation des entreprises- 2 SGC 1

Cette épreuve comporte deux dossiers indépendants qui peuvent être traités dans l’ordre de votre choix, en précisant le numéro de chaque dossier.

Des documents vous sont fournis. Vous devez vous y reporter, soit comme documentation de base, soit pour répondre à une question précise.

Dossier 1 : L’organisation de l’approvisionnement chez Marjane

Document 1

Marjane opte pour l’externalisation

A Marjane, l’externalisation est un chantier entamé depuis quelques années seulement. L’enseigne de grande distribution, qui compte 14 magasins, procède graduellement. Elle a démarré par les activités «qui ne présentent pas un enjeu stratégique», celles qu’elle ne maîtrise pas ou pour lesquelles elle manque de compétences ou n’éprouve aucune urgence à développer. C’est le cas du nettoyage, de la sécurité et du parc auto.

Dans sa décision, l’entreprise tient compte de trois facteurs: le degré stratégique, la compétence et le coût. Ces critères sont évolutifs dans le temps. L’idée est de se concentrer sur son métier de base et d’exploiter tous les leviers de croissance et d’amélioration de service.

 Cette «tactique» est également appliquée dans l’import. Les structures mises en place pour gérer la marchandise importée ayant montré leur limite, l’enseigne a transféré la gestion des flux imports à deux prestataires: Foodipex et DHL.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 2

Foodipex se charge des produits frais et surgelés

Au premier, elle a confié les produits frais et surgelés. Il s’agit d’une gestion intégrée: réception de la marchandise, son stockage dans les chambres froides, son transport, son étiquetage et sa livraison aux magasins. Le prestataire n’a même pas à constater informatiquement une réception de marchandise, puisque toute la chaîne est bouclée de manière automatique. L’entreprise garde la main sur les opérations stratégiques de manière à maîtriser le processus. Le déclenchement de la commande, la décision de la répartition vers les magasins, la production physique des étiquettes relèvent toujours du management de Marjane.
Le système d’information est également conçu et développé par l’enseigne et mis à la disposition du prestataire. Ce qui permet de maîtriser l’information et de piloter les ratios de la logistique. La gestion de l’historique, les statistiques, les indicateurs d’aide à la décision sont tous hébergés dans les bases de données de Marjane. Celle-ci est ouverte au prestataire selon des règles d’accès bien précises.
Chez Foodipex, les opérations sont supervisées par un salarié de Marjane: l’étiquetage, la préparation des expéditions, le chargement des camions et le transport de la marchandise. Cette personne se charge aussi de l’accompagnement pour l’obtention des certificats sanitaires et les documents de dédouanement.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 3

Le grand import non alimentaire chez DHL Exel Supply Chain

DHL Exel Supply Chain gère le grand import, éventuellement les produits non alimentaires importés généralement d’Extrême-Orient et qui correspondent à une certaine saisonnalité et le consommable hors produits frais. Elle est assistée par du personnel permanent de Marjane: un contrôleur de gestion et des approvisionneurs supervisent le déroulement des différentes tâches et gèrent aussi les doléances et les réclamations des magasins. Leur présence est jugée nécessaire, puisque l’entreprise stocke l’équivalent de 15 à 20 millions de dirhams de marchandises chez son prestataire. Le logisticien met ainsi à la disposition de Marjane une surface de stockage de 2.400 mètres carrés ainsi que l’accompagnement nécessaire : matériel de manutention, personnel permanent… Des ressources variables selon la demande.

En 2006, 100.000 palettes ont été manipulées au niveau de l’entrepôt, et 1.800 expéditions ont été effectuées vers les magasins. L’entrepôt fonctionne 362 jours avec une amplitude horaire en temps normal allant de 6 heures du matin à 18 heures. Il existe aussi des périodes où l’entrepôt opère 24 heures sur 24. Le prestataire emploie 310 personnes en permanence. Marjane dispose de huit salariés sur place, dont la moitié sont des cadres.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 4

La  gestion de l’approvisionnement chez Marjane

Aujourd’hui, les magasins s’approvisionnent en direct et de manière permanente. Ce qui nécessite une logistique interne à chaque magasin, une surface de stockage, du personnel pour la réception des marchandises et une gestion du risque. Leur chiffre d’affaires est composé à hauteur de 69% de vente de produits alimentaires, soit les produits de grande consommation et de produits frais.

A Marjane, la direction de la Logistique joue le rôle de fournisseur des magasins. C’est une entité faisant juridiquement partie intégrante du siège, mais avec un statut de centre de coût. Elle tient une comptabilité analytique et prépare un compte d’exploitation propre. En 2006, le chiffre d’affaires logistique s’est établi à 420 millions de dirhams. Ce chiffre concerne la marchandise «achetée» par la logistique et cédée aux magasins. A la direction de la Logistique, il revient d’anticiper aussi la croissance de l’activité du réseau des hypermarchés. Cela signifie: redimensionner les espaces de stockage afin de faire face à l’augmentation des flux des marchandises. Pour 2007, l’entreprise table sur une augmentation de son chiffre d’affaires. Ce qui suppose plus d’importation et d’espace de stockage. Pour cela, elle a conclu un accord avec son prestataire pour qu’il mette à sa disposition 1.200 mètres carrés supplémentaires, soit 50% de surface supplémentaire.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Consignes : (10 points)

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans les documents ci-dessus. (1 point)

•2.    Quelle est l’activité externalisée  par Marjane ? Quels sont les produits concernés ? (1 point)

•3.    Relevez les facteurs que Marjane a  pris en considération dans sa décision stratégique. (0.5 point)

•4.    Quels sont les avantages de cette décision pour Marjane ? (1 point)

•5.    Quelles sont les opérations prises en charge par le prestataire Foodipex ? (1 point)

•6.    Comment  l’entreprise Marjane intervient-elle dans ses opérations ? (1 point)

•7.    Les prestataires de Marjane prennent-ils en charge la passation des commandes ? justifier. (1 point)

•8.    Les achats chez Marjane sont-ils centralisés ou décentralisés ?  Justifiez votre réponse. (0.5 point)

•9.    Quelles sont les tâches de DHL ? Est-elle assistée par Marjane ? Comment ? (1 point)

•10. Pourquoi la présence du personnel de Marjane chez DHL est-elle nécessaire ? (0.5 point)

•11. En concertation avec son prestataire DHL, Marjane a décidé d’optimiser les flux des produits non alimentaires et de réduire leurs stocks au minimum. Alors, elle fait appel à vos services. Quelle est la méthode que vous proposerez et quelles seront vos recommandations pour mieux l’appliquer. (1.5 point)

Dossier 2 : L’organisation de la production

Document 1

Ratier-Figeac inaugure sa nouvelle chaîne de moyeux d’hélices

La nouvelle chaîne de production de moyeux d’hélices de Ratier-Figeac (965 salariés, 159 M€ de chiffre d’affaires en 2007) a été inaugurée le 19 décembre, sur le site lotois de la société.

Au-delà de la fabrication des pales en matériaux composite depuis le début des années 1990, le transfert de la fabrication des moyeux à Figeac fait de la société lotoise le nouveau « centre d’excellence » de la production de toutes les hélices du groupe Hamilton Sundstrand.

La décision remonte au mois d’août 2007. Neuf millions d’euros ont été investis en rénovation de bâtiment et en machines, auxquels s’ajoutent cinq millions d’euros pour l’ensemble des coûts de développement et d’ingénierie (gammes de fabrication, outillages, tests de validation) ainsi que dans la formation du personnel. Ce programme a été soutenu par l’Etat, l’Europe (un million d’euros du Feder), la Région et le département du Lot.

Ces nouveaux moyens vont permettre de produire dès 2009 plus de 550 moyeux d’hélices par an, avec un cycle de production de 20 jours. « Sous cinq ans, avec la montée en cadence de l’A400M, l’activité hélices devrait représenter près de 50 % de l’activité du site lotois », précise Michel Ferey, directeur du site.

Hélice : Appareil de propulsion, de traction d’un avion.

Source : L’Usine Nouvelle, 22/12/2008

Document 2

Renault réorganise la production à Sandouville

Le comité d’entreprise de l’usine Renault de Sandouville en Seine-Maritime a ratifié le 17 décembre la réorganisation de la production du site proposée par la direction. L’usine spécialisée avec 3 700 salariés dans la fabrication des modèles haut de gamme de Renault ne travaillera plus que sur un horaire unique et non plus avec une équipe du matin et une d’après-midi.

L’objectif est de réaliser des économies a confirmé la direction, sans souhaiter les chiffrer, mais elles sont d’ordre énergétique ou encore concernent le transport des salariés en cars.

Mais cela n’empêchera pas que le personnel de production ne travaillera que par moitié chaque semaine lors de la reprise, l’usine étant fermée jusqu’au 7 janvier. A cette date les emboutisseurs, puis les tôliers reprendront progressivement du service avant que les chaînes ne soient remises en route à 100 % vers le 12 janvier et qu’une moitié du personnel de production ne rentre au complet.

Pour la direction, ce nouvel horaire de travail et les départs volontaires devraient permettre de mettre fin assez rapidement aux semaines chômées pour la moitié de l’effectif une semaine sur deux, le processus de départs volontaires s’accélérant.

Au 17 décembre, 1 800 rendez-vous ont déjà été pris au cours desquels 1 067 salariés se sont déclarés intéressés et suivis de la signature de 247 salariés volontaires au départ. Parmi ceux-ci un tiers est parti en reclassement divers (projets personnels, création d’entreprise), un quart en retraite, un tiers en mobilité vers d’autres sites de Renault ou de ses filiales, les autres salariés partants en bénéficiant de mesures diverses, par exemple de prime de retour au pays.

Source : L’Usine Nouvelle, 18/12/2008

Document 3

Lanxess Elastomères réduit la voilure à Port-Jérôme

Spécialisée avec 230 salariés à Lillebonne en Seine-Maritime dans l’élaboration de caoutchoucs et plastiques, l’entreprise Lanxess, filiale du groupe allemand  Lanxess GMBH, réduit la voilure.                  En temps normal, l’entreprise produit annuellement 140 000 tonnes de polymères polybutadiènes et copolymères butadiène-styrène, en direction de l’industrie du pneumatique pour 80 % environ. Elle a été obligée de mettre à l’arrêt depuis une dizaine de jours et jusqu’au 10 janvier une de ses lignes de production représentant la moitié des capacités du site. Motif : la baisse de la demande liée à la crise automobile.

Marc Lagarde, directeur du site normand, ne veut pas être trop pessimiste : « 30 % de notre production pour les pneumatiques est dédiée aux pneus de première monte et 70 % au remplacement de pneus. L’impact de la baisse des ventes de voitures neuves est ainsi atténué. En revanche, nous assistons à deux phénomènes qui se superposent : la fermeture traditionnelle ou non des usines de fabricants de pneus et, depuis un certain temps, au déstockage de ces mêmes entreprises, ce qui impacte notre activité, sans doute jusqu’au printemps. En revanche, nous disposons d’un atout car nous exportons 80% de notre production dont la moitié vers l’Asie où les cycles de crise sont plus courts et les évolutions plus rapides ».

Toutefois, en raison du manque de visibilité, un point sera fait avec les salariés le 10 janvier sur l’état du carnet de commandes et la remise en route de la ligne arrêtée.

Source : L’Usine Nouvelle, 24/12/2008

Consignes : (10 points)

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans les documents ci-dessus. (1 point)

•2.    Montrez à partir du document 1 que toute production demande deux facteurs : capital et travail. (1 pt)

•3.    La production des moyeux d’hélices chez l’entreprise Ratier-Figeac est réalisée à la chaîne, avec un cycle de fabrication de 20 jours et une capacité annuelle de 550 unités. A quel mode de production correspond-t-elle ? (1 point)

•4.    La gamme de fabrication est élaborée par quel service ? Quelles sont ses différentes missions ? (1 pt)

•5.    Quel est l’objectif recherché par Renault en réorganisant la production à l’usine Sandouville ? (1 pt)

•6.    En se référant au document 2, montrez avec précision que Renault opte pour la flexibilité. (1.5 point)

•7.    Calculez la productivité du travail en temps normal pour l’entreprise Lanxess. (0.5 point)

•8.    Supposons que cette production passe à 200 000 tonnes de polymères polybutadiènes et copolymères butadiène-styrène, quelle serait la nouvelle productivité ? A quoi correspond cette variation ? (1 point)

•9.    Pourquoi Lanxess Elastomères a décidé de mettre à l’arrêt jusqu’à le 10 janvier 2009 l’une de ses lignes de production ? (1 point)

•10. Peut-on dire que la crise économique internationale a influencé négativement l’entreprise Lanxess ? justifiez votre réponse. (utilisez vos connaissances en économie générale) (1 point)

 

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